Kouadio Konan Bertin dit Kkb, président national de la jeunesse du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (JPdci) annonce qu’il se rend bientôt dans la région du Bas-Sassandra pour mettre fin à une bataille de leadership qui menace la cohésion du parti.
Quel enseignement peut-on tirer du séminaire que vous venez d’organiser à Grand-Bassam ?
La première et grande leçon que j’en tire, c’est cette maturité des jeunes. C’est un bon signe. Tant qu’il y aura des Ivoiriens capables de discernements, le Pdci vivra. Désormais, il faut que nos mentalités changent et accompagnent les exigences du moment. Nos devanciers ont créé le Pdci. Ils ont combattu avec cet instrument pour libérer l’Ivoirien du joug colonial pour son affirmation, ils ont bâti la Côte d’Ivoire pour nous aider à accéder à la connaissance et d’en faire un havre de paix, une référence. Notre devoir à nous, c’est de pérenniser, l’œuvre de nos devanciers.
Le coordonnateur départemental de la JPdci de San-Pedro a été démis de ses fonctions par un groupe de jeunes. Quelle appréciation faites-vous de la situation ?
C’est le président national que je suis qui nomme et qui démets ses coordonnateurs. Pour l’heure, je n’ai pas souvenance d’avoir démis un seul coordonnateur sur l’ensemble du territoire national. J’ai eu vent de ce qu’il y a quelques difficultés à San-Pedro mais il n’y a pas de problème au Pdci qui n’ait pas de solution.
Que proposez- vous pour dénouer cette crise ?
Croyez-moi, j’irai à San-Pedro pour ramener l’ordre et le calme. Je l’ai déjà fait à San-Pedro, d’ailleurs. Ce n’est pas la première fois. J’irai à San-Pedro pour que le délégué Georges Denise, délégué départemental du Pdci dans la région dispose de tout son monde pour aller aux prochaines batailles.
Entretien réalisé par Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
Keh François, coordonnateur JPdci du Bas-Sassandra : «Je suis à la barre»
Ce n’est plus la grande entente entre Keh François, coordonnateur de la jeunesse du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (JPdci) du Bas-Sassandra et le délégué départemental de San-Pedro, Georges Denise qu’il accuse d’être la cause des querelles au sein du parti dans la cité portuaire. Dans cet entretien, Keh François déclare qu’il est toujours à la barre malgré sa destitution.
Vous avez été démis de vos fonctions et remplacé par Anoh Azion Jean-Baptiste. Quel est le motif de votre destitution ?
J’étais à Abidjan pour préparer le séminaire organisé par les jeunes du Pdci à Grand-Bassam, les 12, 13 et14 août. C’est donc depuis Abidjan que j’ai appris que quelques jeunes se seraient réunis pour dire que j’ai été démis de mes fonctions de coordonnateur régional JPdci du Bas-Sassandra. Notre parti est régi par des statuts et règlement. C’est une formation politique qui a ses règlements auxquels chacun a adhéré. Donc, ce n’est pas un syndicat pour dire qu’on convoque une assemblée générale quand on veut et n’importe comment.
Que vous reprochent-ils ?
Il s’agit d’un problème entre le délégué, Georges Denise et moi. Mon délégué est pour moi un ainé, un père auprès de qui je prends souvent des conseils en cas de difficultés. Cette année, il veut être candidat aux différentes élections locales. Il veut être candidat à la fois aux législatives, aux municipales et aux conseils généraux. C’est un secret de Polichinelle à San-Pedro. Je lui ai dit que quand on fait la politique, il faut savoir sortir. Cela dit, le poste de Conseil général qu’il veut briguer contre vents et marées, il doit le céder aux jeunes cadres du parti qui, depuis des années convoitent des postes. L’heure est venue pour nous de nous présenter. Nous allons l’aider à briguer le poste de députation commune de San-Pedro. Ce qu’il n’entend pas de cette oreille. C’est vrai qu’il n’est pas sur ma plate-bande parce que je ne suis pas dans sa circonscription. Moi, je veux être député à San-Pedro sous-préfecture d’où je suis originaire. Mais je lui demande de choisir un seul poste : la députation. Il est l’instigateur des dissensions au sein du parti. C’est lui qui a rassemblé les jeunes. J’ai appris par voie de presse que cette décision émane de 36 secrétaires de section sur 38 que compte le département. Il n’en est rien. Parce que moi je couvre tout le département de San-Pedro. Ce n’est qu’une minorité de jeunes de la commune, à la solde de Georges Denise qui s’est réunie. Je suis à la barre. D’ailleurs, les jeunes s’apprêtent à me réserver un accueil chaleureux à mon retour à San-Pedro.
On vous accuse pourtant d’avoir un esprit de tribalisme et d’être indiscipliné…
On ne peut pas me traiter de tribaliste. En 2002, j’étais pratiquement le directeur de campagne de la candidature du délégué Georges Denise au poste de Conseil général. Nous avons été battus au quartier Kroumen chez les autochtones. Le problème, c’est que le délégué ne s’entend pas avec les cadres de San-Pedro. Entre lui et le ministre Nabo Clément, le torchon brûle. Notre division nous à fait perdre les élections à San-Pedro. Il ne veut pas me voir échanger avec Nabo Clément qui, lui, est un frère. Si j’ai commis une faute grave, c’est le président Konan Kouadio Bertin qui peut me démettre. Je suis pleinement dans mes fonctions de coordonnateur JPdci régional.
N’est-ce pas à un conflit de générations qu’on assiste dans le Bas-Sassandra ?
Ce n’est pas un conflit de générations. A San-Pedro, nous avons perdu les élections de 2010 de façon lamentable à cause des querelles au sein du parti à San-Pedro. Je demande à la direction du parti de veiller au grain. Le comportement de nos délégués a fait qu’on a perdu les élections en 2002.
