Le Président du RJR Karamoko Yayoro dans cette interview qu’il nous a accordée, invite tous les Ivoiriens à faire bloc autour du Président de la République pour assurer un avenir radieux à la Côte d’Ivoire.
Le Patriote : Vous venez d’être décoré par l’Etat ivoirien, selon vous
Karamoko Yayoro : Je voudrais saluer le Patriote qui mène le combat et qui aurait à mon sens mérité de la nation ivoirienne. Mais là n’est pas le combat. Avant de répondre à votre question, je voudrais m’incliner devant la mémoire de tous les combattants pour la démocratie, pour la liberté. Les militants du RDR qui ont payé un grand prix, je voudrais m’incliner devant leur mémoire apporter ma compassion aux familles et apporter mon soutien aux blessés et à tous ceux qui porteront à jamais les séquelles des différentes brimades qu’ils sont subi. Je voudrais dire aux jeunes de Côte d’Ivoire et aux jeunes du RDR que cette décoration est en réalité la leur. Parce que c’est eux qui ont exécuté tous les mots d’ordre. Ce sont eux qui sont toujours à la tâche. Pour nous, c’est la reconnaissance de la nation et c’est important que la nation reconnaisse les mérites de tous ses fils quel qu’ils soient. Je pense qu’il faut encourager madame la grande chancelière et lui dire félicitation, merci et lui souhaiter bonne continuation. Nous, nous considérons comme des gens en mission pour la démocratie, pour la liberté, pour la dignité des Ivoiriens mais aussi pour la paix et la renaissance de la Côte d’Ivoire.
LP : Vous avez à plusieurs reprises fait cas de votre départ à al tête du RJR, c’est confirmé ?
KY : Je pense que j’avais été élu depuis le 1er mai 2005 pour trois ans. J’en suis aujourd’hui à six ans et quelques mois. Pour moi, lorsque nous arrivions à la tête du RJR j’avais pris un certains nombres d’engagements. Le premier engagement était de faire du RJR la première force politique au niveau des jeunes et faire par ricochet du RDR la première force politique, faire en sorte que le Président Ouattara soit élu, que les jeunes du RDR soient des jeunes responsables qui puissent prendre toute leur place d’abord au niveau du parti et au niveau du pays. Je pense que les deux premiers objectifs sont atteints. Aujourd’hui lorsque ces jeunes vont en mission tous ceux qui les reçoivent sont fiers d’eux parce qu’ils ont affaire à des jeunes responsables, ce sont des jeunes matures. Ces missions étant atteintes, pour moi il est l’important de passer la main. Mais comme vous le savez, nous sommes un parti organisé, c’est la direction du parti qui apprécie en fonction des évènements, du contexte l’organisation des différents congrès. Nous sommes donc dans l’attente de l’organisation du congrès des jeunes afin que je puisse passer la main et qu’une autre intelligence et d’autres énergies puissent venir s’exprimer à la tête de la jeunesse de notre parti.
LP : a propos avez-vous une idée du squelette de celui qui doit vous succéder ?
KY : Je voudrais que ce jeune soit responsable, qu’il se mette en tête l’idée que le FPI n’est pas un parti d’opposition mais un parti au pouvoir. Il lui reviendra de tendre la main aux jeunes d’abord du RHDP et ensuite aux jeunes de l’opposition. Il devra savoir que le travail qu’il a à faire est d’apporter son soutien effectif et franc au travail du gouvernement. Il ne s’agit pas de faire de la propagande, pour annihiler toute idée de critique et des réorientations des points de vue, mais de faire en sorte que la politique du gouvernement et du Président Alassane Ouattara soit une réalité. Il doit aussi savoir qu’il a aussi pour rôle de faire en sorte que les jeunes puissent avoir du travail. Il doit mettre en avant l’insertion socioprofessionnelle des jeunes et leur promotion. Il faudra aussi rendre les jeunes responsables. C’est tout cela que nous avons voulu mettre en chantier lorsqu’on a souhaité organisé un séminaire sur l’enseignement supérieur, sur l’auto emploi, la gestion des projets. C’est de cette jeunesse que nous avons besoin et non pas à des jeunes qui passent leur temps à aller voir les grands frères. La mission du nouveau président sera aussi de donner une nouvelle mentalité à l’Ivoirien qui doit savoir qu’une société humaine pour se développer doit être organisée, disciplinée, structurée. Il faut de la rigueur dans ce que nous faisons. Il y a de grands chantiers qui attendent ce nouveau président. Je serai à ses côté si il le souhaite. Je pense qu’il ne faudrait pas qu’on dise qu’après Yayoro c’est le chaos. Il doit être plus fort que moi parce que je pense qu’il aura appris et qu’il fera mieux que nous.
