Au nombre des nouveaux militants du Rassemblement des républicains, on compte Elie Hallassou, transfuge de l’ex-Majorité présidentielle. Tout en balayant du revers de la main, les critiques faites aux nouvelles recrues, Elie Hallassou se dit disposé à servir le Rdr partout où besoin sera.
Après pratiquement un mois officiellement au Rdr, comment se passe la nouvelle aventure ?
La nouvelle aventure se passe très bien. Je suis très heureux d’être dans mon parti naturel. J’ai été très bien accueilli. La preuve, au lendemain de ma prise de carte officielle, j’ai fait une tournée de cinq jours avec le secrétaire général, Amadou Soumahoro à Yamoussoukro. J’ai l’impression que nous nous connaissons depuis belles lurettes, avec ses collaborateurs. Même quand je vais au siège du parti, j’ai l’impression que j’y vais comme un militant de la première heure. Du gardien au responsable administratif du siège, je suis accueilli à bras ouverts. Cela prouve que je ne me suis pas trompé. Je ne pouvais pas espérer mieux.
Pourtant, selon des informations que nous avons, les nouvelles recrues ne sont pas aussi bien accueillies que ça, notamment par les militants de première heure qui craignent que...
Non, je l’ai dit lors de ma déclaration et je le dis encore, je viens au Rdr parce que j’ai des idées de tolérance, d’ouverture, de diversité à défendre, l’acceptation de l’autre, la remise au centre des valeurs comme le travail et le repère des valeurs morales…
Ce n’est pas pour des considérations matérielles que vous avez adhéré à ce parti ?
Mais non ! Je ne vois pas pourquoi est-ce qu’on veut sous-entendre que je viens au Rdr pour des considérations matérielles. Vous avez vu que dernièrement une histoire judiciaire me concernant a défrayé la chronique. On voit tout de suite qu’avant d’entrer au Rdr, je n’étais pas complètement un démuni. Je le dis sans prétention, je ne viens pas pour des considérations matérielles. Je viens exprimer ce que je pense parce que où j’étais, mon discours n’était pas audible, il n’était pas perceptible, il n’était pas réceptif. C’est le cas au Rdr. La preuve, pendant la tournée où j’étais avec Amadou Soumahoro, il m’a rendu un hommage où il a dit que j’ai refusé la forfaiture électorale ; j’ai refusé qu’on tue les Ivoiriens.
Est-ce que vous trouveriez, par exemple, normal, que vous, nouvel arrivé soyez nommé à un poste de responsabilité au détriment de ceux qui y étaient depuis 15 voir 20 ans?
Non, ce n’est pas à moi de me prononcer sur ce genre de choses. C’est le parti politique auquel j’ai promis fidélité, dévouement, engagement de décider ce qu’il fera de moi, que ce soit dans un mois, dans un an, dans 10 ans. Moi je viens, parce que je me dis qu’au Rdr je pourrai exprimer librement ce que je pense, par rapport à toutes les valeurs que j’ai défendues. Si on estime que je peux être une plus-value au parti, c’est au président de la République et au secrétaire général de décider. Mais je ne viens pas pour un poste.
Entretien réalisé par M.D.
Après pratiquement un mois officiellement au Rdr, comment se passe la nouvelle aventure ?
La nouvelle aventure se passe très bien. Je suis très heureux d’être dans mon parti naturel. J’ai été très bien accueilli. La preuve, au lendemain de ma prise de carte officielle, j’ai fait une tournée de cinq jours avec le secrétaire général, Amadou Soumahoro à Yamoussoukro. J’ai l’impression que nous nous connaissons depuis belles lurettes, avec ses collaborateurs. Même quand je vais au siège du parti, j’ai l’impression que j’y vais comme un militant de la première heure. Du gardien au responsable administratif du siège, je suis accueilli à bras ouverts. Cela prouve que je ne me suis pas trompé. Je ne pouvais pas espérer mieux.
Pourtant, selon des informations que nous avons, les nouvelles recrues ne sont pas aussi bien accueillies que ça, notamment par les militants de première heure qui craignent que...
Non, je l’ai dit lors de ma déclaration et je le dis encore, je viens au Rdr parce que j’ai des idées de tolérance, d’ouverture, de diversité à défendre, l’acceptation de l’autre, la remise au centre des valeurs comme le travail et le repère des valeurs morales…
Ce n’est pas pour des considérations matérielles que vous avez adhéré à ce parti ?
Mais non ! Je ne vois pas pourquoi est-ce qu’on veut sous-entendre que je viens au Rdr pour des considérations matérielles. Vous avez vu que dernièrement une histoire judiciaire me concernant a défrayé la chronique. On voit tout de suite qu’avant d’entrer au Rdr, je n’étais pas complètement un démuni. Je le dis sans prétention, je ne viens pas pour des considérations matérielles. Je viens exprimer ce que je pense parce que où j’étais, mon discours n’était pas audible, il n’était pas perceptible, il n’était pas réceptif. C’est le cas au Rdr. La preuve, pendant la tournée où j’étais avec Amadou Soumahoro, il m’a rendu un hommage où il a dit que j’ai refusé la forfaiture électorale ; j’ai refusé qu’on tue les Ivoiriens.
Est-ce que vous trouveriez, par exemple, normal, que vous, nouvel arrivé soyez nommé à un poste de responsabilité au détriment de ceux qui y étaient depuis 15 voir 20 ans?
Non, ce n’est pas à moi de me prononcer sur ce genre de choses. C’est le parti politique auquel j’ai promis fidélité, dévouement, engagement de décider ce qu’il fera de moi, que ce soit dans un mois, dans un an, dans 10 ans. Moi je viens, parce que je me dis qu’au Rdr je pourrai exprimer librement ce que je pense, par rapport à toutes les valeurs que j’ai défendues. Si on estime que je peux être une plus-value au parti, c’est au président de la République et au secrétaire général de décider. Mais je ne viens pas pour un poste.
Entretien réalisé par M.D.