Mission difficile pour l’équipe de profilage du PNRRC. Elle n’a pas eu la tâche facile hier à la mairie de Duékoué dans le cadre de l’opération d’identification des ex-combattants et groupes d’autodéfense. Les premiers cités ont répondu favorablement à l’appel du PNRRC. Les seconds ont, quant à eux, brillé par leur absence sur le site d’enrôlement. Retranchés à la mission catholique, les éléments des groupes d’autodéfense ont refusé de prendre part à l’opération. Ils disent craindre pour leur sécurité. La médiation menée par le commandant Koné Daouda et les assurances du vicaire Cyprien Ahoré n’ont pu convaincre leurs interlocuteurs à se faire enrôler. « Je ne peux pas vous livrer au danger j’ai pour mission de protéger les hommes. Allez-y vous faire enrôler, a exhorté l’homme de Dieu. « Venez vous faire enrôler, vous n’aurez rien à craindre », a tenté de rassurer le commandant Koné. Les assurances du soldat des FRCI et de l’homme de Dieu sont tombées dans les oreilles de sourd. Les locataires de la mission catholique restent campés sur leur position. « On nous présente comme des miliciens, alors que nous ne le sommes pas. On nous dit qu’on veut nous trouver du travail et on nous traite de miliciens, c’est pas rassurant », a confié un ex-milicien sous le couvert de l’anonymat . Pour donner plus d’assurance, l’équipe de profilage a décidé se rendre à la mission pour y accomplir sa mission. Mais cette option n’a pas rencontré l’assentiment des jeunes retranchés à la mission. « Ils nous demandent un minimum de temps pour sensibiliser tous ceux qui sont réticents à l’opération, c’est ce que nous allons faire », a expliqué Lamah Paul, l’assistant du coordonnateur des opérations. Finalement, c’est seulement 150 éléments venus de Bangolo, Guessabo et Zoukougbeu qui ont été enrôlés.Contrairement à Duékoué, les choses se sont bien passées pour l’équipe du PNRRC à Séguéla, vendredi et samedi . En deux jours, ce sont 480 individus qui ont été profilés. Les concernés ne sont pas fait prier pour venir se faire identifier.
La ville a battu le record de la mobilisation. Ils sont venus des villes de Mankono , Vavoua et Kani pour prendre part à l’opération .Une mobilisation qui a été rendue possible grâce au capitaine Sylla Issa, commandant FRCI de la Zone de Séguéla. Pour la réussite de l’opération, l’officier des FRCI a indiqué avoir fait de la communication ,son cheval de bataille. « Nous avons mené une grande campagne de sensibilisation auprès des populations cibles. Nous leur avons expliqué le bien fondé de l’opération », a expliqué le capitaine Sylla. L’opération proprement dite s’est déroulée sous la supervision de Paul Lamah du PNNRC et de l’adjudant Koné Daouda de l’Etat major des FRCI. Ouattara Maxime est un jeune de 24 ans. Il a rejoint le groupe à la faveur de la crise postélectorale . Il se dit heureux d’avoir été profilé. Maxime veut être intégré à la fonction publique après son baccalauréat cette année. « Je veux entrer à la douane, c’est un corps qui me passionne beaucoup », fait savoir Amenan Brunelle, ingénieur en contrôle qualité.
Zana Coulibaly, envoyé spécial à Séguéla et Duékoué
La ville a battu le record de la mobilisation. Ils sont venus des villes de Mankono , Vavoua et Kani pour prendre part à l’opération .Une mobilisation qui a été rendue possible grâce au capitaine Sylla Issa, commandant FRCI de la Zone de Séguéla. Pour la réussite de l’opération, l’officier des FRCI a indiqué avoir fait de la communication ,son cheval de bataille. « Nous avons mené une grande campagne de sensibilisation auprès des populations cibles. Nous leur avons expliqué le bien fondé de l’opération », a expliqué le capitaine Sylla. L’opération proprement dite s’est déroulée sous la supervision de Paul Lamah du PNNRC et de l’adjudant Koné Daouda de l’Etat major des FRCI. Ouattara Maxime est un jeune de 24 ans. Il a rejoint le groupe à la faveur de la crise postélectorale . Il se dit heureux d’avoir été profilé. Maxime veut être intégré à la fonction publique après son baccalauréat cette année. « Je veux entrer à la douane, c’est un corps qui me passionne beaucoup », fait savoir Amenan Brunelle, ingénieur en contrôle qualité.
Zana Coulibaly, envoyé spécial à Séguéla et Duékoué