LP : Durant votre mandat, vous est-il arrivé d’avoir des moments de doutes?
KY : de doute par rapport à la victoire non. Je crois que j’aime gagner, tous ceux qui me connaissent le savent. Le Président Alassane à chaque fois qu’il me reçoit a toujours incarné cette volonté de vaincre. Il est un gagneur et tout le RDR l’a suivi. Chaque fois qu’il y a eu des flottements, nous avons trouvé le mot juste et l’engagement qu’il faut pour que ces jeunes se mettent à la tâche. Au contraire nous avons eu des difficultés financières et matérielles pour pouvoir dérouler notre programme, mais en encore là, nous avons su trouver la parade pour être constamment sur le terrain. Je voudrais rendre hommage aux membres du bureau national, aux membres de mon cabinet, aux membres des différentes instances du RJR, les délégués régionaux, départementaux, sous-préfectoraux, présidents communaux et aux président de section et à tous les militants et à toutes les militantes et leur dire que je suis fier d’eux et la Côte d’Ivoire est aussi fier d’eux.
LP : vous avez exprimé votre volonté de partir mais pour atterrir où ?
KY : je suis à la disposition du parti. Je pense que si la direction du parti estime que j’ai bien travaillé, elle me trouvera un point de chute. C’est à la direction de décidé. Je veux continuer à faire la politique, je veux continuer à servir le RDR, je veux continuer à servir le RDR à d’autre niveau.
LP : l’un de vos camarades, président, celui de la JPDCI a affiché sa volonté d’être candidat aux législatives. Etes vous intéressez par un poste électif comme lui ?
KY : depuis fort longtemps moi aussi je fais connaître mon intention d’être candidat. Je n’ai pas encore choisi de commune parce que j’étais en train de prendre les contacts politiques à ce niveau. Aujourd’hui ce n’est plus ce n’est plus un secret tout le monde sait que je veux être candidat à Abobo. Parce que je suis militant d’Abobo, j’ai été président du RJR parce que présenté par Abobo. Je pense que je dois retourner l’ascenseur à cette commune et participé à son développement. Vous savez qu’Abobo est une commune martyre parce qu’elle a subi beaucoup d’affres des différents pouvoirs. Martyre aussi parce que c’est une citée qui est oubliée par le développement. Chaque jour je parcours cette cité. Il n’y a pas de routes, il n’y pas d’infrastructures. Je ne peux pas accepter qu’Abobo qui apporte autant à la Côte d’Ivoire soit la cinquième roue de la charrette. Il faudrait que nous puissions nous battre nous les hommes politiques d’Abobo que nous puissions taire notre égo, taire tout ce qu’il y a comme contradiction et nous dire que nous avons le devoir d’apporter un plus à Abobo. C’est-à-dire le développement, le bonheur, faire en sorte qu’Abobo soit une référence positive quant à l’émergence d’une nouvelle Côte d’Ivoire. Il faut des voies de communication, il faut l’électricité, il faut l’eau potable, il faut viabiliser Abobo. Parce que Abobo a besoin d’un plan d’urgence, d’un plan Marshall. Nous revendiquons ce plan à l’Etat de la Côte d’Ivoire. Abobo le mérite bien. La libération de la Côte d’Ivoire, après l’élection présidentielle, est partir de PK 18, donc d’Abobo et d’Anyama aussi. Par rapport tout cela, Abobo mérite un plan spécial pour son développement.
LP : vous êtes ancien leader de la FESCI. La ministre de l’éducation nationale évoque la suppression des syndicats dans les écoles. Quel commentaire vous inspire cette décision ?
KY : je pense que tout ceci résulte des excès de la FESCI. Il faudra de toutes les façons que les préoccupations des élèves et étudiants soient portées par un groupe, que cela s’appelle syndicat ou association. Il faudra bien que l’Etat de Côte d’Ivoire puisse remplir ses obligations, c’est-à-dire créer un cadre agréable pour l’enseignement, avoir des bibliothèques dans les écoles, y mettre des livres, avoir des enseignants en fonction en bien traités. Créer un cadre pour chaque élève puisse étudier. Pour nous, ce n’est pas la suppression du syndicat où son existence qui peut être un problème. C’est la politique d’éducation qu’on met en place pour que les choses se passent très bien qui importe. Il faut une à mon avis une grande réflexion sur le système éducatif pour définir les attributions de la nouvelle école. A notre niveau nous envisageons dans les jours à venir l’organisation d’un séminaire sur le sujet. Les travaux au niveau du comité scientifiques sont bien avancés. Il faut pour nous un citoyen nouveau qui passe par une nouvelle école.
