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Politique Publié le jeudi 25 août 2011 | Nord-Sud

5 mois après sa chute du pouvoir, Le Fpi sur les ruines de ses sites

Une délégation du Front populaire ivoirien (Fpi) était, hier, en visite sur les sites de ses patrimoines saccagés, pendant la crise post-électorale. Débutée en début de matinée au Qg situé à Attoban de l’ex-Majorité présidentielle, la visite a pris fin à la mi-journée au siège national du parti à Marcory. Mais la tournée a été émaillée d’un incident. Car, les éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) qui occupent le siège de la Refondation, éditeur du confrère Notre Voie, ont éconduit les ‘’frontistes‘’ de ces lieux. « C’est un malentendu, mais l’incident est clos », observera Jean Gervais Tchéidé, secrétaire national chargé des finances et du patrimoine, guide à l’occasion. Lors du point-presse qu’il a animé sur les décombres du siège national, il explique : « les militaires qui l’occupent nous ont rétorqué qu’ils n’ont pas été informés ». Il parle ainsi des « dispositions » prises, selon lui, par la direction intérimaire du parti, en vue d’informer les autorités de la visite. Second couac, les Frci avaient dans un premier temps interpellé le caméraman du groupe avant de lâcher prise. Elles lui ont reproché d’avoir filmé sans autorisation préalable les locaux de Notre Voie, sis à la Riviera Palmeraie. En effet, si l’ex-ministre de la Défense, Michel Amani N’guessan et ses ‘’camarades‘’ ont obtenu la libération du caméraman après une dizaine de minutes de pourparlers sur place, c’est à l’état-major des Armées qu’il poursuivra les négociations au sujet de la caméra, confisquée. En vain. Marthe Amon Agoh, 1ère vice-présidente de l’Assemblée nationale, le député de Nassian Kouakou Kra, Tapé Kipré, Barthélémie Gnépa, Dr Augustin Guéhoun, Eugène Djué, Innocent Akoi … auront somme toute eu une idée de l’état des sites cités. Le siège national est maintenant un bâtiment vide et désert, son contenu, ses fenêtres et sa toiture ayant été emportés. Le Qg n’est plus qu’un duplex qui ‘’immerge‘’ dans de hautes herbes. A la place du mobilier, du sanitaire et des installations électriques, une paperasse éparpillée jonche le plancher, dans les deux édifices. Un huissier a pu en faire le constat. « Nous avons fait un constat, nous en rendrons compte à la direction du parti », a indiqué M. Tchéidé. Qui a mentionné la volonté du Fpi de réhabiliter ses locaux en vue de les occuper à nouveau puisque, dira-t-il, aucun acte administratif ne lui interdit de le faire.
B.I.
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