Bangolo, Les communautés gouro et baoulé de Grand-Pin, localité située à 12 Km de Bangolo (ouest), ont scellé samedi la réconciliation après que l’assassinat d’une dame ait divisé les deux communautés.
Les deux parties se rejetant la responsabilité de la mort de dame Yobouet Amlan Viviane, tuée au fusil de chasse le 15 août, alors qu’elle se rendait au champ.
La cérémonie de réconciliation organisée par le préfet du département de Bangolo, Lacina Fofana, avec le soutien des forces onusiennes et des cadres du village, a permis aux deux communautés de fumer le calumet de la paix qui ont promis de vivre ensemble.
A l’occasion, l'administrateur a appelé les deux communautés à fraterniser et à arrêter de se faire justice, tout en indiquant que l’assassinat de la dame pourrait être l’œuvre de bandits sortis des prisons à la faveur de la crise post-électorale.
Il a, en outre, enjoint le commandant des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) basées à Bangolo d’installer un poste permanent à Grand-Pin pour dissuader les criminels.
Grand-Pin a la réputation d’être un village où les populations allochtones et autochtones ont du mal à cohabiter. En 2005, les baoulé avaient été suspectés d’avoir fusillé un planteur d’ethnie guéré. En novembre 2009, deux jeunes baoulé avaient été abattus dans leurs plantations avant que les coupables ne soient arrêtés et jetés en prison, rappelle-t-on.
(AIP)
Les deux parties se rejetant la responsabilité de la mort de dame Yobouet Amlan Viviane, tuée au fusil de chasse le 15 août, alors qu’elle se rendait au champ.
La cérémonie de réconciliation organisée par le préfet du département de Bangolo, Lacina Fofana, avec le soutien des forces onusiennes et des cadres du village, a permis aux deux communautés de fumer le calumet de la paix qui ont promis de vivre ensemble.
A l’occasion, l'administrateur a appelé les deux communautés à fraterniser et à arrêter de se faire justice, tout en indiquant que l’assassinat de la dame pourrait être l’œuvre de bandits sortis des prisons à la faveur de la crise post-électorale.
Il a, en outre, enjoint le commandant des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) basées à Bangolo d’installer un poste permanent à Grand-Pin pour dissuader les criminels.
Grand-Pin a la réputation d’être un village où les populations allochtones et autochtones ont du mal à cohabiter. En 2005, les baoulé avaient été suspectés d’avoir fusillé un planteur d’ethnie guéré. En novembre 2009, deux jeunes baoulé avaient été abattus dans leurs plantations avant que les coupables ne soient arrêtés et jetés en prison, rappelle-t-on.
(AIP)