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Politique Publié le samedi 13 août 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Après la libération d’Elie Hallassou / Le bureau national de l’IRP réagit :‘’L’arrestation de notre leader est suspecte et bizarre’’

Ci-dessous, la déclaration du bureau exécutif national d’Initiative pour la République et la Paix (IRP) qui apporte son soutien à son leader.

«Nous protestons contre l’arrestation et la détention de notre président, Elie Hallassou, au camp militaire d’Agban du jeudi 28 juillet au mercredi 3 août 2011. Nous disons que contrairement à ce qui a été écrit et les motifs de son arrestation évoqués dans la presse, Elie Hallassou, n’est pas coupable d’escroquerie ou d’extorsion de fonds. Bien au contraire, c’est M. Mohamed Maoula qui doit de l’argent à Elie Hallassou dans le cadre d’une affaire scellée entre les deux. La procédure judiciaire étant en cours, il ne revient pas à l’IRP d’entrer dans le vif du sujet. Mais, les informations recueillies auprès de nos membres juristes, indiquent bien clairement, qu’il est anormal qu’un créancier soit mis en prison, là où le débiteur est en liberté. Les preuves de la dette de M. Mohamed Maoula envers notre président, Elie Hallassou, sont palpables et nous en détenons les faits. M. Mohamed Maoula a signé quatorze (14) reconnaissances de dettes envers M. Elie Hallassou, qui lui donnait un appui, un capital de départ dans l’exécution d’un contrat qu’il avait eu avec le Centre de Commandement Intégré (CCI), à l’époque, pour la confection de tenues et matériels militaires. Mais en plus, nous sommes surpris que, c’est le créancier qui soit en prison, surtout que le débiteur a émis quatorze (14) reconnaissances de dettes sur des comptes clôturés, des comptes en interdiction à M. Elie Hallassou et nous en avons obtenu les preuves. Tout compte fait, la procédure étant en cours, il ne nous revient pas de faire des jugements. Sans outrepasser le pouvoir du juge, nous voulons seulement prouver que l’arrestation de notre leader est suspecte, parce qu’elle intervient juste le lendemain de son engagement aux côtés du RDR et du Président Alassane Ouattara. Premièrement, Il a fait son adhésion au RDR le mercredi 27 juillet, il a été arrêté le jeudi 28 juillet 2011. Cela nous paraît suspect et bizarre. Deuxièmement, c’est que M. Maoula a confié et les témoignages nous sont parvenus, qu’il a porté plainte deux ans après qu’il soit en affaires avec notre président Elie Hallassou, que le moment lui semble favorable. Pour celui qui sait faire une relecture des choses, il comprendra qu’à cette période, M. Elie Hallassou était proche du Président Gbagbo. M. Maoula ne savait peut-être pas qu’Elie Hallassou avait fait la transition au RDR. Donc pour lui, le RDR étant au pouvoir, il était plus facile de poursuivre Elie Hallassou et le faire arrêter. Troisièmement, Elie Hallassou a porté plainte le 23 juin, c’est-à-dire, avant Maoula. Comment se fait-il que le dossier d’Elie Hallassou a disparu ou n’était pas parmi les dossiers du juge ? Quatrièmement, de tous les comptes-rendus qui ont été fait au lendemain de l’arrestation de Elie Hallassou, nulle part aucun journal n’a mentionné le nom de Mohamed Maoula. S’il est le plaignant pour lequel on arrête Elie Hallassou, comment se fait-il que son nom n’ait été mentionné dans aucun journal ? Cinquièmement, comment se fait-il que la veille de l’arrestation de M. Elie Hallassou, qui venait de faire sa déclaration d’adhésion au RDR, que cela soit interprété comme s’il venait de constituer un groupe de Libanais pour Alassane Ouattara ? Ne s’agit-il pas d’anéantir quelqu’un, qui a pris une initiative pour ne pas qu’il en tire des dividendes ? Ce sont des interrogations, surtout qu’il n’est aussi pas évident que ceux qui avaient un penchant pour Laurent Gbagbo et que Elie Hallassou soutenait, soient aussi très gais de le voir partir au RDR. Ce sont toutes ces hypothèses que nous évoquions pour dire que nous soupçonnions des velléités politiques, des tentatives de diffamation, des tentatives de discréditation dans tout ce qui s’est passé. Mais, nous faisons confiance à la justice, nous faisons confiance à nos juges et nous sommes sûrs et certains, que la vérité éclatera. Nous portons notre soutien ferme à notre président dans son nouveau choix politique et nous l’encourageons à y réussir et à œuvrer dans le processus de réconciliation nationale».
Fait à Abidjan, le 12 août 2011
Pour le bureau exécutif
national de l’IRP,
P/O, Dadouo Claude SN
chargé de la formation
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