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Société Publié le mercredi 31 août 2011 | Le Mandat

Situation sécuritaire : Abobo et Yopougon, le racket sévit

La commune, la plus peuplée de la capitale économique ivoirienne est en proie à une nouvelle forme de racket qui inquiète les habitants.

Les habitants d’Abobo sont confrontés, depuis quelques jours, à une nouvelle forme de racket qui s’apparente à de la mendicité. En dépit des efforts consentis par le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Ahmed Bakayoko pour donner un visage reluisant aux Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), il y a des brebis galeuses qui continuent de s’adonner au racket. Dès la nuit tombée, ces derniers érigent des barrages au niveau des grandes artères de la commune. Le jeudi 18 août, aux environs de 24 Heures, alors que nous empruntons la rue Koné Gogé (du nom de l’ancien maire d’Abobo), en face des locaux de la Sodeci, nous arrivons au niveau d’un barrage des éléments Frci.

Kalachnikov au poing, le soldat en tenue civile intime au chauffeur de taxi qui nous transporte
l’ordre de stationner. Après vérification des pièces, chose curieuse, le soldat nous demande de lui remettre 500 FCFA, avant qu’il n’accepte de libérer le véhicule, ce que nous faisons. Après le départ, le conducteur du taxi déclare que, chaque nuit, des barrages sont dressés partout à Abobo. Les chauffeurs de taxis refusent de se rendre dans cette commune à cause du racket des éléments Frci.

De nombreuses armes circulent

Le ministre de l’Intérieur, Ahmed Bakayoko doit se pencher sur la question sécuritaire,
particulièrement à Abobo et Yopougon. Elle inquiète les populations. Des jeunes en arme dressent des barrages et procèdent à des contrôles de routine. Il faut une action vigoureuse pour désarmer ceux qui portent illégalement des armes. Depuis des mois, le gouvernement est en première ligne pour donner à la Côte d’Ivoire un niveau de sécurité satisfaisant. Et cet effort mérite d’être soutenu et encouragé. Il faut, dans ce sens, des mesures fermes et vigoureuses pour redonner à la Côte d’Ivoire son lustre d’antan en matière de sécurité. C’est dans cette optique que, depuis le samedi 20 août, des patrouilles mixtes circulent pour mettre fin à cette forme d’insécurité.

Konan Kan
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