11 juillet-11 août. Un mois que recrute Liberté et démocratie pour la République (Lider), le parti créé par Mamadou Koulibaly. Il a déjà glané trois mille adhérents, selon un proche de l’ex-président par intérim et démissionnaire du Front populaire ivoirien.
C’est la ruée aux portes de Mamadou Koulibaly. Le recrutement de militants qu’il a lancé à la création, le 11 juillet dernier, d’un parti, Lider, a connu du succès. « Ils sont venus du Pdci, du Fpi et surtout de la société civile. Au niveau du Fpi, il y a des gens bien connus. On pourrait même avoir une surprise. En tout cas, le président Mamadou Koulibaly réserve une surprise. Il y a eu un grand engouement », atteste Karamoko Lacina. Il est le président du comité d’organisation de la présentation officielle de Lider, demain, à l’auditorium de la Caistab au Plateau. Joint, hier, au téléphone, il a déclaré que « plus de 3000 personnes » sont inscrites sur les fiches mises à cet effet à leur disposition. «Nous n’avons pas fait de publicité, ajoute-t-il. Et de poursuivre : « rien que la déclaration du président Mamadou Koulibaly a suffi ». A l’en croire, la salle réservée pour la cérémonie ne pouvant contenir plus de 500 personnes, le comité a limité les effectifs des délégations. « Les militants veulent être là ; on a dû fixer un quota aux différents quartiers. Ainsi, Koumassi, Abobo, Anyama viennent respectivement avec 100 personnes. Port-Bouet et Marcory arrivent respectivement avec 30 et 40 personnes. Cela fait 400 personnes, sans compter les invités. Les gens de l’intérieur du pays voulaient venir, mais nous leur avons demandé d’attendre», a-t-il commenté. Pour ce qui est de la qualité des adhérents, il indique que ce sont des cadres de l’administration ivoirienne, des gens qui pour la plupart n’ont jamais fait de la politique. Mamadou Koulibaly ne compte pas vraiment sur des renards de la politique nationale et pour cause, va-t-il expliquer : « les anciens hommes politiques, s’ils viennent, seront les bienvenus. Mais nous n’en faisons pas une priorité. Parce que nous voulons construire une nouvelle Côte d’Ivoire. Construire une nouvelle Côte d’Ivoire avec les anciens, ce n’est pas évident. Ce n’est pas un choix du président, ce sont plutôt nos idées novatrices qui nous l’imposent ». Alors, est-ce qu’au moins le Fpi dont Mamakou Koulibaly est un transfuge a été invité. « Le Fpi ne peut pas être une exception par rapport aux autres partis. Tous les autres partis politiques sont nos amis. Donc, le Fpi n’est pas particulièrement un ami pour nous. Ils ont des amis au même titre que le Rdr, le Pdci… », a expliqué l’interlocuteur, précisant que le comité n’a pas invité de partis politiques. Pour le comité, c’est une cérémonie de présentation du parti à la presse. Il y aura donc au menu, la découverte du logo de Lider, une projection d’une vidéo et le speech de son président. Il répondra notamment aux questions des journalistes. Une fois Lider présenté aux Ivoiriens, il va se faire connaître davantage sur l’échiquier national, dit-il. Pour ce faire, son président exclut d’emblée les meetings. Car, il a opté pour un « corps à corps » pour optimiser sa campagne de proximité. Suivra le congrès dont la date n’est pas encore fixée.
Bidi Ignace
C’est la ruée aux portes de Mamadou Koulibaly. Le recrutement de militants qu’il a lancé à la création, le 11 juillet dernier, d’un parti, Lider, a connu du succès. « Ils sont venus du Pdci, du Fpi et surtout de la société civile. Au niveau du Fpi, il y a des gens bien connus. On pourrait même avoir une surprise. En tout cas, le président Mamadou Koulibaly réserve une surprise. Il y a eu un grand engouement », atteste Karamoko Lacina. Il est le président du comité d’organisation de la présentation officielle de Lider, demain, à l’auditorium de la Caistab au Plateau. Joint, hier, au téléphone, il a déclaré que « plus de 3000 personnes » sont inscrites sur les fiches mises à cet effet à leur disposition. «Nous n’avons pas fait de publicité, ajoute-t-il. Et de poursuivre : « rien que la déclaration du président Mamadou Koulibaly a suffi ». A l’en croire, la salle réservée pour la cérémonie ne pouvant contenir plus de 500 personnes, le comité a limité les effectifs des délégations. « Les militants veulent être là ; on a dû fixer un quota aux différents quartiers. Ainsi, Koumassi, Abobo, Anyama viennent respectivement avec 100 personnes. Port-Bouet et Marcory arrivent respectivement avec 30 et 40 personnes. Cela fait 400 personnes, sans compter les invités. Les gens de l’intérieur du pays voulaient venir, mais nous leur avons demandé d’attendre», a-t-il commenté. Pour ce qui est de la qualité des adhérents, il indique que ce sont des cadres de l’administration ivoirienne, des gens qui pour la plupart n’ont jamais fait de la politique. Mamadou Koulibaly ne compte pas vraiment sur des renards de la politique nationale et pour cause, va-t-il expliquer : « les anciens hommes politiques, s’ils viennent, seront les bienvenus. Mais nous n’en faisons pas une priorité. Parce que nous voulons construire une nouvelle Côte d’Ivoire. Construire une nouvelle Côte d’Ivoire avec les anciens, ce n’est pas évident. Ce n’est pas un choix du président, ce sont plutôt nos idées novatrices qui nous l’imposent ». Alors, est-ce qu’au moins le Fpi dont Mamakou Koulibaly est un transfuge a été invité. « Le Fpi ne peut pas être une exception par rapport aux autres partis. Tous les autres partis politiques sont nos amis. Donc, le Fpi n’est pas particulièrement un ami pour nous. Ils ont des amis au même titre que le Rdr, le Pdci… », a expliqué l’interlocuteur, précisant que le comité n’a pas invité de partis politiques. Pour le comité, c’est une cérémonie de présentation du parti à la presse. Il y aura donc au menu, la découverte du logo de Lider, une projection d’une vidéo et le speech de son président. Il répondra notamment aux questions des journalistes. Une fois Lider présenté aux Ivoiriens, il va se faire connaître davantage sur l’échiquier national, dit-il. Pour ce faire, son président exclut d’emblée les meetings. Car, il a opté pour un « corps à corps » pour optimiser sa campagne de proximité. Suivra le congrès dont la date n’est pas encore fixée.
Bidi Ignace