Les tournées de remerciement du Rassemblement des républicains (Rdr) ne sont pas toujours vues d’un bon œil. En témoigne la réaction du délégué Pdci d’Abengourou, Boa Edjampan Thiémélé.
En marge de la 1ère session ordinaire 2011 du conseil général tenue, le samedi 27 août, Edjampan Amoikon Thiémélé qui le préside, a tenu un point-presse au cours duquel il a vertement critiqué son allié de la case verte qui cavale seul pour remercier ses militants après l’accession de son champion à la présidence de la République. « Politiquement c'est malsain. Nous avons gagné ensemble. Et nous avons mené les combats ensemble. Il ne faut pas donner du crédit à ceux qui pensent que le Rhdp (Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix, ndlr) est mort », a-t-il fustigé. Parlant des élections législatives, il a souhaité un appui pour faciliter l'exercice du pouvoir des députés et expliqué que ceux-ci n'attendent que la formation du nouveau parlement qui mettra ainsi fin à leur exercice présent. « Un député ne peut pas être à cheval sur deux départements », a-t-il souhaité. Au sujet de l'insécurité et des critiques contre certains agissements des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), il a rassuré sur son implication pour éviter tout dérapage. « Il y a des comportements à déplorer. Le racket se poursuit. Il y a des perceptions de taxes. Je souhaite que les uns et les autres nous aident », a-t-il confié. Face aux membres du conseil général, Edjampan a déploré les conséquences néfastes de la crise post-électorale qui a influencé le fonctionnement du conseil et affirmé porter son espoir sur le redécollage socio-économique de la Côte d'Ivoire. « Il faut que la Côte d'Ivoire se remette en marche rapidement pour poursuivre l'objectif de devenir un grand pays au cours des 20 ans à venir », a-t-il projeté. S’agissant des défis de la réconciliation, il a recommandé une implication de tous dans un élan de sincérité. « La réconciliation vraie et sincère nécessite de notre part beaucoup d'humilité, de sagesse et du don de soi. C'est un défi impératif et sans aucun doute le plus grand défi pour le président de la République et pour le gouvernement », a-t-il poursuivi. Aussi s'est-il félicité de l'engagement personnel du président de la République pour favoriser le retour des refugiés, en particulier les militaires afin qu'ils participent à la reconstruction nationale. Pour le président du conseil général, la mise en place de la Commission dialogue, vérité et réconciliation, présidée par Charles Konan Banny et ses démembrements pilotés par les préfets et sous-préfets contribueront à rétablir la cohésion sociale et la paix dans l'optique d'éviter tous les dérapages post-électoraux.
Notons que pour cette session 2011, 249.625.328 Fcfa sont consacrés au fonctionnement et 69.631.333 Fcfa au titre de l'investissement. « Nos prévisions sont faibles, car il s'agit d'un budget d'attente et de transition en espérant meilleure fortune; malgré l'étendue de nos besoins et des attentes pressantes et légitimes de nos populations », a-t-il indiqué.
Jean Luc Koffi à Abengourou
En marge de la 1ère session ordinaire 2011 du conseil général tenue, le samedi 27 août, Edjampan Amoikon Thiémélé qui le préside, a tenu un point-presse au cours duquel il a vertement critiqué son allié de la case verte qui cavale seul pour remercier ses militants après l’accession de son champion à la présidence de la République. « Politiquement c'est malsain. Nous avons gagné ensemble. Et nous avons mené les combats ensemble. Il ne faut pas donner du crédit à ceux qui pensent que le Rhdp (Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix, ndlr) est mort », a-t-il fustigé. Parlant des élections législatives, il a souhaité un appui pour faciliter l'exercice du pouvoir des députés et expliqué que ceux-ci n'attendent que la formation du nouveau parlement qui mettra ainsi fin à leur exercice présent. « Un député ne peut pas être à cheval sur deux départements », a-t-il souhaité. Au sujet de l'insécurité et des critiques contre certains agissements des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), il a rassuré sur son implication pour éviter tout dérapage. « Il y a des comportements à déplorer. Le racket se poursuit. Il y a des perceptions de taxes. Je souhaite que les uns et les autres nous aident », a-t-il confié. Face aux membres du conseil général, Edjampan a déploré les conséquences néfastes de la crise post-électorale qui a influencé le fonctionnement du conseil et affirmé porter son espoir sur le redécollage socio-économique de la Côte d'Ivoire. « Il faut que la Côte d'Ivoire se remette en marche rapidement pour poursuivre l'objectif de devenir un grand pays au cours des 20 ans à venir », a-t-il projeté. S’agissant des défis de la réconciliation, il a recommandé une implication de tous dans un élan de sincérité. « La réconciliation vraie et sincère nécessite de notre part beaucoup d'humilité, de sagesse et du don de soi. C'est un défi impératif et sans aucun doute le plus grand défi pour le président de la République et pour le gouvernement », a-t-il poursuivi. Aussi s'est-il félicité de l'engagement personnel du président de la République pour favoriser le retour des refugiés, en particulier les militaires afin qu'ils participent à la reconstruction nationale. Pour le président du conseil général, la mise en place de la Commission dialogue, vérité et réconciliation, présidée par Charles Konan Banny et ses démembrements pilotés par les préfets et sous-préfets contribueront à rétablir la cohésion sociale et la paix dans l'optique d'éviter tous les dérapages post-électoraux.
Notons que pour cette session 2011, 249.625.328 Fcfa sont consacrés au fonctionnement et 69.631.333 Fcfa au titre de l'investissement. « Nos prévisions sont faibles, car il s'agit d'un budget d'attente et de transition en espérant meilleure fortune; malgré l'étendue de nos besoins et des attentes pressantes et légitimes de nos populations », a-t-il indiqué.
Jean Luc Koffi à Abengourou
