Le président du Pdci/Rda, Henri Konan Bédié, a, le mercredi 17 Août 2011, accordé une audience à Me Kossougro Séry Emile Christophe. Toute chose qui a donné lieu à des commentaires divers. Nous avons rencontré le concerné pour qu’il éclaire les lanternes.
Quels sont les secrets de votre réconciliation avec le Pdci et son président ?
Avant d’aller à Daoukro, je n’ai pas sauté les étapes procédurières du parti. J’ai d’abord rencontré le secrétaire général du Pdci, le Pr Alphonse Djédjé Mady dans les quarante-huit heures qui ont suivi mon retour au pays afin de me réconcilier avec lui-même, puis avec son appui, avec le parti. Ensuite, cette même démarche m’a conduit vers le secrétaire général adjoint chargé de la mobilisation, le Pr. Maurice Kakou Guikahué. Quelques jours plus tard, je me suis rendu chez le vice-président du Pdci, l’actuel président du Conseil économique et social et coordinateur des délégués départementaux et communaux de l’Ouest (Bas et Haut-Sassandra), le président Zadi Kessy, pour prendre conseils. Après toutes ces démarches dans la discrétion, je suis revenu voir le secrétaire général, Mady pour lui demander d’obtenir une audience pour moi auprès du président Bédié. C’est ce qu’il a fait. Il a obtenu le rendez-vous et aidé en cela par le président de la JPdci, KKB. Selon le protocole du président Bédié, mon audience était prévue pour le mardi 16 Août et non le mercredi 17. Mais, l’information ne m’est pas parvenue tôt. Dans la nuit du mardi vers 22 heures, je me suis rendu chez le secrétaire général pour lui dire au revoir. C’est à cette occasion qu’il m’a dit qu’il avait oublié de me dire que le président m’attendait le lendemain. Vous constatez donc que je n’ai sauté aucune étape procédurière de réconciliation.
Et pourtant, certaines langues parlent de piège ?
On ne va pas à une réconciliation avec des pièges. C’est avec sincérité et le cœur blanc que j’ai tenu à rencontrer le président Bédié suite à une demande d’audience que j’ai obtenue. Le président Houphouët-Boigny, dans son message à la nation en date du 31 décembre 1991, disait et je cite: « je vous exhorte tous à préserver dans votre quête quotidienne pour la vraie paix, la paix des cœurs et des esprits. La paix dans la liberté, la paix dans l’amour. Soyons unis et solidaires…. » Fin de citation. En ce qui me concerne, j’en fais mienne et invite chaque militant du Pdci à faire autant ; évitons d’interpréter tendancieusement les actes de réconciliation auxquels nous assistons actuellement en Côte d’Ivoire en général et en particulier au Pdci.
Pourquoi êtes-vous parti avec les chefs traditionnels ?
Je l’ai fait parce que chez nous les Krou, quand vous allez à une réconciliation avec une si haute personnalité comme le président Bédié, ce sont les chefs qui vous accompagnent. Et ce sont eux qui parlent en lieu et place. C’est ainsi que je me suis fait accompagner par le chef suprême du département de Daloa, l’honorable Hobou Kallet assisté des chefs centraux des ‘’Gouro’’, ‘’Gnaboa’’, des ‘’Agni’’ de l’Indénié et du Djuablin pour ne citer que ceux-là. C’est une marque de respect et d’honneur à l’endroit de la personnalité offensée, en l’occurrence le président Aimé Henri Konan Bédié. Par ailleurs, je suis allé avec ma camera personnelle, donc privée et non une équipe de la RTI. Je le fais habituellement à chaque rencontre avec le président Bédié. Je m’applique à en garder des images pour mes souvenirs. Ce ne sont donc pas des pièges tendus au président HKB.
Comment l’entretien s’est-il passé entre le président Bédié et vous ?
Fructueux ! L’entretien l’a été. Je vous dis que tout s’est bien passé dans la franchise et le bon ton. C’était presque un tête-à-tête car seul le directeur du protocole du président, répondant au nom d’Henri, était présent. L’entretien s’est déroulé dans le bureau privé du président. Je profite de l’occasion que vous m’offrez pour réitérer au président les sincères remerciements des chefs de Daloa pour l’importante somme d’argent qu’il leur a donnée par le biais de son directeur du protocole pour leur déjeuner. J’y associe les miens non seulement pour ce qu’il a fait pour les chefs mais aussi en m’invitant comme d’habitude à sa table. Soucieux de faire route avec mes chefs, je me suis excusé. C’est pourquoi, l’on ne m’a pas vu à table à Daoukro. Le président a insisté que j’aille soigner mes relations avec les militants de base et de faire tout ce qui est humainement possible pour que le parti sorte victorieux des élections locales. J’exprime toute ma gratitude au SG du Pdci, le Pr Alphonse Djedjé Mady et au président de la JPdci, KKB, à toutes les bonnes volontés, aux cadres militants de base à Daloa grâce auxquels l’audience m’a été accordée. Je souligne au passage que je ne suis pas procureur mais, simplement avocat au barreau d’Abidjan.
