A la faveur du récent séminaire tenu à Bassam par la jeunesse du Pdci-Rda, nous avons
entendu ici et là certains jeunes (?) déclarer péremptoirement que la direction du Parti
est contre sa propre jeunesse parce qu'elle refuserait à cette jeunesse sa part (légitime) de
responsabilité dans la vie de la nation. Pareille déclaration n'a pas manqué de nous étonner
surtout lorsque dans la même foulée, on invite les jeunes du parti et l'ensemble des militants
à se regrouper autour du Président Bédié. Or, jusqu'à plus ample informé, la direction du
parti, c'est justement le Président Bédié qui se trouve en haut de la pyramide dans notre
organisation. Il est alors ahurissant qu'on descende en flamme une direction qui serait contre
la jeunesse, et qu'en même temps, on appelle à faire bloc autour du président du Parti qui
incarne cette direction du parti et le parti lui-même. Dés lors, s'il existe au sein de la direction
du Parti des individus qui, agissant proprio motu, seraient contre la jeunesse, il aurait fallu
avoir le courage et l'honnêteté de les dénoncer avec les preuves et les arguments dont on
dispose pour amener ces individus à changer leur fusil d'épaule.
Nous savons tous en effet à quel âge le Président Bédié est entré au Bureau Politique du Parti, et nous savons tous depuis quel âge il a assumé des responsabilités pleines et entières dans l'œuvre de développement de notre pays. Nous savons également à quel âge le professeur Djédjé Mady, aujourd'hui secrétaire général du parti, est entré au Bureau politique et au Comité exécutif du parti, et à quel âge il est entré au gouvernement. Nous ne pensons donc pas que le Président et Secrétaire Général du Parti, qui ont pris une part active dans la vie du Parti et le développement du pays fort jeunes, soient ceux-là qui veulent fermer la porte à la jeunesse dont ils savent qu'elle doit être rapidement intégrée dans les organes et la vie du Parti pour assurer la relève nécessaire à la vie même et à la pérennité du Parti et surtout pour jouer le rôle qui est le leur dans l'édification de la nation. Il faut donc que la jeunesse, pour être vraiment responsable, dénonce nommément ceux qui, par leur comportement, peuvent entraîner le Parti à se faire hara kiri en le privant de cette sève vivifiante qu'est la jeunesse.
Le célèbre sermonnaire n'écrivait-il pas au XVIIème siècle que "les jeunes, en grandissant,
semblent nous pousser de l'épaule comme pour dire, quittez la place, c'est maintenant notre
tour ?" Qui, donc, au sein de la direction du Parti, peut ignorer cette vérité et cette réalité
élémentaires au point de mener un combat d'arrière garde perdu d'avance pour faire ombrage et obstacle aux jeunes ?
Ce qu'il faut retenir par contre, c'est que le Parti a toujours veillé à ce qu'il y ait un savant
dosage entre les anciens et les jeunes afin que les premiers transmettent leur savoir et leurs
connaissances aux seconds, dans l'harmonie et la convivialité. On évite ainsi que les jeunes,
comme un torrent, dévastent tout dans la précipitation en voulant et croyant bien faire et que
les anciens perdent de vue qu'ils doivent à terme céder la place. Le " NOUS", c'est-à-dire la
raison, freine ainsi l'élan tumultueux de "l'épithumia", une certaine déraison tumultueuse qui
pourrait tout détruire si elle n'est canalisée, voire domptée.