LP : le Président de la République a fait de la réconciliation son leitmotiv qu’en pensez-vous ?
KY : Depuis plusieurs mois, nous ne faisons que cela. Le week-end dernier j’étais sur à l’intérieur du pays pour parler réconciliation. Nous sommes à la tâche. Je crois qu’il faut ressouder le tissu social, il faut donner une mentalité citoyenne et patriotique aux Ivoiriens. Il faut qu’ils sachent que le nationalisme dont on doit parler n’est pas un nationalisme qui exclu les autres. Mais un nationalisme qui donne la fierté aux Ivoiriens. Il faut profiter de toutes les opportunités. Il nous faut des lois claires sur l’investissement et que cela puisse profiter à 80% aux Ivoiriens.
LP : quel commentaire faites vous du deuil qui a frappé la Côte d’Ivoire à la veille de la célébration de son 51e anniversaire d’indépendance ?
KY : je pense que c’est encore là le fruit de l’indiscipline en Côte d’Ivoire et le désordre qui y règne. Chacun fait ce qu’il veut. Je pense que les enquêtes nous situerons sur les circonstances de l’accident. Les Ivoiriens doivent être disciplinés à tous les niveaux que chacun pense que ce qu’il pose comme acte est important. Avec cet accident tout le monde se rend compte de l’importance de la SOTRA dans le dispositif de la Côte d’Ivoire. Si le chauffeur ne se conduit pas bien, les travailleurs ne peuvent malheureusement se rendre à temps au travail. Chaque ivoirien doit savoir qu’il est important dans le système.
LP : en tant que jeune qu’attendez-vous du gouvernement ?
KY : au niveau des élections locales, notre souhait ait que 30% de postes conformément à nos textes soient attribués aux jeunes. Nous estimons aussi que les jeunes doivent apprendre aux côtés de leurs aînés. C’est aujourd’hui que nous devons apprendre pour assurer l’avenir. Ce n’est pas une guerre de génération, c’est dans l’ordre normal des choses.
Le Patriote : Vous venez d’être décoré par l’Etat ivoirien, selon vous
Karamoko Yayoro : Je voudrais saluer le Patriote qui mène le combat et qui aurait à mon sens mérité de la nation ivoirienne. Mais là n’est pas le combat. Avant de répondre à votre question, je voudrais m’incliner devant la mémoire de tous les combattants pour la démocratie, pour la liberté. Les militants du RDR qui ont payé un grand prix, je voudrais m’incliner devant leur mémoire apporter ma compassion aux familles et apporter mon soutien aux blessés et à tous ceux qui porteront à jamais les séquelles des différentes brimades qu’ils sont subi. Je voudrais dire aux jeunes de Côte d’Ivoire et aux jeunes du RDR que cette décoration est en réalité la leur. Parce que c’est eux qui ont exécuté tous les mots d’ordre. Ce sont eux qui sont toujours à la tâche. Pour nous, c’est la reconnaissance de la nation et c’est important que la nation reconnaisse les mérites de tous ses fils quel qu’ils soient. Je pense qu’il faut encourager madame la grande chancelière et lui dire félicitation, merci et lui souhaiter bonne continuation. Nous, nous considérons comme des gens en mission pour la démocratie, pour la liberté, pour la dignité des Ivoiriens mais aussi pour la paix et la renaissance de la Côte d’Ivoire.
LP : Vous avez à plusieurs reprises fait cas de votre départ à al tête du RJR, c’est confirmé ?
KY : Je pense que j’avais été élu depuis le 1er mai 2005 pour trois ans. J’en suis aujourd’hui à six ans et quelques mois. Pour moi, lorsque nous arrivions à la tête du RJR j’avais pris un certains nombres d’engagements. Le premier engagement était de faire du RJR la première force politique au niveau des jeunes et faire par ricochet du RDR la première force politique, faire en sorte que le Président Ouattara soit élu, que les jeunes du RDR soient des jeunes responsables qui puissent prendre toute leur place d’abord au niveau du parti et au niveau du pays. Je pense que les deux premiers objectifs sont atteints. Aujourd’hui lorsque ces jeunes vont en mission tous ceux qui les reçoivent sont fiers d’eux parce qu’ils ont affaire à des jeunes responsables, ce sont des jeunes matures. Ces missions étant atteintes, pour moi il est l’important de passer la main. Mais comme vous le savez, nous sommes un parti organisé, c’est la direction du parti qui apprécie en fonction des évènements, du contexte l’organisation des différents congrès. Nous sommes donc dans l’attente de l’organisation du congrès des jeunes afin que je puisse passer la main et qu’une autre intelligence et d’autres énergies puissent venir s’exprimer à la tête de la jeunesse de notre parti.