Entretien réalisé par M. Ouattara
Quels sont les secrets de votre réconciliation avec le Pdci et son président ?
Avant d’aller à Daoukro, je n’ai pas sauté les étapes procédurières du parti. J’ai d’abord rencontré le secrétaire général du Pdci, le Pr Alphonse Djédjé Mady dans les quarante-huit heures qui ont suivi mon retour au pays afin de me réconcilier avec lui-même, puis avec son appui, avec le parti. Ensuite, cette même démarche m’a conduit vers le secrétaire général adjoint chargé de la mobilisation, le Pr. Maurice Kakou Guikahué. Quelques jours plus tard, je me suis rendu chez le vice-président du Pdci, l’actuel président du Conseil économique et social et coordinateur des délégués départementaux et communaux de l’Ouest (Bas et Haut-Sassandra), le président Zadi Kessy, pour prendre conseils. Après toutes ces démarches dans la discrétion, je suis revenu voir le secrétaire général, Mady pour lui demander d’obtenir une audience pour moi auprès du président Bédié. C’est ce qu’il a fait. Il a obtenu le rendez-vous et aidé en cela par le président de la JPdci, KKB. Selon le protocole du président Bédié, mon audience était prévue pour le mardi 16 Août et non le mercredi 17. Mais, l’information ne m’est pas parvenue tôt. Dans la nuit du mardi vers 22 heures, je me suis rendu chez le secrétaire général pour lui dire au revoir. C’est à cette occasion qu’il m’a dit qu’il avait oublié de me dire que le président m’attendait le lendemain. Vous constatez donc que je n’ai sauté aucune étape procédurière de réconciliation.
Et pourtant, certaines langues parlent de piège ?
On ne va pas à une réconciliation avec des pièges. C’est avec sincérité et le cœur blanc que j’ai tenu à rencontrer le président Bédié suite à une demande d’audience que j’ai obtenue. Le président Houphouët-Boigny, dans son message à la nation en date du 31 décembre 1991, disait et je cite: « je vous exhorte tous à préserver dans votre quête quotidienne pour la vraie paix, la paix des cœurs et des esprits. La paix dans la liberté, la paix dans l’amour. Soyons unis et solidaires…. » Fin de citation. En ce qui me concerne, j’en fais mienne et invite chaque militant du Pdci à faire autant ; évitons d’interpréter tendancieusement les actes de réconciliation auxquels nous assistons actuellement en Côte d’Ivoire en général et en particulier au Pdci.
Pourquoi êtes-vous parti avec les chefs traditionnels ?
Je l’ai fait parce que chez nous les Krou, quand vous allez à une réconciliation avec une si haute personnalité comme le président Bédié, ce sont les chefs qui vous accompagnent. Et ce sont eux qui parlent en lieu et place. C’est ainsi que je me suis fait accompagner par le chef suprême du département de Daloa, l’honorable Hobou Kallet assisté des chefs centraux des ‘’Gouro’’, ‘’Gnaboa’’, des ‘’Agni’’ de l’Indénié et du Djuablin pour ne citer que ceux-là. C’est une marque de respect et d’honneur à l’endroit de la personnalité offensée, en l’occurrence le président Aimé Henri Konan Bédié. Par ailleurs, je suis allé avec ma camera personnelle, donc privée et non une équipe de la RTI. Je le fais habituellement à chaque rencontre avec le président Bédié. Je m’applique à en garder des images pour mes souvenirs. Ce ne sont donc pas des pièges tendus au président HKB.
Comment l’entretien s’est-il passé entre le président Bédié et vous ?
Fructueux ! L’entretien l’a été. Je vous dis que tout s’est bien passé dans la franchise et le bon ton. C’était presque un tête-à-tête car seul le directeur du protocole du président, répondant au nom d’Henri, était présent. L’entretien s’est déroulé dans le bureau privé du président. Je profite de l’occasion que vous m’offrez pour réitérer au président les sincères remerciements des chefs de Daloa pour l’importante somme d’argent qu’il leur a donnée par le biais de son directeur du protocole pour leur déjeuner. J’y associe les miens non seulement pour ce qu’il a fait pour les chefs mais aussi en m’invitant comme d’habitude à sa table. Soucieux de faire route avec mes chefs, je me suis excusé. C’est pourquoi, l’on ne m’a pas vu à table à Daoukro. Le président a insisté que j’aille soigner mes relations avec les militants de base et de faire tout ce qui est humainement possible pour que le parti sorte victorieux des élections locales. J’exprime toute ma gratitude au SG du Pdci, le Pr Alphonse Djedjé Mady et au président de la JPdci, KKB, à toutes les bonnes volontés, aux cadres militants de base à Daloa grâce auxquels l’audience m’a été accordée. Je souligne au passage que je ne suis pas procureur mais, simplement avocat au barreau d’Abidjan.
Entretien réalisé par M. Ouattara