Dans le cadre de la commémoration de la fête du 7 août, les Forces républicaines de Côte d’Ivoire ont décidé de mettre sur pied, un dispositif sécuritaire spécial.
A partir de ce matin jusqu’au 8 août, le périmètre du palais présidentiel et ses abords, les principaux itinéraires de la capitale économique, les points sensibles dont l’aéroport, les hôtels, les ponts, la société ivoirienne de raffinage(Sir), le flanc lagunaire seront sécurisés par des détachements des Forces républicaines de Côte d’Ivoire(Frci). Ce dispositif sécuritaire impressionnant mais moins visible se déploie dans le cadre des festivités marquant le 51ème anniversaire de l’accession de la Côte d’Ivoire à l’indépendance. C’est le message radio de l’état-major général des armées numéro 164-11 du 30 juillet 2011 demandant à toutes les forces de prendre des dispositions sécuritaires pour le bon déroulement du premier « 7 août » du président Alassane Ouattara. Selon le message, il y a des informations de déstabilisation du 1er au 8 août qui méritent d’être traitées avec beaucoup de vigilance et d’attention dans le renforcement de la sécurité. Notamment sur les itinéraires et les sites d’accès au palais présidentiel ; l’axe Noé-Abidjan ; le Sud-Est, le Sud-Ouest en général et toute la façade maritime. Cependant, les hommes du général de brigade Soumaïla Bakayoko auront une position avancée pour répérer tout ennemi en cas d’attaque armée ou d’insurrection. Selon les instructions du grand commandement, les positions des Frci permettront de détecter tout mouvement suspect voire hostile. Au regard du dispositif sécuritaire, les risques et les menaces se résument en cinq scénarii catastrophiques qui risqueraient de gâcher la fête. 1 : tirs contre un avion transportant un invité de marque à l’atterrissage ou au décollage ; 2 : une attaque contre un ou plusieurs convois Vip entre l’aéroport et les sites utilisés dans le cadre des festivités ; 3 : une prise à partie par un élément isolé dans la foule ou embusqué ; 4 : un mouvement de foule potentiellement incontrôlable ; 5 : une manifestation de joie et peut-être de diversion perturbant le bon déroulement dans le déplacement. D’autres risques sont à prendre comme une dégradation météo (pluie, vents, brouillard) qui perturberait les opérations aériennes réduisant les capacités d’évacuation sanitaire et de couverture aérienne sur Abidjan. De même, le réseau téléphonique mobile risque d’être particulièrement saturé ; ce qui impliquera de privilégier l’emploi de moyens de communication spécialisés. Selon une source proche de l’état-major, les forces républicaines seront soutenues si le besoin se fait sentir par la force Licorne, les Casques bleus de l’Onuci et la police nationale pour assurer la sécurité des personnalités et des invités des pays de la sous-région, des ambassadeurs accrédités en Côte d’Ivoire. Dès ce matin, des patrouilles mobiles composées de gendarmes, de militaires, de policiers feront la ronde. Une présence discrète et dissuasive aux points névralgiques de la capitale économique.
Bahi K.
A partir de ce matin jusqu’au 8 août, le périmètre du palais présidentiel et ses abords, les principaux itinéraires de la capitale économique, les points sensibles dont l’aéroport, les hôtels, les ponts, la société ivoirienne de raffinage(Sir), le flanc lagunaire seront sécurisés par des détachements des Forces républicaines de Côte d’Ivoire(Frci). Ce dispositif sécuritaire impressionnant mais moins visible se déploie dans le cadre des festivités marquant le 51ème anniversaire de l’accession de la Côte d’Ivoire à l’indépendance. C’est le message radio de l’état-major général des armées numéro 164-11 du 30 juillet 2011 demandant à toutes les forces de prendre des dispositions sécuritaires pour le bon déroulement du premier « 7 août » du président Alassane Ouattara. Selon le message, il y a des informations de déstabilisation du 1er au 8 août qui méritent d’être traitées avec beaucoup de vigilance et d’attention dans le renforcement de la sécurité. Notamment sur les itinéraires et les sites d’accès au palais présidentiel ; l’axe Noé-Abidjan ; le Sud-Est, le Sud-Ouest en général et toute la façade maritime. Cependant, les hommes du général de brigade Soumaïla Bakayoko auront une position avancée pour répérer tout ennemi en cas d’attaque armée ou d’insurrection. Selon les instructions du grand commandement, les positions des Frci permettront de détecter tout mouvement suspect voire hostile. Au regard du dispositif sécuritaire, les risques et les menaces se résument en cinq scénarii catastrophiques qui risqueraient de gâcher la fête. 1 : tirs contre un avion transportant un invité de marque à l’atterrissage ou au décollage ; 2 : une attaque contre un ou plusieurs convois Vip entre l’aéroport et les sites utilisés dans le cadre des festivités ; 3 : une prise à partie par un élément isolé dans la foule ou embusqué ; 4 : un mouvement de foule potentiellement incontrôlable ; 5 : une manifestation de joie et peut-être de diversion perturbant le bon déroulement dans le déplacement. D’autres risques sont à prendre comme une dégradation météo (pluie, vents, brouillard) qui perturberait les opérations aériennes réduisant les capacités d’évacuation sanitaire et de couverture aérienne sur Abidjan. De même, le réseau téléphonique mobile risque d’être particulièrement saturé ; ce qui impliquera de privilégier l’emploi de moyens de communication spécialisés. Selon une source proche de l’état-major, les forces républicaines seront soutenues si le besoin se fait sentir par la force Licorne, les Casques bleus de l’Onuci et la police nationale pour assurer la sécurité des personnalités et des invités des pays de la sous-région, des ambassadeurs accrédités en Côte d’Ivoire. Dès ce matin, des patrouilles mobiles composées de gendarmes, de militaires, de policiers feront la ronde. Une présence discrète et dissuasive aux points névralgiques de la capitale économique.
Bahi K.