Le Projet d’assistance post-conflit et l’Agence nationale de gestion des routes ont signé une convention en vue de l’entretien de la voirie dans le district d’Abidjan. Créant ainsi cinq mille emplois pour des ex-combattants, des individus associés aux conflits et des jeunes à risque sur une période d’un an.
Ce sont d’ex-combattants, des individus associés au conflit et des jeunes à risque (sans emploi) qui seront contents. Cinq mille emplois sont disponibles pour eux afin d’entretenir mille kms de voirie dans le district d’Abidjan. Le projet s’inscrit dans le cadre d’une convention de 4,4 milliards Fcaf signée, hier à la primature, entre le Projet d’assistance post-conflit (Papc) et l’Agence nationale de gestion des routes (Ageroute). Les recrues auront à débrousser les accotements, à colmater les nids-de-poule, à curer les ouvrages de drainage, à désensabler et à balayer les chaussées et à entretenir les espaces verts. Cent brigades de vingt-cinq jeunes chacune seront formées par l’Ageroute et travailleront sur une période de douze mois. Le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, représentant le Premier ministre, a confié que « l’occupation saine des jeunes dans un contexte post-conflit est un défi majeur du gouvernement ». C’est pourquoi il a salué le bailleur de fonds, la Banque mondiale, pour son appui. Il a souligné que, dès le mois de septembre, on devrait voir dans les communes concernées (Abobo, Yopougon, Attécoubé, Koumassi, Marcory, Port-Bouët, Adjamé et Anyama) des jeunes en train de faire des travaux d’assainissement. Selon Philippe Koffi, le coordonnateur national du Papc, son organisation travaille depuis 2008 sur trois axes principaux, à savoir la réinsertion économique, l’appui au processus d’identification et la réhabilitation communautaire. La présente convention, a-t-il indiqué, s’inscrit dans le second volet. Il a indiqué qu’elle sera exécutée par la méthode des travaux à haute intensité de main d’œuvre (Thimo). Pour assurer une possibilité de réinsertion durable aux bénéficiaires, Philippe Koffi a confié que le Papc les accompagnera à travers un appui financier et un processus d’incitation à l’épargne. Au bout duquel, a-t-il indiqué, ils pourront réaliser une activité économique. « Le véritable enjeu de notre projet, a-t-il souligné, c’est la réinsertion durable ». Le ministre chargé des ex-combattants et des victimes de guerre, Babaud Darret, a assuré qu’ « il n’y aura pas de discrimination » dans la sélection des bénéficiaires. Il a réitéré la promesse du gouvernement qu’aucun ex-combattant ne sera oublié dans la réinsertion. En plus de la présente convention, des avenants seront signés pour les précédentes afin de permettre dans les prochains mois la réinsertion de 3740 jeunes.
Bamba K. Inza
Ce sont d’ex-combattants, des individus associés au conflit et des jeunes à risque (sans emploi) qui seront contents. Cinq mille emplois sont disponibles pour eux afin d’entretenir mille kms de voirie dans le district d’Abidjan. Le projet s’inscrit dans le cadre d’une convention de 4,4 milliards Fcaf signée, hier à la primature, entre le Projet d’assistance post-conflit (Papc) et l’Agence nationale de gestion des routes (Ageroute). Les recrues auront à débrousser les accotements, à colmater les nids-de-poule, à curer les ouvrages de drainage, à désensabler et à balayer les chaussées et à entretenir les espaces verts. Cent brigades de vingt-cinq jeunes chacune seront formées par l’Ageroute et travailleront sur une période de douze mois. Le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, représentant le Premier ministre, a confié que « l’occupation saine des jeunes dans un contexte post-conflit est un défi majeur du gouvernement ». C’est pourquoi il a salué le bailleur de fonds, la Banque mondiale, pour son appui. Il a souligné que, dès le mois de septembre, on devrait voir dans les communes concernées (Abobo, Yopougon, Attécoubé, Koumassi, Marcory, Port-Bouët, Adjamé et Anyama) des jeunes en train de faire des travaux d’assainissement. Selon Philippe Koffi, le coordonnateur national du Papc, son organisation travaille depuis 2008 sur trois axes principaux, à savoir la réinsertion économique, l’appui au processus d’identification et la réhabilitation communautaire. La présente convention, a-t-il indiqué, s’inscrit dans le second volet. Il a indiqué qu’elle sera exécutée par la méthode des travaux à haute intensité de main d’œuvre (Thimo). Pour assurer une possibilité de réinsertion durable aux bénéficiaires, Philippe Koffi a confié que le Papc les accompagnera à travers un appui financier et un processus d’incitation à l’épargne. Au bout duquel, a-t-il indiqué, ils pourront réaliser une activité économique. « Le véritable enjeu de notre projet, a-t-il souligné, c’est la réinsertion durable ». Le ministre chargé des ex-combattants et des victimes de guerre, Babaud Darret, a assuré qu’ « il n’y aura pas de discrimination » dans la sélection des bénéficiaires. Il a réitéré la promesse du gouvernement qu’aucun ex-combattant ne sera oublié dans la réinsertion. En plus de la présente convention, des avenants seront signés pour les précédentes afin de permettre dans les prochains mois la réinsertion de 3740 jeunes.
Bamba K. Inza