LP : a propos avez-vous une idée du squelette de celui qui doit vous succéder ?
KY : Je voudrais que ce jeune soit responsable, qu’il se mette en tête l’idée que le FPI n’est pas un parti d’opposition mais un parti au pouvoir. Il lui reviendra de tendre la main aux jeunes d’abord du RHDP et ensuite aux jeunes de l’opposition. Il devra savoir que le travail qu’il a à faire est d’apporter son soutien effectif et franc au travail du gouvernement. Il ne s’agit pas de faire de la propagande, pour annihiler toute idée de critique et des réorientations des points de vue, mais de faire en sorte que la politique du gouvernement et du Président Alassane Ouattara soit une réalité. Il doit aussi savoir qu’il a aussi pour rôle de faire en sorte que les jeunes puissent avoir du travail. Il doit mettre en avant l’insertion socioprofessionnelle des jeunes et leur promotion. Il faudra aussi rendre les jeunes responsables. C’est tout cela que nous avons voulu mettre en chantier lorsqu’on a souhaité organisé un séminaire sur l’enseignement supérieur, sur l’auto emploi, la gestion des projets. C’est de cette jeunesse que nous avons besoin et non pas à des jeunes qui passent leur temps à aller voir les grands frères. La mission du nouveau président sera aussi de donner une nouvelle mentalité à l’Ivoirien qui doit savoir qu’une société humaine pour se développer doit être organisée, disciplinée, structurée. Il faut de la rigueur dans ce que nous faisons. Il y a de grands chantiers qui attendent ce nouveau président. Je serai à ses côté si il le souhaite. Je pense qu’il ne faudrait pas qu’on dise qu’après Yayoro c’est le chaos. Il doit être plus fort que moi parce que je pense qu’il aura appris et qu’il fera mieux que nous.
LP : Durant votre mandat, vous est-il arrivé d’avoir des moments de doutes?
KY : de doute par rapport à la victoire non. Je crois que j’aime gagner, tous ceux qui me connaissent le savent. Le Président Alassane à chaque fois qu’il me reçoit a toujours incarné cette volonté de vaincre. Il est un gagneur et tout le RDR l’a suivi. Chaque fois qu’il y a eu des flottements, nous avons trouvé le mot juste et l’engagement qu’il faut pour que ces jeunes se mettent à la tâche. Au contraire nous avons eu des difficultés financières et matérielles pour pouvoir dérouler notre programme, mais en encore là, nous avons su trouver la parade pour être constamment sur le terrain. Je voudrais rendre hommage aux membres du bureau national, aux membres de mon cabinet, aux membres des différentes instances du RJR, les délégués régionaux, départementaux, sous-préfectoraux, présidents communaux et aux président de section et à tous les militants et à toutes les militantes et leur dire que je suis fier d’eux et la Côte d’Ivoire est aussi fier d’eux.
LP : vous avez exprimé votre volonté de partir mais pour atterrir où ?
KY : je suis à la disposition du parti. Je pense que si la direction du parti estime que j’ai bien travaillé, elle me trouvera un point de chute. C’est à la direction de décidé. Je veux continuer à faire la politique, je veux continuer à servir le RDR, je veux continuer à servir le RDR à d’autre niveau.
LP : l’un de vos camarades, président, celui de la JPDCI a affiché sa volonté d’être candidat aux législatives. Etes vous intéressez par un poste électif comme lui ?