En 2000, une certaine jeunesse (?) se disant de gauche a accédé au pouvoir avec pour seul
savoir des connaissances livresques mal apprises et/ou mal assimilées. La précipitation et
l'improvisation ont été le modus operandi de cette pseudo jeunesse qui n'a eu pour seule
réalisation que de plonger le pays dans l'abîme. Ainsi, parce que ces personnes ont estimé que l'apprentissage auprès des anciens et surtout de l'école de la vie dont parlait sans cesse le père de la nation était inutile, la Côte-d'Ivoire a été livrée à des bricoleurs et à des apprentis dont les seules connaissances se limitaient à leur ignorance crasse de la gestion d'une nation et des réalités de la vie. Il faut donc que l'attelage du "NOUS" et de l'"Epithunia" aille à la même allure pour que tout se passe avec justesse et dans l'harmonie. Avoir de l'ambition est certes légitime, mais cette ambition ne doit pas devenir prétention au point que lorsque l'heure qu'on s'est fixée passe sans qu'on n'ait réalisé l'objectif qu'on s'est fixé, on se découvre des ennemis partout et pour devenir paranoïaque parce qu'on se croit persécuté partout et par tous. Chacun de nous doit avoir présent à l'esprit que même si c'est le Rhdp qui a gagné l'élection présidentielle, c'est avant tout notre allié le Rdr qui est aux commandes et que par conséquent, nos ambitions et nos prétentions doivent être revues à la baisse. Il nous faut donc faire montre de patience en espérant que notre tour finira par arriver. Dés lors, l'agitation bruyante, les invectives, les calomnies même, ne doivent pas avoir cours dans nos rangs car, en agissant ainsi, nous semons ou contribuons à semer la division et à nous affaiblir. Le drame du 24 décembre 1999 nous est tombé dessus à cause de nos ambitions débridées, de notre haine d'autrui, et partant de nos divisions même si certains, évitant soigneusement de regarder la poutre dans leur œil, veulent faire porter le chapeau au seul président Bédié, plus pour se donner bonne conscience que par conviction. Il importe donc que la jeunesse fasse sien le contenu de cette chanson créée dans les années 1960 afin que le Pdci-Rda ne périsse jamais, mais qu'il ait toujours les ressources nécessaires pour rebondir : "Jeunesse, ivoirienne, donnons-nous la main autour de nos aînés, pour, sans défaillance, porter notre nation vers ses hautes destinées."
Ce n'est sûrement pas en faisant revenir ceux qui ont choisi de "sécher leur linge là où il y
avait le soleil", de traîner le parti et son président dans la boue, et au final de créer leur propre parti, qu'on donnera du sang neuf au parti, ces personnes qui sont parties étant notoirement des feuilles mortes dont la conviction se conjugue avec compte en banque et coffre-fort. Ce n'est pas non plus en allant faire la cour à celui-là qui n'a découvert l'existence d'institutions dans notre pays qu'avec monsieur Gbagbo et le Fpi au point de créer un mouvement pour défendre des institutions (?) qui se résumaient en monsieur Gbagbo dont il a abondamment joui des larges prodigalités, qu'on bâtira un parti fort. Posons-nous toujours par ailleurs la question de savoir pourquoi c'est cette personne et l'institution qu'il dirigeait qui ont été épargnées en décembre 1999.
Au contraire, toutes ces personnes sont les ténias dont parle monsieur Zadi Zaourou, et nous ne saurions nous condamner à avaler constamment des vermifuges en les réintégrant au sein du Pdci-Rda. Ces messieurs sont partis, et nous devons leur souhaiter bon vent ! Le Pdci- Rda a besoin de cohésion pour demeurer un parti fort, conquérant et vainqueur. C'est donc la seule bataille de la cohésion qui mérite d'être menée. Nous citons tous à profusion le président Houphouët-Boigny en oubliant l'essentiel de son enseignement : "On peut servir (son pays) à tous les postes pourvu qu'on y mette du sien." Nous ajouterons tout simplement "pourvu qu'on croit en la cause que l'on défend et que l'on sert, et qu'on y mette tout son cœur !"
Dépôt des candidatures pour les législatives : 535 cadres du Pdci-Rda dont 59 femmes
enregistrés
Ce sont 535 militants du Pdci qui ont payé leur contribution pour faire partie des candidats
officiels du parti du président Henri Konan Bédié aux législatives. Ce, après la fin du délai
de paiement de cette contribution fixé au mercredi 31 août 2011. Parmi ces 535 postulants,
figurent seulement 59 femmes pour un pourcentage de 11%. Selon le Pr. Maurice Kakou
Guikahué, secrétaire général du Comité électoral du Pdci, qui a donné l'information, une fois
que la contribution est payée, le reçu faisant foi, le candidat à la candidature "constitue son
dossier qu'il dépose dans sa délégation départementale ou communale". Il a tenu à préciser à ce niveau que "dans les Statuts du parti, nul ne peut être membre de plus d'une délégation". A cette étape aussi, il n'était pas question de consensus, puisque, a révélé le Pr. Guikahué, dans de nombreuses délégations, il y a eu des candidatures multiples. Le V baoulé et le District d'Abidjan ont battu, selon le Pr Guikahué, le record des candidatures multiples. Quelques zones ont pu avoir des candidatures uniques, mais la plupart sont les candidatures multiples.
