Les populations de Daloa ont passées une heure de gosses frayeurs dans la nuit de mercredi à jeudi. De fortes détonations venant du 2e bataillon d’infanterie de la ville ont réveillé tous les habitants. De 22 h 20 à 23h 20, la panique s’est emparée de toute la ville. Retour sur le drame.
Jeudi, la thèse d’une attaque de la ville de Daloa a été relayée par les habitants de la cité de l’antilope. Mais après que le calme soit revenu, à la demande du préfet de région et du maire de la commune, la hiérarchie militaire a fait une déclaration pour rassurer ses administrés sur les antennes de la radio locale à minuit. Elle a vite démenti la rumeur et appelé à la sérénité. Le Lieutenant colonel Doumbia Bakari, Cdt la 2e légion de gendarmerie et le colonel Kouakou Kra, Cdt en second à la 2e région militaire, ont réédité l’appel au calme avant d’expliquer que « vers 22h 20, des munitions stockés dans une des chambres de troupes des bâtiments de la 3e compagnie du 2e bataillon d’infanterie de Daloa, ont commencer à exploser. Certainement, les munitions ont subit un effet d’influence. Il ne s’agit pas de la poudrière qui aurait causé d’énormes dégâts ».Le bilan est important. On dénombre 2 morts. L’agent, Traoré Karim, soldat volontaire, a été tué par un obus qui l’a atteint alors qu’il se trouvait à plus de 500 mètres du bâtiment. Cinq autres éléments des Frci ont été blessés. Le cas le plus inquiétant est celui de Zongo Bernard, dont la mâchoire inférieure a été arrachée. Transporté aux urgences de Daloa, il a été transféré au service de stamologie du Chu de Treichville pour plaie avec importante substance ostéo- musculaire écutanée. Il n’aurait pas survécu. Quant au bilan matériel, 10 bâtiments de troupes situés et un autre bâtiment situé à 500 mètres de l’incendie sont endommagés. L’idée de court circuit a même été avancé et le colonel Doumbia Bakari de dire : « vous savez, quand le courant est en contact avec les munitions, il y a ce qu’on appelle en thème militaire, l’effet de sympathie qui ne peut que provoquer des explosions Pour ce qui est des grands bruits entendus, cela est du fait des roquettes qui se trouvaient parmi les munitions ». Ils ont également invité les populations à rester chez elles. Tirant les leçons du passé, le colonel Kouakou Kra leur a demandé de rester sous la protection des Frci. Et de conclure que la situation est sous contrôle et maîtrisée. Un poste de commandement (Pc), a été installé dans la cour de la résidence du préfet pour collecter toutes les informations et parer à toute éventualité. Le maire, Diabaté Kramoko et le Cdt de la 2e légion de la gendarmerie sont revenus tôt le matin pour appeler les populations à vaquer à leurs occupations. Le constat au 2e bataillon nous a situe sur l’ampleur des dégâts. Sur les lieux, on nous apprend que la chambre qui a pris feu contenant 141 obus de type LRM qui sont des lance-roquettes multiples. Malgré que les éclats d’obus et de munitions aient été projetés dans les quartiers environnants du marais, Orly 1, 2 et Extension, Ouolof et Garage, aucun dégât n’y a été signalé. La hiérarchie militaire s’est félicitée de la collaboration des sapeurs pompiers de l’aéroport et la Compagnie ivoirienne d’électricité pour leur promptitude a été salutaire. Elle continue de demander d’éviter de toucher aux débris et autres éclats de munitions tombés .u découverts dans leurs environs. Dans la journée d’hier, le colonel Koné Maby, Cdt la 2e région militaire de Daloa est arrivé en fin de matinée au 2e bataillon, accompagné des spécialistes américains en explosion qui sont en Côte d’Ivoire pour vérifier les magasins de stockages des armes du Colonel Koné Maby, Cdt la 2e région militaire. Une enquête est ouverte pour élucider les circonstances réelles de ce grave incident.
Bayo Fatim à Daloa
Jeudi, la thèse d’une attaque de la ville de Daloa a été relayée par les habitants de la cité de l’antilope. Mais après que le calme soit revenu, à la demande du préfet de région et du maire de la commune, la hiérarchie militaire a fait une déclaration pour rassurer ses administrés sur les antennes de la radio locale à minuit. Elle a vite démenti la rumeur et appelé à la sérénité. Le Lieutenant colonel Doumbia Bakari, Cdt la 2e légion de gendarmerie et le colonel Kouakou Kra, Cdt en second à la 2e région militaire, ont réédité l’appel au calme avant d’expliquer que « vers 22h 20, des munitions stockés dans une des chambres de troupes des bâtiments de la 3e compagnie du 2e bataillon d’infanterie de Daloa, ont commencer à exploser. Certainement, les munitions ont subit un effet d’influence. Il ne s’agit pas de la poudrière qui aurait causé d’énormes dégâts ».Le bilan est important. On dénombre 2 morts. L’agent, Traoré Karim, soldat volontaire, a été tué par un obus qui l’a atteint alors qu’il se trouvait à plus de 500 mètres du bâtiment. Cinq autres éléments des Frci ont été blessés. Le cas le plus inquiétant est celui de Zongo Bernard, dont la mâchoire inférieure a été arrachée. Transporté aux urgences de Daloa, il a été transféré au service de stamologie du Chu de Treichville pour plaie avec importante substance ostéo- musculaire écutanée. Il n’aurait pas survécu. Quant au bilan matériel, 10 bâtiments de troupes situés et un autre bâtiment situé à 500 mètres de l’incendie sont endommagés. L’idée de court circuit a même été avancé et le colonel Doumbia Bakari de dire : « vous savez, quand le courant est en contact avec les munitions, il y a ce qu’on appelle en thème militaire, l’effet de sympathie qui ne peut que provoquer des explosions Pour ce qui est des grands bruits entendus, cela est du fait des roquettes qui se trouvaient parmi les munitions ». Ils ont également invité les populations à rester chez elles. Tirant les leçons du passé, le colonel Kouakou Kra leur a demandé de rester sous la protection des Frci. Et de conclure que la situation est sous contrôle et maîtrisée. Un poste de commandement (Pc), a été installé dans la cour de la résidence du préfet pour collecter toutes les informations et parer à toute éventualité. Le maire, Diabaté Kramoko et le Cdt de la 2e légion de la gendarmerie sont revenus tôt le matin pour appeler les populations à vaquer à leurs occupations. Le constat au 2e bataillon nous a situe sur l’ampleur des dégâts. Sur les lieux, on nous apprend que la chambre qui a pris feu contenant 141 obus de type LRM qui sont des lance-roquettes multiples. Malgré que les éclats d’obus et de munitions aient été projetés dans les quartiers environnants du marais, Orly 1, 2 et Extension, Ouolof et Garage, aucun dégât n’y a été signalé. La hiérarchie militaire s’est félicitée de la collaboration des sapeurs pompiers de l’aéroport et la Compagnie ivoirienne d’électricité pour leur promptitude a été salutaire. Elle continue de demander d’éviter de toucher aux débris et autres éclats de munitions tombés .u découverts dans leurs environs. Dans la journée d’hier, le colonel Koné Maby, Cdt la 2e région militaire de Daloa est arrivé en fin de matinée au 2e bataillon, accompagné des spécialistes américains en explosion qui sont en Côte d’Ivoire pour vérifier les magasins de stockages des armes du Colonel Koné Maby, Cdt la 2e région militaire. Une enquête est ouverte pour élucider les circonstances réelles de ce grave incident.
Bayo Fatim à Daloa
