L`ancien numéro 2 du régime de Laurent Gbagbo, Mamadou Koulibaly, a lancé jeudi à Abidjan son parti, un mois après
avoir quitté la tête de la formation du président ivoirien déchu, la jugeant inapte au "changement" après la crise post-électorale.
"Nous sommes un parti d`opposition au régime du président de la République" Alassane Ouattara, a déclaré M. Koulibaly, président de l`Assemblée nationale depuis 2001, en présentant Liberté et démocratie pour la République (Lider),
dont le logo est un flambeau surmonté d`une flamme.
Devant plusieurs centaines d`adhérents, il a défendu la place des étrangers en Côte d`Ivoire, déchirée depuis une vingtaine d`années par des tensions intercommunautaires qui ont explosé lors de la crise de décembre 2010-avril 2011.
"L`étranger est une chance pour nous", a-t-il dit.
Lider, qui compte participer aux législatives attendues en fin d`année, propose un régime parlementaire: M. Koulibaly a appelé à passer d`un "système de président-roi" à celui de "président-serviteur".
Economiste libéral et nationaliste farouche, il a de nouveau souhaité rompre avec le franc CFA et la dépendance que cette monnaie établit avec l`ex-puissance coloniale.
"Nous devons créer une monnaie et prendre notre responsabilité plutôt que d`attendre que le Trésor français gère notre économie pour nous", a-t-il jugé.
Concernant l`inculpation et la détention préventive d`une quarantaine de personnalités du camp Gbagbo, dont l`ex-chef de l`Etat, le patron de Lider a réclamé une "justice pour tous dans les deux camps" et "non une justice des
vainqueurs".
Le 11 juillet, Mamadou Koulibaly, devenu chef par intérim du Front populaire ivoirien (FPI) après la chute de Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril à l`issue de deux semaines de guerre, avait quitté l`ex-parti au pouvoir pour son refus du "changement".
avoir quitté la tête de la formation du président ivoirien déchu, la jugeant inapte au "changement" après la crise post-électorale.
"Nous sommes un parti d`opposition au régime du président de la République" Alassane Ouattara, a déclaré M. Koulibaly, président de l`Assemblée nationale depuis 2001, en présentant Liberté et démocratie pour la République (Lider),
dont le logo est un flambeau surmonté d`une flamme.
Devant plusieurs centaines d`adhérents, il a défendu la place des étrangers en Côte d`Ivoire, déchirée depuis une vingtaine d`années par des tensions intercommunautaires qui ont explosé lors de la crise de décembre 2010-avril 2011.
"L`étranger est une chance pour nous", a-t-il dit.
Lider, qui compte participer aux législatives attendues en fin d`année, propose un régime parlementaire: M. Koulibaly a appelé à passer d`un "système de président-roi" à celui de "président-serviteur".
Economiste libéral et nationaliste farouche, il a de nouveau souhaité rompre avec le franc CFA et la dépendance que cette monnaie établit avec l`ex-puissance coloniale.
"Nous devons créer une monnaie et prendre notre responsabilité plutôt que d`attendre que le Trésor français gère notre économie pour nous", a-t-il jugé.
Concernant l`inculpation et la détention préventive d`une quarantaine de personnalités du camp Gbagbo, dont l`ex-chef de l`Etat, le patron de Lider a réclamé une "justice pour tous dans les deux camps" et "non une justice des
vainqueurs".
Le 11 juillet, Mamadou Koulibaly, devenu chef par intérim du Front populaire ivoirien (FPI) après la chute de Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril à l`issue de deux semaines de guerre, avait quitté l`ex-parti au pouvoir pour son refus du "changement".