Yamoussoukro –La ville de Yamoussoukro est soumise à l’opération de déguerpissements qui s’étend jour après jour à tous les quartiers, a constaté, jeudi, l’AIP.
L’appel conjoint, lancé le 12 août par le préfet André Assomou Ekponon, le gouverneur Augustin Abdoulaye Thiam et le maire Kouacou Gnrangbé Kouadio Jean, a été positivement entendu par les populations de Yamoussoukro qui s’activent dans le démantèlement de leurs installations.
"Depuis mardi matin, ceux d’entre nous qui ont reçu des papiers de déguerpissement, pour au plus tard le vendredi 19 août, ont démonté ce qu’ils pouvaient récupérer pour s’en servir après. Heureusement, les engins passent après les démontages", a indiqué M. Bah Mohamed, propriétaire de plusieurs kiosques à café et boutiques à la gare routière.
Depuis l’annonce de l’opération de déguerpissement, Plusieurs vendeurs, dont ceux de la friperie ont été relocalisés sur un site derrière les bureaux de la sous-préfecture par la municipalité, contrairement aux tenanciers de maquis de la voie triomphale qui, à en croire M. Kouakou Jean Daniel, attendent d’être relocalisés.
"On a tout tenté, ils nous répondent que l’opération de déguerpissements est irréversible. Il faut éviter de faire deux poids deux mesures. Si la rue princesse de Yopougon a été détruite à Abidjan, il faut qu’il en soit de même partout, surtout à Yamoussoukro la nouvelle capitale où le président de la République compte s’installer et sans doute avec son gouvernement. En tout cas c’est un mal nécessaire qu’on va tous vite oublier", a-t-il expliqué.
L’opération débutée jeudi au marché Mô-Fêtai, va s’étendre aux autres quartiers, en laissant deux jours aux commerçants pour récupérer leurs affaires.
"C’est cela aussi le changement que nous avons tous souhaité. Il ne doit pas seulement être politique. Il faut qu’on accepte d’accompagner le Président de la République qu’on a élu, dans sa politique d’assainissement du cadre de vie des ivoiriens que nous sommes", a fait savoir Mme Zohi Martine, vendeuse de pagnes à Mô-Fêtai à la gare de taxis.
Le malheur des uns faisant le bonheur des autres comme dit l’adage, charpentiers, menuisiers, propriétaires de camions de ramassage et d’engins élévateurs se frottent les mains dans cette opération.
(AIP)
L’appel conjoint, lancé le 12 août par le préfet André Assomou Ekponon, le gouverneur Augustin Abdoulaye Thiam et le maire Kouacou Gnrangbé Kouadio Jean, a été positivement entendu par les populations de Yamoussoukro qui s’activent dans le démantèlement de leurs installations.
"Depuis mardi matin, ceux d’entre nous qui ont reçu des papiers de déguerpissement, pour au plus tard le vendredi 19 août, ont démonté ce qu’ils pouvaient récupérer pour s’en servir après. Heureusement, les engins passent après les démontages", a indiqué M. Bah Mohamed, propriétaire de plusieurs kiosques à café et boutiques à la gare routière.
Depuis l’annonce de l’opération de déguerpissement, Plusieurs vendeurs, dont ceux de la friperie ont été relocalisés sur un site derrière les bureaux de la sous-préfecture par la municipalité, contrairement aux tenanciers de maquis de la voie triomphale qui, à en croire M. Kouakou Jean Daniel, attendent d’être relocalisés.
"On a tout tenté, ils nous répondent que l’opération de déguerpissements est irréversible. Il faut éviter de faire deux poids deux mesures. Si la rue princesse de Yopougon a été détruite à Abidjan, il faut qu’il en soit de même partout, surtout à Yamoussoukro la nouvelle capitale où le président de la République compte s’installer et sans doute avec son gouvernement. En tout cas c’est un mal nécessaire qu’on va tous vite oublier", a-t-il expliqué.
L’opération débutée jeudi au marché Mô-Fêtai, va s’étendre aux autres quartiers, en laissant deux jours aux commerçants pour récupérer leurs affaires.
"C’est cela aussi le changement que nous avons tous souhaité. Il ne doit pas seulement être politique. Il faut qu’on accepte d’accompagner le Président de la République qu’on a élu, dans sa politique d’assainissement du cadre de vie des ivoiriens que nous sommes", a fait savoir Mme Zohi Martine, vendeuse de pagnes à Mô-Fêtai à la gare de taxis.
Le malheur des uns faisant le bonheur des autres comme dit l’adage, charpentiers, menuisiers, propriétaires de camions de ramassage et d’engins élévateurs se frottent les mains dans cette opération.
(AIP)