Après 15 jours de repos, les 36 ministres du gouvernement Guillaume Soro vont reprendre du service le 29 août. Avant ce retour dans les cabinets, L’Expression ouvre une lucarne sur les dossiers chauds qui attendent le gouvernement
Traité durablement le dossier de l’insécurité
Lorsqu’ils rentreront des congés, c’est certain, les ministres de l’Intérieur et de la Défense reprendront le collier de la lutte contre la grande criminalité. Car, tous les observateurs du marigot ivoirien sont d’accord que le gouvernement Ouattara doit mettre fin au règne de l’insécurité devenue le nœud gordien du retour à la normalité sur toute l’étendue du territoire.
Le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, ne croit pas si bien dire en assenant à chaque rencontre avec les gardiens de la sécurité que l’indice sécuritaire est un indicateur déterminant pour les opérateurs économiques qui veulent faire commerce en Côte d’Ivoire.
De ce fait, avec tact, il a entrepris de convaincre, avec beaucoup de minutie, les éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) en faction dans les commissariats et brigades de gendarmerie de les rétrocéder à leurs véritables propriétaires.
Par l’entregent des ministres de l’Intérieur et de la Défense, les commissariats et brigades de gendarmerie d’Abidjan Sud sont passés effectivement sous le contrôle des policiers et gendarmes.
Plusieurs autres brigades et commissariats, à l’instar du 8ème arrondissement de Cocody, au nord d’Abidjan, le seront certainement lorsque les ministres en charge de la sécurité reprendront les dossiers en main.
Mais, le jeudi 18 août, avant que le ministre de l’Intérieur ne dépose ses valises sur les bords de la Seine (France), dans son adresse devant les locataires du 4ème arrondissement de Treichville, il a refusé que son département soit le ventre mou de la reconstruction et de la renaissance de la Côte d’Ivoire nouvelle.
«La sécurisation du pays ne doit pas être le maillon faible de la reconstruction et de la renaissance de la Côte d’Ivoire. On ne pourra pas bâtir une Côte d’Ivoire forte sans une grande police, une grande gendarmerie et une grande armée. Donc, vous avez une grande responsabilité», a-t-il martelé devant ses éléments.
Le premier flic ivoirien a engagé ses hommes à mener une guerre sans merci aux bandits de grands chemins, évadés de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), qui sèment la terreur dans toutes les communes de la capitale économique ivoirienne.
Mercredi, un jour avant, le ministre l’Intérieur, Hamed Bakayoko et le ministre délégué à la Défense, Koffi Koffi Paul ont convoqué, au cabinet du premier, une réunion d’urgence.
Seul point à l’ordre du jour: lutte contre le grand banditisme. Ils ont engagé, de façon preste, tous les commandements des différentes forces de sécurité à sortir une matrice d’action stratégique pour mettre fin aux braquages et ramener la quiétude au sein de la population.
Samedi, la lutte contre le fléau est rentrée dans sa phase opérationnelle avec les rafles à grandes échelles. Pour être efficace dans cette lutte contre le grand banditisme, le gouvernement a procédé à la réhabilitation et à l’ouverture de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca).
En juillet 2010, estime le ministre de l’Intérieur, l’on a dénombré 120 braquages contre 124 en juillet 2011. Pour un pays qui sort d’une grave crise armée, souligne-t-il, on aurait craint le pire. Mais, Hamed Bakayoko, faisant cette comparaison, n’entend pas se complaire dans cette position. Car, cette proportion, à l’en croire, peut être ramenée à un niveau insignifiant.
Dans son adresse à la nation à la veille de la fête de l’indépendance, le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a demandé à ses ministre en charge de la sécurité de redoubler d’effort pour traiter durablement, une fois pour toute, le problème de l’insécurité. Il est conscient, le disant, que son programme ne pourra être un succès que si le volet sécuritaire suit.
K. Marras. D
Traité durablement le dossier de l’insécurité
Lorsqu’ils rentreront des congés, c’est certain, les ministres de l’Intérieur et de la Défense reprendront le collier de la lutte contre la grande criminalité. Car, tous les observateurs du marigot ivoirien sont d’accord que le gouvernement Ouattara doit mettre fin au règne de l’insécurité devenue le nœud gordien du retour à la normalité sur toute l’étendue du territoire.
Le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, ne croit pas si bien dire en assenant à chaque rencontre avec les gardiens de la sécurité que l’indice sécuritaire est un indicateur déterminant pour les opérateurs économiques qui veulent faire commerce en Côte d’Ivoire.
De ce fait, avec tact, il a entrepris de convaincre, avec beaucoup de minutie, les éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) en faction dans les commissariats et brigades de gendarmerie de les rétrocéder à leurs véritables propriétaires.
Par l’entregent des ministres de l’Intérieur et de la Défense, les commissariats et brigades de gendarmerie d’Abidjan Sud sont passés effectivement sous le contrôle des policiers et gendarmes.
Plusieurs autres brigades et commissariats, à l’instar du 8ème arrondissement de Cocody, au nord d’Abidjan, le seront certainement lorsque les ministres en charge de la sécurité reprendront les dossiers en main.
Mais, le jeudi 18 août, avant que le ministre de l’Intérieur ne dépose ses valises sur les bords de la Seine (France), dans son adresse devant les locataires du 4ème arrondissement de Treichville, il a refusé que son département soit le ventre mou de la reconstruction et de la renaissance de la Côte d’Ivoire nouvelle.
«La sécurisation du pays ne doit pas être le maillon faible de la reconstruction et de la renaissance de la Côte d’Ivoire. On ne pourra pas bâtir une Côte d’Ivoire forte sans une grande police, une grande gendarmerie et une grande armée. Donc, vous avez une grande responsabilité», a-t-il martelé devant ses éléments.
Le premier flic ivoirien a engagé ses hommes à mener une guerre sans merci aux bandits de grands chemins, évadés de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), qui sèment la terreur dans toutes les communes de la capitale économique ivoirienne.
Mercredi, un jour avant, le ministre l’Intérieur, Hamed Bakayoko et le ministre délégué à la Défense, Koffi Koffi Paul ont convoqué, au cabinet du premier, une réunion d’urgence.
Seul point à l’ordre du jour: lutte contre le grand banditisme. Ils ont engagé, de façon preste, tous les commandements des différentes forces de sécurité à sortir une matrice d’action stratégique pour mettre fin aux braquages et ramener la quiétude au sein de la population.
Samedi, la lutte contre le fléau est rentrée dans sa phase opérationnelle avec les rafles à grandes échelles. Pour être efficace dans cette lutte contre le grand banditisme, le gouvernement a procédé à la réhabilitation et à l’ouverture de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca).
En juillet 2010, estime le ministre de l’Intérieur, l’on a dénombré 120 braquages contre 124 en juillet 2011. Pour un pays qui sort d’une grave crise armée, souligne-t-il, on aurait craint le pire. Mais, Hamed Bakayoko, faisant cette comparaison, n’entend pas se complaire dans cette position. Car, cette proportion, à l’en croire, peut être ramenée à un niveau insignifiant.
Dans son adresse à la nation à la veille de la fête de l’indépendance, le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a demandé à ses ministre en charge de la sécurité de redoubler d’effort pour traiter durablement, une fois pour toute, le problème de l’insécurité. Il est conscient, le disant, que son programme ne pourra être un succès que si le volet sécuritaire suit.
K. Marras. D