Odienné, Le directeur de Cabinet du Secrétariat général des Forces nouvelles (FN), le colonel major Bamba Sinima, a annoncé dimanche, à Odienné, que l’organisation continuera à percevoir pour un certain temps encore des taxes dans les ex-zones centre, nord et ouest (CNO).
En mission d’information dans la région du Denguélé, le directeur de Cabinet a justifié la poursuite de la perception des taxes par la régie financière de l’ex-rébellion par la nécessité de maintenir encore leurs soldats fondus dans la nouvelle armée ivoirienne pour la sécurisation des populations en attendant le redéploiement effectif des douanes, gendarmes et policiers, prenant ainsi à contrepied l’assurance donnée récemment par le ministre Dosso Moussa, à Bouaké, sur le retour à l’unicité des caisses de l’Etat.
"La normalisation est en cours. L’armée, conformément aux accords politiques de Ouagadougou (APO), a été réunifiée sous un commandement unique. Mais en attendant le redéploiement effectif des forces de sécurité (gendarmes et policiers) et des douaniers sur le terrain, nous sommes obligés de maintenir sur place des éléments FRCI qui ont tous reçu des affectations pour assurer la sécurité des personnes et des biens. Ceux-ci ne sont pas pris en charge par l’Etat pour cette mission. Il faut que les parents acceptent que la Centrale perçoive pour l’instant des taxes locales pour prendre en charge ces éléments", a déclaré en substance le colonel major Bamba Sinima, qui a ajouté qu’il y a des aménagements à faire.
"Il faut faire en sorte que la population sente que les choses évoluent et que la situation s’améliore", a-t-il dit, indiquant que désormais, aucune taxe de passage n’est imposable aux engins à deux roues aux corridors.
Concernant les véhicules de transport de marchandises et de personnes, le colonel major Bamba Sinima a demandé que le Commandant du groupement tactique 8 intérimaire et le Délégué régional des FN rencontrent les opérateurs économiques, afin que, d’un commun accord, ils arrêtent des taxes et droits à percevoir.
Une fois les montants décidés, ces taxes doivent être payées, a-t-il insisté.
(AIP)
En mission d’information dans la région du Denguélé, le directeur de Cabinet a justifié la poursuite de la perception des taxes par la régie financière de l’ex-rébellion par la nécessité de maintenir encore leurs soldats fondus dans la nouvelle armée ivoirienne pour la sécurisation des populations en attendant le redéploiement effectif des douanes, gendarmes et policiers, prenant ainsi à contrepied l’assurance donnée récemment par le ministre Dosso Moussa, à Bouaké, sur le retour à l’unicité des caisses de l’Etat.
"La normalisation est en cours. L’armée, conformément aux accords politiques de Ouagadougou (APO), a été réunifiée sous un commandement unique. Mais en attendant le redéploiement effectif des forces de sécurité (gendarmes et policiers) et des douaniers sur le terrain, nous sommes obligés de maintenir sur place des éléments FRCI qui ont tous reçu des affectations pour assurer la sécurité des personnes et des biens. Ceux-ci ne sont pas pris en charge par l’Etat pour cette mission. Il faut que les parents acceptent que la Centrale perçoive pour l’instant des taxes locales pour prendre en charge ces éléments", a déclaré en substance le colonel major Bamba Sinima, qui a ajouté qu’il y a des aménagements à faire.
"Il faut faire en sorte que la population sente que les choses évoluent et que la situation s’améliore", a-t-il dit, indiquant que désormais, aucune taxe de passage n’est imposable aux engins à deux roues aux corridors.
Concernant les véhicules de transport de marchandises et de personnes, le colonel major Bamba Sinima a demandé que le Commandant du groupement tactique 8 intérimaire et le Délégué régional des FN rencontrent les opérateurs économiques, afin que, d’un commun accord, ils arrêtent des taxes et droits à percevoir.
Une fois les montants décidés, ces taxes doivent être payées, a-t-il insisté.
(AIP)