Ce qui dénote, selon le Secrétaire général du comité électoral, "de l'engouement des cadres
à défendre le parti aux législatives". Pour ceux qui pensent que les dossiers se déposent
au niveau du comité électoral, Pr. Guikahué a tenu à apporter la précision suivante : "A
partir d'aujourd'hui, (hier, Ndlr), c'est la clôture du dépôt des candidatures. Après cela, une
période est donnée aux délégations, c'est-à-dire, à vouloir partir du 1er septembre jusqu'au 10 septembre, les bureaux des délégations vont se retrouver pour analyser les candidatures. Nous avons des fiches techniques qui permettent de faire des délibérations pour choisir les meilleurs candidats qui puissent concourir pour le Pdci-Rda pour que le parti ait la chance de gagner les élections. Et c'est entre le 12 et le 14 septembre seulement que les délégués transmettront les procès verbaux des délibérations au secrétariat de la Commission électorale. Donc avant le 12 septembre, nous ne recevons pas de document de candidature à la direction du parti. On laisse la latitude aux délégations d'étudier les dossiers et nous ouvrons la période de réception des dossiers du 12 au 14 septembre parce qu'entre ces deux (2) dates, nous allons nous organiser pour la récupération des différentes candidatures".
Enfin, le Secrétaire général du comité électoral a tenu à lancer un appel aux responsables
politiques et aux candidats : "Il nous revient que certains délégués refuseraient de prendre les dossiers de candidature de certaines personnes. En principe, à partir du moment où les gens ont payé leur contribution, la date de contribution faisant foi, si leur dossier est au complet, les délégués doivent le prendre. Après quoi, le bureau de la Commission électorale se réunira le mardi prochain, pour statuer sur toutes les petites difficultés qui ont été rencontrées au cours de cette période et donner des réponses appropriées. Il ne faudrait donc pas qu'il y ait des échauffourées et des tensions inutiles dans les régions pour ces cas-là. Chaque problème trouvera une solution".
François Konan
entendu ici et là certains jeunes (?) déclarer péremptoirement que la direction du Parti
est contre sa propre jeunesse parce qu'elle refuserait à cette jeunesse sa part (légitime) de
responsabilité dans la vie de la nation. Pareille déclaration n'a pas manqué de nous étonner
surtout lorsque dans la même foulée, on invite les jeunes du parti et l'ensemble des militants
à se regrouper autour du Président Bédié. Or, jusqu'à plus ample informé, la direction du
parti, c'est justement le Président Bédié qui se trouve en haut de la pyramide dans notre
organisation. Il est alors ahurissant qu'on descende en flamme une direction qui serait contre
la jeunesse, et qu'en même temps, on appelle à faire bloc autour du président du Parti qui
incarne cette direction du parti et le parti lui-même. Dés lors, s'il existe au sein de la direction
du Parti des individus qui, agissant proprio motu, seraient contre la jeunesse, il aurait fallu
avoir le courage et l'honnêteté de les dénoncer avec les preuves et les arguments dont on
dispose pour amener ces individus à changer leur fusil d'épaule.
Nous savons tous en effet à quel âge le Président Bédié est entré au Bureau Politique du Parti, et nous savons tous depuis quel âge il a assumé des responsabilités pleines et entières dans l'œuvre de développement de notre pays. Nous savons également à quel âge le professeur Djédjé Mady, aujourd'hui secrétaire général du parti, est entré au Bureau politique et au Comité exécutif du parti, et à quel âge il est entré au gouvernement. Nous ne pensons donc pas que le Président et Secrétaire Général du Parti, qui ont pris une part active dans la vie du Parti et le développement du pays fort jeunes, soient ceux-là qui veulent fermer la porte à la jeunesse dont ils savent qu'elle doit être rapidement intégrée dans les organes et la vie du Parti pour assurer la relève nécessaire à la vie même et à la pérennité du Parti et surtout pour jouer le rôle qui est le leur dans l'édification de la nation. Il faut donc que la jeunesse, pour être vraiment responsable, dénonce nommément ceux qui, par leur comportement, peuvent entraîner le Parti à se faire hara kiri en le privant de cette sève vivifiante qu'est la jeunesse.
