Au cours d’une cérémonie organisée en son honneur, dimanche dernier, à Yamoussoukro, a regretté de n’avoir pas toujours été un prophète chez lui.
«Ça fait chaud au cœur de voir que lorsqu’on s’engage dans une responsabilité aussi importante, on n’est pas seul, on a avec soi ses parents», a déclaré, dimanche dernier, Charles Konan Banny visiblement heureux. En effet, à l’initiative du vice-gouverneur Octave Ettien Koffi, Yamoussoukro dans sa diversité ethnique, politique et sociale s’était réuni pour célébrer l’enfant du pays nommé par le président Ouattara à la tête de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr). « Je l’ai toujours dit, il est bon d’être ensemble. Je n’ai pas toujours été entendu ni écouté. Il est bon d’être ensemble ! Il est même mieux d’être ensemble ! Vous le démontrez aujourd’hui, nous sommes bien ensemble… », a poursuivi le président de la Cdvr. Mais, comme la commission n’est pas encore entièrement constituée, il n’a pas voulu s’étendre sur son mode opératoire. Toutefois, dira-t-il, ce « mode opératoire tournera autour des trois mots : dialogue, arme des forts, selon Félix Houphouet-Boigny. Vérité au sens où nous voulons mettre fin à la période de mensonge qui a trop régné trop longtemps dans ce pays. (…) Ensuite, la réconciliation, passerelle indispensable pour aller vers la terre promise qu’est la paix. » Pour réussir sa tâche, explique le président Charles Konan Banny, la commission a besoin du soutien de tous « car la réconciliation n’est pas de la théorie mais une réalité. Qui se construit dans le voisinage immédiat lorsqu’on a aplani tous les malentendus qui ont pu s’introduire dans le bon voisinage.»
Il faut, ajoute-t-il, «des moyens qui passent par la repentance, c’est-à-dire la reconnaissance de la faute commise. C’est cette repentance-là qui nous permettra d’arriver au pardon. La commission sera un tribunal du pardon, celui qui fera tout pour que le pardon s’installe dans les cœurs, cependant ne sera pas synonyme d’impunité. La commission n’est pas juge, la commission sera-là pour aplanir les aspérités à partir de la restitution de la vérité ».
Pour lui, il ne peut pas y avoir de réconciliation, donc de recherche de paix sans que les enfants de Yamoussoukro soient aux premiers rangs pour « dire qu’à travers la responsabilité qui a été confiée à un fils de Yamoussoukro, tous les parents, tous les habitants de cette région considèrent que s’il y a honneur, cet honneur rejaillit sur eux, s’il y a responsabilité, les habitants de Yamoussoukro considèrent qu’ils doivent prendre leur part».
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
«Ça fait chaud au cœur de voir que lorsqu’on s’engage dans une responsabilité aussi importante, on n’est pas seul, on a avec soi ses parents», a déclaré, dimanche dernier, Charles Konan Banny visiblement heureux. En effet, à l’initiative du vice-gouverneur Octave Ettien Koffi, Yamoussoukro dans sa diversité ethnique, politique et sociale s’était réuni pour célébrer l’enfant du pays nommé par le président Ouattara à la tête de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr). « Je l’ai toujours dit, il est bon d’être ensemble. Je n’ai pas toujours été entendu ni écouté. Il est bon d’être ensemble ! Il est même mieux d’être ensemble ! Vous le démontrez aujourd’hui, nous sommes bien ensemble… », a poursuivi le président de la Cdvr. Mais, comme la commission n’est pas encore entièrement constituée, il n’a pas voulu s’étendre sur son mode opératoire. Toutefois, dira-t-il, ce « mode opératoire tournera autour des trois mots : dialogue, arme des forts, selon Félix Houphouet-Boigny. Vérité au sens où nous voulons mettre fin à la période de mensonge qui a trop régné trop longtemps dans ce pays. (…) Ensuite, la réconciliation, passerelle indispensable pour aller vers la terre promise qu’est la paix. » Pour réussir sa tâche, explique le président Charles Konan Banny, la commission a besoin du soutien de tous « car la réconciliation n’est pas de la théorie mais une réalité. Qui se construit dans le voisinage immédiat lorsqu’on a aplani tous les malentendus qui ont pu s’introduire dans le bon voisinage.»
Il faut, ajoute-t-il, «des moyens qui passent par la repentance, c’est-à-dire la reconnaissance de la faute commise. C’est cette repentance-là qui nous permettra d’arriver au pardon. La commission sera un tribunal du pardon, celui qui fera tout pour que le pardon s’installe dans les cœurs, cependant ne sera pas synonyme d’impunité. La commission n’est pas juge, la commission sera-là pour aplanir les aspérités à partir de la restitution de la vérité ».
Pour lui, il ne peut pas y avoir de réconciliation, donc de recherche de paix sans que les enfants de Yamoussoukro soient aux premiers rangs pour « dire qu’à travers la responsabilité qui a été confiée à un fils de Yamoussoukro, tous les parents, tous les habitants de cette région considèrent que s’il y a honneur, cet honneur rejaillit sur eux, s’il y a responsabilité, les habitants de Yamoussoukro considèrent qu’ils doivent prendre leur part».
Ousmane Diallo à Yamoussoukro