Dans son adresse à la Nation à la veille du 51ème anniversaire de l’indépendance de notre pays, le Président Alassane Ouattara a expressément invité les cadres FPI et LMP exilés au Ghana à rentrer au pays. Je salue cette invitation parce que selon la constitution, aucun Ivoirien ne doit être contraint à l’exil. Cependant, j’ai été particulièrement surpris de constater qu’en même temps qu’il nous invite à rentrer en Côte d’Ivoire, il fait inculper formellement les Camarades injustement emprisonnés à travers le pays et des mandats d’arrêt internationaux continuent d’être lancés à l’encontre des pro-Gbagbo. Toute chose qui n’est pas de nature à rassurer sur sa bonne foi. Aussi, je tiens à rappeler fermement les conditions de notre retour : la libération de tous les camarades injustement incarcérés à commencer par le Président Laurent Gbagbo et son épouse ; l’arrêt des poursuites à l’encontre de tous les camarades de La Majorité Présidentielle ; le retour de la sécurité sur toute l’étendue du territoire national et la normalisation de la vie publique ; le dégel des avoirs illégalement bloqués ; libération de tous les domiciles occupés par les FRCI. Ces conditions me paraissent minimales pour envisager le retour des exilés en Côte d’Ivoire.
Politique Publié le mercredi 10 août 2011 | L’intelligent d’Abidjan