Le célèbre sermonnaire n'écrivait-il pas au XVIIème siècle que "les jeunes, en grandissant,
semblent nous pousser de l'épaule comme pour dire, quittez la place, c'est maintenant notre
tour ?" Qui, donc, au sein de la direction du Parti, peut ignorer cette vérité et cette réalité
élémentaires au point de mener un combat d'arrière garde perdu d'avance pour faire ombrage et obstacle aux jeunes ?
Ce qu'il faut retenir par contre, c'est que le Parti a toujours veillé à ce qu'il y ait un savant
dosage entre les anciens et les jeunes afin que les premiers transmettent leur savoir et leurs
connaissances aux seconds, dans l'harmonie et la convivialité. On évite ainsi que les jeunes,
comme un torrent, dévastent tout dans la précipitation en voulant et croyant bien faire et que
les anciens perdent de vue qu'ils doivent à terme céder la place. Le " NOUS", c'est-à-dire la
raison, freine ainsi l'élan tumultueux de "l'épithumia", une certaine déraison tumultueuse qui
pourrait tout détruire si elle n'est canalisée, voire domptée.
En 2000, une certaine jeunesse (?) se disant de gauche a accédé au pouvoir avec pour seul
savoir des connaissances livresques mal apprises et/ou mal assimilées. La précipitation et
l'improvisation ont été le modus operandi de cette pseudo jeunesse qui n'a eu pour seule
réalisation que de plonger le pays dans l'abîme. Ainsi, parce que ces personnes ont estimé que l'apprentissage auprès des anciens et surtout de l'école de la vie dont parlait sans cesse le père de la nation était inutile, la Côte-d'Ivoire a été livrée à des bricoleurs et à des apprentis dont les seules connaissances se limitaient à leur ignorance crasse de la gestion d'une nation et des réalités de la vie. Il faut donc que l'attelage du "NOUS" et de l'"Epithunia" aille à la même allure pour que tout se passe avec justesse et dans l'harmonie. Avoir de l'ambition est certes légitime, mais cette ambition ne doit pas devenir prétention au point que lorsque l'heure qu'on s'est fixée passe sans qu'on n'ait réalisé l'objectif qu'on s'est fixé, on se découvre des ennemis partout et pour devenir paranoïaque parce qu'on se croit persécuté partout et par tous. Chacun de nous doit avoir présent à l'esprit que même si c'est le Rhdp qui a gagné l'élection présidentielle, c'est avant tout notre allié le Rdr qui est aux commandes et que par conséquent, nos ambitions et nos prétentions doivent être revues à la baisse. Il nous faut donc faire montre de patience en espérant que notre tour finira par arriver. Dés lors, l'agitation bruyante, les invectives, les calomnies même, ne doivent pas avoir cours dans nos rangs car, en agissant ainsi, nous semons ou contribuons à semer la division et à nous affaiblir. Le drame du 24 décembre 1999 nous est tombé dessus à cause de nos ambitions débridées, de notre haine d'autrui, et partant de nos divisions même si certains, évitant soigneusement de regarder la poutre dans leur œil, veulent faire porter le chapeau au seul président Bédié, plus pour se donner bonne conscience que par conviction. Il importe donc que la jeunesse fasse sien le contenu de cette chanson créée dans les années 1960 afin que le Pdci-Rda ne périsse jamais, mais qu'il ait toujours les ressources nécessaires pour rebondir : "Jeunesse, ivoirienne, donnons-nous la main autour de nos aînés, pour, sans défaillance, porter notre nation vers ses hautes destinées."
Ce n'est sûrement pas en faisant revenir ceux qui ont choisi de "sécher leur linge là où il y
avait le soleil", de traîner le parti et son président dans la boue, et au final de créer leur propre parti, qu'on donnera du sang neuf au parti, ces personnes qui sont parties étant notoirement des feuilles mortes dont la conviction se conjugue avec compte en banque et coffre-fort. Ce n'est pas non plus en allant faire la cour à celui-là qui n'a découvert l'existence d'institutions dans notre pays qu'avec monsieur Gbagbo et le Fpi au point de créer un mouvement pour défendre des institutions (?) qui se résumaient en monsieur Gbagbo dont il a abondamment joui des larges prodigalités, qu'on bâtira un parti fort. Posons-nous toujours par ailleurs la question de savoir pourquoi c'est cette personne et l'institution qu'il dirigeait qui ont été épargnées en décembre 1999.
