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Politique Publié le vendredi 12 août 2011 | AFP

Militaires ivoiriens accusés d`exactions: Abidjan réplique à l`Onuci

© AFP Par DR
CEI : Le vice président reçoit les observateurs électoraux.
le Magistrat Coulibaly Gnenema Mamadou, vice président de la CEI a eu une importante séance de travail avec les observateurs électoraux nationaux et internationaux
Abidjan - Le gouvernement ivoirien a critiqué vendredi la mise en cause de militaires par la mission de l`ONU en Côte d`Ivoire
(Onuci) après de nouvelles exactions, et affirmé que des enquêtes étaient en cours pour identifier les coupables.

L`Onuci a fait état jeudi de 26 exécutions sommaires commises durant le mois écoulé, affirmant que les exactions impliquaient "principalement" des éléments identifiés comme membres des Forces républicaines (FRCI), la nouvelle armée créée par le président Alassane Ouattara.

"Nous n`avons pas d`observation à faire sur le fond, dans la mesure où le gouvernement a ordonné des enquêtes pour établir à n`en point douter la véracité ou non des faits et situer les responsabilités afin que les auteurs identifiés soient traduits sans délai devant les juridictions nationales", a déclaré le ministre des Droits de l`Homme, Gnénéma Coulibaly, lors d`une conférence de presse.

Cependant, a-t-il poursuivi, "c`est légitime que le gouvernement ivoirien se sente indexé (montré du doigt N.D.L.R) à tort par les accusations qui fusent de partout et surtout quand de tels rapports indiquent que les faits sont la plupart imputables aux FRCI".

"Au sortir d`une telle situation de conflit armé, le port du treillis n`indique pas l`appartenance aux FRCI", a fait valoir le ministre.

"Des efforts sont faits pour que ces militaires se comportent mieux", a-t-il toutefois concédé, demandant "un peu de temps".

A propos des huit fosses communes dont la découverte à Abidjan a également été évoquée par l`Onuci, M. Coulibaly a récusé l`idée de "charniers" et assuré que "ces corps découverts ne sont pas tous des victimes des FRCI".

L`ex-président Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril après quatre mois de crise post-électorale et en résidence surveillée à Korhogo (nord), a de "très bonnes conditions de détention", a-t-il enfin affirmé, alors que l`Onuci a fait part de "préoccupations" à ce sujet.

La crise née du refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010 a fait au moins 3.000 morts.
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