KY : depuis fort longtemps moi aussi je fais connaître mon intention d’être candidat. Je n’ai pas encore choisi de commune parce que j’étais en train de prendre les contacts politiques à ce niveau. Aujourd’hui ce n’est plus ce n’est plus un secret tout le monde sait que je veux être candidat à Abobo. Parce que je suis militant d’Abobo, j’ai été président du RJR parce que présenté par Abobo. Je pense que je dois retourner l’ascenseur à cette commune et participé à son développement. Vous savez qu’Abobo est une commune martyre parce qu’elle a subi beaucoup d’affres des différents pouvoirs. Martyre aussi parce que c’est une citée qui est oubliée par le développement. Chaque jour je parcours cette cité. Il n’y a pas de routes, il n’y pas d’infrastructures. Je ne peux pas accepter qu’Abobo qui apporte autant à la Côte d’Ivoire soit la cinquième roue de la charrette. Il faudrait que nous puissions nous battre nous les hommes politiques d’Abobo que nous puissions taire notre égo, taire tout ce qu’il y a comme contradiction et nous dire que nous avons le devoir d’apporter un plus à Abobo. C’est-à-dire le développement, le bonheur, faire en sorte qu’Abobo soit une référence positive quant à l’émergence d’une nouvelle Côte d’Ivoire. Il faut des voies de communication, il faut l’électricité, il faut l’eau potable, il faut viabiliser Abobo. Parce que Abobo a besoin d’un plan d’urgence, d’un plan Marshall. Nous revendiquons ce plan à l’Etat de la Côte d’Ivoire. Abobo le mérite bien. La libération de la Côte d’Ivoire, après l’élection présidentielle, est partir de PK 18, donc d’Abobo et d’Anyama aussi. Par rapport tout cela, Abobo mérite un plan spécial pour son développement.
LP : vous êtes ancien leader de la FESCI. La ministre de l’éducation nationale évoque la suppression des syndicats dans les écoles. Quel commentaire vous inspire cette décision ?
KY : je pense que tout ceci résulte des excès de la FESCI. Il faudra de toutes les façons que les préoccupations des élèves et étudiants soient portées par un groupe, que cela s’appelle syndicat ou association. Il faudra bien que l’Etat de Côte d’Ivoire puisse remplir ses obligations, c’est-à-dire créer un cadre agréable pour l’enseignement, avoir des bibliothèques dans les écoles, y mettre des livres, avoir des enseignants en fonction en bien traités. Créer un cadre pour chaque élève puisse étudier. Pour nous, ce n’est pas la suppression du syndicat où son existence qui peut être un problème. C’est la politique d’éducation qu’on met en place pour que les choses se passent très bien qui importe. Il faut une à mon avis une grande réflexion sur le système éducatif pour définir les attributions de la nouvelle école. A notre niveau nous envisageons dans les jours à venir l’organisation d’un séminaire sur le sujet. Les travaux au niveau du comité scientifiques sont bien avancés. Il faut pour nous un citoyen nouveau qui passe par une nouvelle école.
LP : le Président de la République a fait de la réconciliation son leitmotiv qu’en pensez-vous ?
KY : Depuis plusieurs mois, nous ne faisons que cela. Le week-end dernier j’étais sur à l’intérieur du pays pour parler réconciliation. Nous sommes à la tâche. Je crois qu’il faut ressouder le tissu social, il faut donner une mentalité citoyenne et patriotique aux Ivoiriens. Il faut qu’ils sachent que le nationalisme dont on doit parler n’est pas un nationalisme qui exclu les autres. Mais un nationalisme qui donne la fierté aux Ivoiriens. Il faut profiter de toutes les opportunités. Il nous faut des lois claires sur l’investissement et que cela puisse profiter à 80% aux Ivoiriens.
LP : quel commentaire faites vous du deuil qui a frappé la Côte d’Ivoire à la veille de la célébration de son 51e anniversaire d’indépendance ?
KY : je pense que c’est encore là le fruit de l’indiscipline en Côte d’Ivoire et le désordre qui y règne. Chacun fait ce qu’il veut. Je pense que les enquêtes nous situerons sur les circonstances de l’accident. Les Ivoiriens doivent être disciplinés à tous les niveaux que chacun pense que ce qu’il pose comme acte est important. Avec cet accident tout le monde se rend compte de l’importance de la SOTRA dans le dispositif de la Côte d’Ivoire. Si le chauffeur ne se conduit pas bien, les travailleurs ne peuvent malheureusement se rendre à temps au travail. Chaque ivoirien doit savoir qu’il est important dans le système.
LP : en tant que jeune qu’attendez-vous du gouvernement ?
KY : au niveau des élections locales, notre souhait ait que 30% de postes conformément à nos textes soient attribués aux jeunes. Nous estimons aussi que les jeunes doivent apprendre aux côtés de leurs aînés. C’est aujourd’hui que nous devons apprendre pour assurer l’avenir. Ce n’est pas une guerre de génération, c’est dans l’ordre normal des choses.