Les rebelles sont entrés dans la ville de Tripoli depuis dimanche 21 août 2011, dans le cadre d’une grande offensive, baptisée « Opération Sirène », en plein Ramadan. Le temps des discours va passer pour le dirigeant libyen, qui vit ses derniers instants. La fenêtre d’opportunité n’est pas grande pour Kadhafi. Même si d’aucuns estiment que les messages actuels qu’ils passent, ont été enregistrés depuis, les rebelles mettent cependant la pression sur le guide suprême de la Jamahiriya. On ne peut tenir de tels discours et se rendre ensuite au CNT. Ou bien le numéro un libyen se suicide, se fait tuer par les siens ; ou bien il meurt au combat. Ce serait désastreux et pitoyable qu’il se fasse prendre comme un vulgaire prisonnier. Son fils aîné, Seif Al Islam, qui a été capturé l’apprendra à ses dépens.
De toutes les façons, les rebelles auront bien du mal à maintenir Kadhafi en vie, s’il tombe entre leurs mains. Des blogs et des tweets sur internet l’ont annoncé au Venezuela, d’autres sources en Algérie hier soir. Si tout cela est vrai, ce serait très pitoyable. Faire tant de bruits, dire tant de bravades, mener une guerre que l’on sait perdue d’avance, refuser toutes les offres de négociation pour s’entêter et puis devenir un prisonnier, un exilé, un guide déchu ! Devenir exilé et vivre enfin et finalement, ce qu’on a refusé, ce qu’on a combattu jusqu’au bout. Non, Kadhafi ne doit pas faire cela. Après Laurent Gbagbo, Ben Ali et Moubarak (qui tous deux ont eu le mérite de ne pas dire, ni faire des bravades), Kadhafi ne doit pas permettre qu’on dise que les résistants et les souverainistes africains n’ont pas le courage et le supplément d’âme des révolutionnaires de Tunisie et d’ailleurs qui s’immolent par le feu, qui défient la vie, qui défient la mort. Non, Kadhafi ne doit pas faire ça ! Même devant le feu, on le veut résistant, on le veut courageux, on le veut combatif, combattant et digne. Fier.
Dans une vraie posture de héros, et non de félon ! La mort est mieux que la honte, que l’indignité de la chute et de la déchéance, après tant de grandeur et de splendeurs!
Charles Kouassi
De toutes les façons, les rebelles auront bien du mal à maintenir Kadhafi en vie, s’il tombe entre leurs mains. Des blogs et des tweets sur internet l’ont annoncé au Venezuela, d’autres sources en Algérie hier soir. Si tout cela est vrai, ce serait très pitoyable. Faire tant de bruits, dire tant de bravades, mener une guerre que l’on sait perdue d’avance, refuser toutes les offres de négociation pour s’entêter et puis devenir un prisonnier, un exilé, un guide déchu ! Devenir exilé et vivre enfin et finalement, ce qu’on a refusé, ce qu’on a combattu jusqu’au bout. Non, Kadhafi ne doit pas faire cela. Après Laurent Gbagbo, Ben Ali et Moubarak (qui tous deux ont eu le mérite de ne pas dire, ni faire des bravades), Kadhafi ne doit pas permettre qu’on dise que les résistants et les souverainistes africains n’ont pas le courage et le supplément d’âme des révolutionnaires de Tunisie et d’ailleurs qui s’immolent par le feu, qui défient la vie, qui défient la mort. Non, Kadhafi ne doit pas faire ça ! Même devant le feu, on le veut résistant, on le veut courageux, on le veut combatif, combattant et digne. Fier.
Dans une vraie posture de héros, et non de félon ! La mort est mieux que la honte, que l’indignité de la chute et de la déchéance, après tant de grandeur et de splendeurs!
Charles Kouassi