Entretien réalisé par Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
Quel enseignement peut-on tirer du séminaire que vous venez d’organiser à Grand-Bassam ?
La première et grande leçon que j’en tire, c’est cette maturité des jeunes. C’est un bon signe. Tant qu’il y aura des Ivoiriens capables de discernements, le Pdci vivra. Désormais, il faut que nos mentalités changent et accompagnent les exigences du moment. Nos devanciers ont créé le Pdci. Ils ont combattu avec cet instrument pour libérer l’Ivoirien du joug colonial pour son affirmation, ils ont bâti la Côte d’Ivoire pour nous aider à accéder à la connaissance et d’en faire un havre de paix, une référence. Notre devoir à nous, c’est de pérenniser, l’œuvre de nos devanciers.
Le coordonnateur départemental de la JPdci de San-Pedro a été démis de ses fonctions par un groupe de jeunes. Quelle appréciation faites-vous de la situation ?
C’est le président national que je suis qui nomme et qui démets ses coordonnateurs. Pour l’heure, je n’ai pas souvenance d’avoir démis un seul coordonnateur sur l’ensemble du territoire national. J’ai eu vent de ce qu’il y a quelques difficultés à San-Pedro mais il n’y a pas de problème au Pdci qui n’ait pas de solution.
Que proposez- vous pour dénouer cette crise ?
Croyez-moi, j’irai à San-Pedro pour ramener l’ordre et le calme. Je l’ai déjà fait à San-Pedro, d’ailleurs. Ce n’est pas la première fois. J’irai à San-Pedro pour que le délégué Georges Denise, délégué départemental du Pdci dans la région dispose de tout son monde pour aller aux prochaines batailles.
Entretien réalisé par Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
Keh François, coordonnateur JPdci du Bas-Sassandra : «Je suis à la barre»
Ce n’est plus la grande entente entre Keh François, coordonnateur de la jeunesse du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (JPdci) du Bas-Sassandra et le délégué départemental de San-Pedro, Georges Denise qu’il accuse d’être la cause des querelles au sein du parti dans la cité portuaire. Dans cet entretien, Keh François déclare qu’il est toujours à la barre malgré sa destitution.
Vous avez été démis de vos fonctions et remplacé par Anoh Azion Jean-Baptiste. Quel est le motif de votre destitution ?
J’étais à Abidjan pour préparer le séminaire organisé par les jeunes du Pdci à Grand-Bassam, les 12, 13 et14 août. C’est donc depuis Abidjan que j’ai appris que quelques jeunes se seraient réunis pour dire que j’ai été démis de mes fonctions de coordonnateur régional JPdci du Bas-Sassandra. Notre parti est régi par des statuts et règlement. C’est une formation politique qui a ses règlements auxquels chacun a adhéré. Donc, ce n’est pas un syndicat pour dire qu’on convoque une assemblée générale quand on veut et n’importe comment.
Que vous reprochent-ils ?
Il s’agit d’un problème entre le délégué, Georges Denise et moi. Mon délégué est pour moi un ainé, un père auprès de qui je prends souvent des conseils en cas de difficultés. Cette année, il veut être candidat aux différentes élections locales. Il veut être candidat à la fois aux législatives, aux municipales et aux conseils généraux. C’est un secret de Polichinelle à San-Pedro. Je lui ai dit que quand on fait la politique, il faut savoir sortir. Cela dit, le poste de Conseil général qu’il veut briguer contre vents et marées, il doit le céder aux jeunes cadres du parti qui, depuis des années convoitent des postes. L’heure est venue pour nous de nous présenter. Nous allons l’aider à briguer le poste de députation commune de San-Pedro. Ce qu’il n’entend pas de cette oreille. C’est vrai qu’il n’est pas sur ma plate-bande parce que je ne suis pas dans sa circonscription. Moi, je veux être député à San-Pedro sous-préfecture d’où je suis originaire. Mais je lui demande de choisir un seul poste : la députation. Il est l’instigateur des dissensions au sein du parti. C’est lui qui a rassemblé les jeunes. J’ai appris par voie de presse que cette décision émane de 36 secrétaires de section sur 38 que compte le département. Il n’en est rien. Parce que moi je couvre tout le département de San-Pedro. Ce n’est qu’une minorité de jeunes de la commune, à la solde de Georges Denise qui s’est réunie. Je suis à la barre. D’ailleurs, les jeunes s’apprêtent à me réserver un accueil chaleureux à mon retour à San-Pedro.
On vous accuse pourtant d’avoir un esprit de tribalisme et d’être indiscipliné…
On ne peut pas me traiter de tribaliste. En 2002, j’étais pratiquement le directeur de campagne de la candidature du délégué Georges Denise au poste de Conseil général. Nous avons été battus au quartier Kroumen chez les autochtones. Le problème, c’est que le délégué ne s’entend pas avec les cadres de San-Pedro. Entre lui et le ministre Nabo Clément, le torchon brûle. Notre division nous à fait perdre les élections à San-Pedro. Il ne veut pas me voir échanger avec Nabo Clément qui, lui, est un frère. Si j’ai commis une faute grave, c’est le président Konan Kouadio Bertin qui peut me démettre. Je suis pleinement dans mes fonctions de coordonnateur JPdci régional.
N’est-ce pas à un conflit de générations qu’on assiste dans le Bas-Sassandra ?
Ce n’est pas un conflit de générations. A San-Pedro, nous avons perdu les élections de 2010 de façon lamentable à cause des querelles au sein du parti à San-Pedro. Je demande à la direction du parti de veiller au grain. Le comportement de nos délégués a fait qu’on a perdu les élections en 2002.
Entretien réalisé par Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam