Une délégation des refondateurs a visité hier le patrimoine du parti bleu pillé et saccagé lors de la crise postélectorale, en vue de sa réhabilitation.
Le Fpi pleure son patrimoine
Une forte délégation du Front populaire ivoirien (Fpi) a fait, hier, la visite du patrimoine du parti bleu saccagé lors de la crise. La délégation s’est rendue sur les ruines du quartier général (QG) de campagne de l’ex-président Laurent Gbagbo, sis à Angré ; du siège de Notre Voie, quotidien de la refondation à la Riviera palmeraie et de celui du parti en zone 4. Cette visite, initiative des secrétariats nationaux du Fpi chargés des finances, du patrimoine et celui de l’administration a débuté par le QG de campagne. Un QG de campagne entièrement mis à sac. Portails, portes, fenêtres, sanitaires, installations électriques, carreaux et équipements de bureau, tout a été emporté. Trainent sur les lieux des amas de feuilles et des brides de vitres. Les locaux sont entièrement plongés dans une broussaille qui domine les lieux. Le décor est le même au siège du parti où trainent dans les amas d’ordures des photos historiques du président déchu brandissant les deux doigts en l’air. Bien avant le début de la visite, Tchéidé Jean Gervais, secrétaire national chargé du patrimoine et des finances chef de la délégation, a situé le sens de cette tournée de constatation : «Nous sommes venus faire le point du patrimoine de notre parti et songer à passer éventuellement aux réparations», a-t-il dit. En compagnie d’un huissier de justice, la délégation promet se réunir aujourd’hui avec la direction du parti bleu pour décider de la suite à donner aux saccages de ces différents sites visités. Cette étape achevée, cap sur le siège de Notre Voie, sis à la Riviera-Palmeraie. Bien avant le démarrage du cortège le Dr. Guehoun exprime ses inquiétudes quant à l’opportunité de visiter le siège du quotidien bleu. Vu que les lieux sont encore occupés par les éléments Frci du commandant Morou Ouattara. «Allons-y, s’ils ne veulent pas qu’on entre, on quitte les lieux», rassure le chef de délégation. Marthe Ago, première vice-présidente de l’Assemblée nationale, Eugène Djué, Augustin Guéhoun, le député Kouakou Kra, les têtes fortes de la délégation et le car des journalistes s’ébranlent vers le second site. Juste après le siège de l’autre quotidien bleu (Le Temps), Tchéidé Jean marque un arrêt. Le temps de désigner la personne qui doit prendre le devant du cortège pour «affronter» les Frci basés à Notre Voire. Les volontaires ne sont pas assez. Le leader de la galaxie patriotique, Eugène Djué brise la peur qui gagne le cortège et se positionne en ligne de «front». Sur les lieux, l’accès au portail du journal se fait sans grande difficulté face à des Frci qui ne s’expliquent pas encore cette «invasion» massive. Très vite les visiteurs du jour sont stoppés dans leur progression et sommés par le caporal Hien de prendre contact avec la hiérarchie militaire. Les militaires qui occupent les lieux vident les visiteurs indésirables de l’enceinte du journal. Après cet incident, le cortège met le cap sur le siège du parti sis à marcory zone 4. «Nous avons fait tout ce tour au moment où la tension a un peu baissé dans l’intension de réhabiliter ce qui nous appartient et qui a été détruit. Nous allons déposer les devis de réhabilitation à la direction du parti. Aucun acte administratif ne nous a signifié que ces bâtiments ont été réquisitionnés, donc nos allons les réparer et les remettre au service de notre parti», a situé Tchéidé Jean Gervais.
Sam-Wakouboué
Le Fpi pleure son patrimoine
Une forte délégation du Front populaire ivoirien (Fpi) a fait, hier, la visite du patrimoine du parti bleu saccagé lors de la crise. La délégation s’est rendue sur les ruines du quartier général (QG) de campagne de l’ex-président Laurent Gbagbo, sis à Angré ; du siège de Notre Voie, quotidien de la refondation à la Riviera palmeraie et de celui du parti en zone 4. Cette visite, initiative des secrétariats nationaux du Fpi chargés des finances, du patrimoine et celui de l’administration a débuté par le QG de campagne. Un QG de campagne entièrement mis à sac. Portails, portes, fenêtres, sanitaires, installations électriques, carreaux et équipements de bureau, tout a été emporté. Trainent sur les lieux des amas de feuilles et des brides de vitres. Les locaux sont entièrement plongés dans une broussaille qui domine les lieux. Le décor est le même au siège du parti où trainent dans les amas d’ordures des photos historiques du président déchu brandissant les deux doigts en l’air. Bien avant le début de la visite, Tchéidé Jean Gervais, secrétaire national chargé du patrimoine et des finances chef de la délégation, a situé le sens de cette tournée de constatation : «Nous sommes venus faire le point du patrimoine de notre parti et songer à passer éventuellement aux réparations», a-t-il dit. En compagnie d’un huissier de justice, la délégation promet se réunir aujourd’hui avec la direction du parti bleu pour décider de la suite à donner aux saccages de ces différents sites visités. Cette étape achevée, cap sur le siège de Notre Voie, sis à la Riviera-Palmeraie. Bien avant le démarrage du cortège le Dr. Guehoun exprime ses inquiétudes quant à l’opportunité de visiter le siège du quotidien bleu. Vu que les lieux sont encore occupés par les éléments Frci du commandant Morou Ouattara. «Allons-y, s’ils ne veulent pas qu’on entre, on quitte les lieux», rassure le chef de délégation. Marthe Ago, première vice-présidente de l’Assemblée nationale, Eugène Djué, Augustin Guéhoun, le député Kouakou Kra, les têtes fortes de la délégation et le car des journalistes s’ébranlent vers le second site. Juste après le siège de l’autre quotidien bleu (Le Temps), Tchéidé Jean marque un arrêt. Le temps de désigner la personne qui doit prendre le devant du cortège pour «affronter» les Frci basés à Notre Voire. Les volontaires ne sont pas assez. Le leader de la galaxie patriotique, Eugène Djué brise la peur qui gagne le cortège et se positionne en ligne de «front». Sur les lieux, l’accès au portail du journal se fait sans grande difficulté face à des Frci qui ne s’expliquent pas encore cette «invasion» massive. Très vite les visiteurs du jour sont stoppés dans leur progression et sommés par le caporal Hien de prendre contact avec la hiérarchie militaire. Les militaires qui occupent les lieux vident les visiteurs indésirables de l’enceinte du journal. Après cet incident, le cortège met le cap sur le siège du parti sis à marcory zone 4. «Nous avons fait tout ce tour au moment où la tension a un peu baissé dans l’intension de réhabiliter ce qui nous appartient et qui a été détruit. Nous allons déposer les devis de réhabilitation à la direction du parti. Aucun acte administratif ne nous a signifié que ces bâtiments ont été réquisitionnés, donc nos allons les réparer et les remettre au service de notre parti», a situé Tchéidé Jean Gervais.
Sam-Wakouboué