Dans la hiérarchie sociale des babouins, les mâles dominants, ceux qui trônent au sommet de la pyramide, seraient plus stressés que les autres. Ou du moins ils ne connaîtraient pas le même type de stress. Cette étrange conclusion ressort d’une récente étude américaine. Un constat qui, semble-t-il se retrouverait aussi dans notre
société.
Bien entendu, la vie au sommet présente bien des avantages. Les mâles dominants chez les babouins ont un meilleur accès aux ressources… et à la reproduction. Cependant comme rien n’est jamais acquis, ils doivent se battre pour préserver ce statut privilégié. Et c’est alors que l’angoisse fait son apparition.
En étudiant les taux d’hormones du stress présents dans les déjections de ces animaux les chercheurs se sont aperçus ces derniers se sont avérés particulièrement élevés dans les prélèvements provenant de mâles dominants. Mais pas seulement. Car au final, il n’y aurait pas de si grandes différences avec ceux constatés parmi leurs congénères de second rang.
Dans le premier cas en effet, les mâles doivent en permanence veiller à préserver leur rang. Ils doivent maintenir une forte activité reproductive, tandis que les mâles du bas de l’échelle se battent …pour accéder à la nourriture ou d’autres ressources.
Ces résultats suggèrent que chez les primates, le sommet de la hiérarchie sociale implique des avantages mais aussi un coût émotionnel. Une situation finalement pas si éloignée de celle qui prévaut dans nos sociétés dites « civilisées ». Charles Darwin n’avait peut-être pas tout-à-fait tort….
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société.
Bien entendu, la vie au sommet présente bien des avantages. Les mâles dominants chez les babouins ont un meilleur accès aux ressources… et à la reproduction. Cependant comme rien n’est jamais acquis, ils doivent se battre pour préserver ce statut privilégié. Et c’est alors que l’angoisse fait son apparition.
En étudiant les taux d’hormones du stress présents dans les déjections de ces animaux les chercheurs se sont aperçus ces derniers se sont avérés particulièrement élevés dans les prélèvements provenant de mâles dominants. Mais pas seulement. Car au final, il n’y aurait pas de si grandes différences avec ceux constatés parmi leurs congénères de second rang.
Dans le premier cas en effet, les mâles doivent en permanence veiller à préserver leur rang. Ils doivent maintenir une forte activité reproductive, tandis que les mâles du bas de l’échelle se battent …pour accéder à la nourriture ou d’autres ressources.
Ces résultats suggèrent que chez les primates, le sommet de la hiérarchie sociale implique des avantages mais aussi un coût émotionnel. Une situation finalement pas si éloignée de celle qui prévaut dans nos sociétés dites « civilisées ». Charles Darwin n’avait peut-être pas tout-à-fait tort….
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