Au contraire, toutes ces personnes sont les ténias dont parle monsieur Zadi Zaourou, et nous ne saurions nous condamner à avaler constamment des vermifuges en les réintégrant au sein du Pdci-Rda. Ces messieurs sont partis, et nous devons leur souhaiter bon vent ! Le Pdci- Rda a besoin de cohésion pour demeurer un parti fort, conquérant et vainqueur. C'est donc la seule bataille de la cohésion qui mérite d'être menée. Nous citons tous à profusion le président Houphouët-Boigny en oubliant l'essentiel de son enseignement : "On peut servir (son pays) à tous les postes pourvu qu'on y mette du sien." Nous ajouterons tout simplement "pourvu qu'on croit en la cause que l'on défend et que l'on sert, et qu'on y mette tout son cœur !"
Dépôt des candidatures pour les législatives : 535 cadres du Pdci-Rda dont 59 femmes
enregistrés
Ce sont 535 militants du Pdci qui ont payé leur contribution pour faire partie des candidats
officiels du parti du président Henri Konan Bédié aux législatives. Ce, après la fin du délai
de paiement de cette contribution fixé au mercredi 31 août 2011. Parmi ces 535 postulants,
figurent seulement 59 femmes pour un pourcentage de 11%. Selon le Pr. Maurice Kakou
Guikahué, secrétaire général du Comité électoral du Pdci, qui a donné l'information, une fois
que la contribution est payée, le reçu faisant foi, le candidat à la candidature "constitue son
dossier qu'il dépose dans sa délégation départementale ou communale". Il a tenu à préciser à ce niveau que "dans les Statuts du parti, nul ne peut être membre de plus d'une délégation". A cette étape aussi, il n'était pas question de consensus, puisque, a révélé le Pr. Guikahué, dans de nombreuses délégations, il y a eu des candidatures multiples. Le V baoulé et le District d'Abidjan ont battu, selon le Pr Guikahué, le record des candidatures multiples. Quelques zones ont pu avoir des candidatures uniques, mais la plupart sont les candidatures multiples.
Ce qui dénote, selon le Secrétaire général du comité électoral, "de l'engouement des cadres
à défendre le parti aux législatives". Pour ceux qui pensent que les dossiers se déposent
au niveau du comité électoral, Pr. Guikahué a tenu à apporter la précision suivante : "A
partir d'aujourd'hui, (hier, Ndlr), c'est la clôture du dépôt des candidatures. Après cela, une
période est donnée aux délégations, c'est-à-dire, à vouloir partir du 1er septembre jusqu'au 10 septembre, les bureaux des délégations vont se retrouver pour analyser les candidatures. Nous avons des fiches techniques qui permettent de faire des délibérations pour choisir les meilleurs candidats qui puissent concourir pour le Pdci-Rda pour que le parti ait la chance de gagner les élections. Et c'est entre le 12 et le 14 septembre seulement que les délégués transmettront les procès verbaux des délibérations au secrétariat de la Commission électorale. Donc avant le 12 septembre, nous ne recevons pas de document de candidature à la direction du parti. On laisse la latitude aux délégations d'étudier les dossiers et nous ouvrons la période de réception des dossiers du 12 au 14 septembre parce qu'entre ces deux (2) dates, nous allons nous organiser pour la récupération des différentes candidatures".
Enfin, le Secrétaire général du comité électoral a tenu à lancer un appel aux responsables
politiques et aux candidats : "Il nous revient que certains délégués refuseraient de prendre les dossiers de candidature de certaines personnes. En principe, à partir du moment où les gens ont payé leur contribution, la date de contribution faisant foi, si leur dossier est au complet, les délégués doivent le prendre. Après quoi, le bureau de la Commission électorale se réunira le mardi prochain, pour statuer sur toutes les petites difficultés qui ont été rencontrées au cours de cette période et donner des réponses appropriées. Il ne faudrait donc pas qu'il y ait des échauffourées et des tensions inutiles dans les régions pour ces cas-là. Chaque problème trouvera une solution".
François Konan