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Société Publié le vendredi 26 août 2011 | L’expression

Daloa / Explosion de la poudrière

© L’expression Par KOUAME GUY
Le Premier Ministre, Ministre de la défense, Guillaume Soro visite une importante saisie d`armes lourdes à la résidence du premier président ivoirien, feu Félix Houphouet Boigny.
Une forte explosion des obus du 2è bataillon de Daloa a secoué la cité des antilopes dans la nuit du mercredi 24 août dernier. Il ne s’agit en réalité de l’effet d’un court-circuit.2 morts, 10 bâtiments détruits et des blessés graves

Une grosse frayeur a traversé la ville de Daloa, dans la nuit du mercredi 24 juillet dernier. Une forte détonation très vite assimilée à une attaque de la ville a fait vider les rues et ruelles de la cité des antilopes. Certains habitants ont très vite fait de regagner villages et campements pour se mettre à l’abri de l’attaque des assaillants. Vérification faite, cette détonation qui a secoué la ville de 22h 20 à 23h 10, soit pendant 50 mn n’était que le fait d’un court-circuit survenu dans une des chambres de troupes des bâtiments de la 3è compagnie du 2è bataillon d’infanterie. Le calme revenu, le maire Diabaté Karamoko, sur la radio locale a appelé au calme les populations qui fuyaient déjà la cité. «Certainement, les munitions ont subit un effet d’influence. Il ne s’agit pas de la poudrière qui aurait causé d’énormes dégâts », a soutenu le Cdt de la 2è légion de la gendarmerie et le colonel Kouakou Kra sur les antennes de la radio locale. A leur suite, le colonel Doubia Bakary a apaisé les inquiétudes des populations civiles supputant fortement sur une attaque ennemie : «Vous savez, quand le courant est en contact avec les munitions, il y a ce qu’on appelle en thème militaire, l’effet de sympathie qui ne peut que provoquer des explosions Pour ce qui est des grands bruits entendus, cela est du fait des roquettes qui se trouvaient parmi les munitions. Pour ce qui est d’un coup d’Etat, il n’en est rien. Daloa n’est l’objet d’aucune attaque », a-t-il appuyé. Très vite, le préfet du département a installé un poste de commandement à sa résidence pour la collecte de toutes informations utiles. Hier matin, la hiérarchie militaire de la ville a procédé à l’inventaire des dégâts : 141 obus de type LRM qui sont des lances roquettes multiples partis en fumée. 2 morts. L’agent, Traoré Karim et un autre soldat atteints à plus de 500 mètres des bâtiments. 5 autres éléments des Frci ont été grièvement blessés, dont Zongo Bernard qui a la mâchoire inférieure arrachée. Quant au bilan matériel, 10 bâtiments calcinés. Plusieurs éclats d’obus projetés dans les quartiers environnants du Marais, Orly 1, 2 et extension. En fin de matinée le 2e bataillon a accueilli des spécialistes américains en explosion pour vérifier les magasins de stockages des armes. Hier, une réunion de l’Etat major des armées présidée par le Cema Soumaïla Bakayoko a décidé d’envoyer une mission de prospection dans la cité pour éviter à nouveau pareil incident. Une enquête a été ouverte pour desceller les circonstances réelles de cet incident.

Sam-Wakouboué
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