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Politique Publié le vendredi 26 août 2011 | Nord-Sud

Liberté et démocratie pour la République, Ce qui oppose Mamadou Koulibaly au Fpi

© Nord-Sud Par Prisca
Politique nationale: Mamadou Koulibaly crée le Lider (liberté été et démocratie pour la Republique)
Jeudi 11 aout 2011. Abidjan. Immeuble de la Caistab, au Plateau. L`ancien vice-président du Front populaire ivoirien (FPI) démissionnaire, cree sa propre formation politique, liberté été et démocratie pour la Republique (Lider)
La nouvelle vie politique de l'ex-numéro 3 du Fpi et démissionnaire de ce parti, a des particularités. Lui-même n'en fait mystère.

Fpi et Lider, ce n'est pas blanc bonnet bonnet blanc.C'est du moins ce que soutient Mamadou Koulibaly, président-fondateur de Liberté et démocratie pour la République, Lider, créé le 14 juillet dernier et dont il a fait le lancement le 11 aôut, à l'auditorium de la caistab, au Plateau. Si Lider n'est pas le Fpi bis, alors de quoi il y retourne? La réponse donnée à cette question par l'heureux nouveau président de la dernière-née des formations politiques nationales a une réponse à cette question. "Lider fonde sa vision sur le libéralisme. Nous ne sommes ni affiliés aux partis politiques libéraux. Nous sommes nous-mêmes; nous sommes libéraux. Et notre libéralisme est propre", avait-il soutenu. Tout en précisant par ailleurs que "Lider n'est l'antenne ni l'annexe d'aucun parti". Soit. Mais alors en quoi est-ce que la trouvaille de Mamadou Koulibaly, ex-numéro 3 du parti précédemment au pouvoir et dont il a été le président par intérim, diffère-t-elle du Front populaire ivoirien tel que fondé par Laurent Gbagbo. Eh bien pour lui, "Mamadou revient aux fondements qui ont motivé son entrée en politique". Car, en 1992 lorsqu'émergeait le Fpi de la clandestinité, le parti socialiste venait avec l'idée de promouvoir le libéralisme, avait-il commenté. Mais avec les mutations internes et externes, motivées ou engendrées par les contextes politiques, le chef de file de Lider estime qu'il faut passer à un "libéralisme nouveau". Cette vision propre à lui se traduit par les ''cinq points majeurs'' qui motivent sa nouvelle aventure. Ils se résument ainsi: le rassemblement des Ivoiriens, la promotion de l'emploi-jeune, l’impôt unique, la modification du taux de change du franc Cfa et le passage du régime présidentiel au régime parlementaire. En effet, un slogan propre à Laurent Gbagbo transparaît de ces axes. Le premier dit subtilement qu'il faut donner le pouvoir au monde paysan. Mais à la différence du Fpi, Lider ne mise pas sur les prix des produits agricoles, le cacao et le café en l'occiurrence. Il donne plutôt la terre aux paysans, en vue de leur conférer le droit à la propriété ou le titre foncier. S'il faut rassembler les Ivoiriens, nul d'entre eux ne devrait considérer l'étranger comme un danger. Car, selon Mamadou Koulibaly, refouler l'étranger est l'attitude qui explique que des pays soient derniers dans le concert des nations. Mamadou Koulibaly dit qu'il se démarque du cloisonnement ethnique. On ne doit pas suivre un acteur politique, parce qu'il est d'une telle ou d'une telle autre ethnie. En effet, ce commentaire renvoie ni plus ni moins à celui fait par des observateurs ivoiriens selon lesquels M. Koulibaly avait été victime de tribalisme au sein du Fpi. Cela, relativement à la gestion de l'affaire du "recrutement sur fond ethnique" soulevé en son temps par Mamadou Koulibaly. D'après ces observateurs, ce dernier avait été isolé parce qu'il avait été presque seul contre le clan ethnique de l'ex-ministre de l'Intérieur, Désiré Tagro. Outre ce combat qu'il a perdu, Mamadou Koulibaly vient d'en perdre un autre. Celui-là plus récent repose sur la ligne directrice-même du Fpi. Voilà ce qu'il en dit, dans une interview disponible sur Aube Nouvelle, une toile électronique. "Au FPI nous avons l’habitude de défendre la liberté. Cela fait 20 ans que nous célébrions la fête de la liberté mais nous ne sommes pas arrivés à franchir le pas pour promouvoir les libertés individuelles, la liberté de contrat, la liberté d’entreprise. Nous avons souvent vu des privatisations « gré à gré » que nous avions critiquées souvent sous Ouattara quand il était premier ministre mais une fois au pouvoir nous aurions dû, au nom de la liberté faire des privatisations, utiliser les principes du marché par appel d’offres internationales, nous n’avons pas été capables de cela alors que c’est au nom de l’économie sociale de marché que nous avions gagné les élections de 2000. Il y a beaucoup de manquements que nous avions eus par rapport à la liberté", a-t-il résumé, sa colère.

Bidi Ignace
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