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Politique Publié le jeudi 18 août 2011 | Nord-Sud

Dabakala/Billon prône la cohésion sociale

© Nord-Sud Par Aristide
Visite de travail au Nigeria: le Président Alassane Ouattara à Abuja
Dimanche 31 juillet et lundi 1er Aout 2011. Abuja (Nigeria). Le président de la République a tenu a remercier son homologue, Goodluck Jonathan pour son implication dans la résolution de la crise post-électorale ivoirienne. Photo: le president de la Chambre de commerce et d`industrie, Jean-Louis Billon
Le maire de Dabakala, Jean-Louis Billon, a appelé, récemment, au cours de la 3ème session du conseil municipal, ses administrés à emprunter le chemin de la réconciliation et surtout de la cohésion sociale mise à mal par la crise post-électorale. Il a saisi cette occasion pour condamner l’attitude de certains de ses administrés qui, pendant cette crise, ont menacé certains fonctionnaires en poste dans la région. Il a évoqué le cas du sous-préfet central, Vincent Haoutou qui a été, à plusieurs reprises, victime de paroles discourtoises. Une attitude que le maire a déplorée. Aussi, au nom du conseil municipal et des populations, il a demandé au sous-préfet, présent dans la salle de réunion, de pardonner la passion de certain de ses administrés qu’il a qualifiée d’imbécilité. « Pour rien, notre région a suffisamment souffert des différences politiques », a déploré Jean-Louis Billon. Cependant, il a apprécié le fait que l’administration soit progressivement en train de se mettre en place sur l’ensemble du territoire national et espère que très bientôt, il y aura de nouvelles affectations de policiers et de gendarmes à Dabakala. A ce sujet, le maire a recommandé à ses administrés de leur réserver un accueil chaleureux et de les respecter. Parce que l’Etat de droit, a-t-il prévenu, est en train de se mettre en place. Prenant la parole, le sous-préfet central de Dabakala, Vincent Haoutou a accepté le pardon des populations. «Je suis un fonctionnaire affecté à Dabakala. Ma présence ici justifie le pardon que j’ai pour les uns et les autres. Nous sommes dans un processus de réconciliation ; il n’y a donc pas de raison pour que je ne puisse pas pardonner», a-t-il clamé. Notons que pour les trois années 2011, 2012 et 2013 le programme triennal présenté par le conseil municipal a pris en compte 13 projets à caractère socio-économique et éducatif d’un montant de 107.884.000f. Concernant le budget primitif, au titre de l’année 2011, il a été évalué à 94.794.000f avec 46.910.000f comme ressources de fonctionnement.

Denis Koné, envoyé
spécial à Dabakala
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