Un cameraman de la Rti1 dont nous taisons le nom a passé un mauvais quart d’heure aux mains des Frci basés au siège de Notre voie. C’était hier à l’étape 2 de la tournée de visite des ruines des symboles de campagne du Fpi. A l’étape du siège du journal bleu, les Frci n’ont pas voulu laisser la délégation pénétrer les locaux. Caméra aux poings, le preneur d’image de la télé rénovée capte les images des négociations entre la délégation du Fpi et les Frci. Les éléments de la compagnie Atchingué du commandant Morou Ouattara l’interpellent et le conduisent dans un bureau servant de violon. «On n’a pas été averti de cette visite. Allez prendre une autorisation chez nos chefs hiérarchiques. Sans cela, vous ne pouvez pas entrer dans les locaux», situe le caporal Hien des Frci. L’ancien ministre de la défense, Amani N’Guessan qui habite les environs est appelé en rescousse. Lui et Marthe Agoh initient une négociation avec les soldats mécontents. Le successeur actuel d’Amani à la défense, le ministre Paul Koffi Koffi joint au téléphone ordonne la libération du caméraman qui sort du cachot sans son outil de travail confisqué. Mais bien avant, Koffi Koffi Paul marque sa désapprobation à la démarche de la délégation de la refondation pour n’avoir pas saisi la hiérarchie militaire.
S.W
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