Jean-Marie Fontaine ( colonel de l’armée française), coopté pour diriger la société de sécurité privée Risk, anciennement patron de Bip-Assistance pendant une dizaine d’années, Laurent Alvares, adjudant dans la Légion étrangère française, qui aurait joué un rôle capital dans la chute de Laurent Gbagbo le 11 avril 2011, à qui doivent échoir les rênes de l’entreprise « Vision » et Jean-Grégoire Charon, colonel et ancien formation à l’Ecole de la gendarmerie nationale, ont été arrêtés, samedi 20 août 2011 et conduits à la Garde Républicaine à Treichville où ils ont été interrogés pendant plusieurs heures, avant d’être relaxés aux environs de 23 h Gmt. Jean-Grégoire Charon a été arrêté au siège de l’entreprise ``Vision`` à Port Bouët alors qu`il venait, selon nos sources, de récupérer à Sofia Airlines à l`aéroport Félix Houphouët Boigny, 41000 dollars (25 millions de Fcfa), en vue de payer les fournisseurs de cette société, également propirété, selon nos sources, de Fréderic Lafont. Le second colonel Jean Marie Fontaine, a, lui, été interpellé dans les locaux de la société de sécurité « vision ». Le troisième, le légionnaire adjudant Laurent Alvarès, a été interpellé par les mêmes forces de sécurité au sortir de l`aéroport international Houphouët-Boigny à Abidjan en fin d`après-midi. La société « Vision » qui appartient à Fréderic Lafont, était dirigée par son épouse, une ivoiro-française. Selon des informations obtenues, ces trois « gaillards » auraient des liens professionnels avec Fréderic Lafont, patron de l’entreprise de gardiennage Risk, qui avait eu maille à partir avec les nouvelles autorités ivoiriennes, pour tentatives présumées d’activités subversives. Ce qui avait entrainé son départ précipité de la Côte d’Ivoire depuis quelques mois. Pour reprendre la main, M. Lafont, par ailleurs patron de « Sofia-Airlines », une société de transport aérien desservant les lignes intérieures ivoiriennes, a fait appel à ces trois militaires français. Les conditions de leur interpellation demeurent encore ambiguës. Mais des sources proches du dossier avancent que ces trois militaires français sont dans la ligne de mire de « sécurocrates » de la République. Ils ont été conduits à la caserne de la Garde Républicaine à Treichville. Les trois hommes ont été arrêtés, selon nos informations, pour "atteinte à la sûreté de l`Etat".
Mais tout de suite, la machine diplomatique se met en branle. L’ambassade de France en Côte d’Ivoire informée, saisit Paris. Le Président de la République, Alassane Ouattara qui passe ses vacances dans l’Hexagone aurait été informé de cette sombre affaire. Dans la soirée, aux environs de 23 h, les trois militaires français recouvrent la liberté. Aucune charge n’a été retenue contre eux. L’affaire n’est pas pour autant close. Le colonel Jean-Grégoire Charon a porté plainte contre le capitaine Lasko, un proche de Wattao « pour arrestation arbitraire, mauvais traitement et vol de la somme de 41 000 dollars (25 millions de Fcfa) ».
L’enquête a été confiée à la gendarmerie nationale. Notons que nous n`avons pu, malgré toutes nos tentatives, joindre le commandant Wattao pour avoir sa version des faits.
Armand B. DEPEYLA
Mais tout de suite, la machine diplomatique se met en branle. L’ambassade de France en Côte d’Ivoire informée, saisit Paris. Le Président de la République, Alassane Ouattara qui passe ses vacances dans l’Hexagone aurait été informé de cette sombre affaire. Dans la soirée, aux environs de 23 h, les trois militaires français recouvrent la liberté. Aucune charge n’a été retenue contre eux. L’affaire n’est pas pour autant close. Le colonel Jean-Grégoire Charon a porté plainte contre le capitaine Lasko, un proche de Wattao « pour arrestation arbitraire, mauvais traitement et vol de la somme de 41 000 dollars (25 millions de Fcfa) ».
L’enquête a été confiée à la gendarmerie nationale. Notons que nous n`avons pu, malgré toutes nos tentatives, joindre le commandant Wattao pour avoir sa version des faits.
Armand B. DEPEYLA