Un flou règne actuellement autour du “bras de fer’’ qui oppose le Front populaire ivoirien (Fpi) à la Commission électorale indépendante (Cei). Alors que le premier soutient à cor et à cri qu’il n’a plus de représentants au sein de l’institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire, cette dernière soutient le contraire. Hier, à la faveur de la prestation de serment des nouveaux membres de la commission centrale que la Cei a accueillis en son sein, il a été donné de constater que toutes les parties composant la commission centrale étaient représentées, hormis le Fpi et l’Assemblée nationale. Renseignements pris auprès de la Cei, ces deux entités n’auraient pas désigné de nouvelles personnes pour les représenter. En d’autres termes, leurs anciens représentants sont toujours à leurs postes. Il s’agit, en l’occurrence, de Salomon Bayoro Dagrou et de Tapé Kipré pour le compte du Fpi et de Gbané Boureïma pour celui du président de l’Assemblée nationale. Et, chaque fois que la Cei s’est réunie, ceux-ci ont représenté leurs mandants. D’où vient-il alors que le Fpi se plaint de n’être pas représenté ? « Ils étaient nos représentants jusqu’à ce qu’il y ait eu tout ce que nous connaissons. On ne sort pas d’une telle crise pour faire comme si de rien n’était. On n’a pas de représentants à la Commission électorale indépendante. Nous attendions qu’on puisse discuter, mais, nous n’avons discuté avec personne », a déclaré le secrétaire général par intérim du Fpi, Laurent Akoun. Au vu de tout ce qui précède, on est en droit de se demander qui les sieurs Salomon Bayoro Dagrou et de Tapé Kipré représentent-ils véritablement à la Cei ?
MAE
MAE