Dans cet entretien, le porte-parole des Forces nouvelles, Félicien Sékongo, explique l’engagement dans la reconstruction post-crise
de l’ex-rébellion. Il réagit également aux supputations sur la participation ou non aux législatives prochaines dudit mouvement.
Les Forces nouvelles se sont longtemps battues pour l’avènement d’élections libres, ouvertes, transparentes et démocratiques en Côte d’Ivoire. Est-ce qu’aujourd’hui avec les élections présidentielles que nous venons d’avoir vous pouvez dire que ce combat a abouti ?
Oui, si on considère que l’objectif des Forces nouvelles c’était de faire en sorte que la Côte d’Ivoire redevienne un Etat démocratique et que toutes les élections se déroulent normalement. C’est malheureux, il y a eu une crise post-électorale. Mais s’il y a eu des élections, c’est l’aboutissement du combat des Forces nouvelles, de l’ensemble des Ivoiriens et des amis de la Côte d’Ivoire. Ceux qui ont, bien évidemment, voulu que le pays renoue avec la démocratie.
Après cette victoire, qu’elle est, aujourd’hui, l’avenir des Forces nouvelles, leurs défis. Vont-elles disparaître ou continuer d’exister?
Le secrétaire général des Forces nouvelles, Guillaume Soro, est aujourd’hui le Premier ministre de la République de Côte d’Ivoire. Il conduit un gouvernement qui a pour souci, non seulement de réconcilier les Ivoiriens mais de réconcilier ceux-ci dans la perspective de reconstruire le pays. Les Forces nouvelles sont donc avec le Premier ministre dans sa bataille de reconstruction de la Côte d’Ivoire, parce qu’un échec de sa part serait perçu comme un échec pour les Forces nouvelles. Et, un échec pour la génération dont il est le porte-flambeau. Avec lui, nous menons cette bataille et avons en idée d’accomplir un certain nombre de missions ensemble. Et chacun, à quelque niveau, apporte sa modeste contribution au succès de sa mission. C’est ce qui est important et urgent. C’est donc dans le cadre de cette alliance avec le Rhdp que le travail est en train de se faire. Et pour nous, il n’y a pas autre chose que cela.
Les Forces nouvelles comptent-elles prendre part aux législatives?
Je voudrais simplement vous dire que du 10 au 11 août prochain, les Forces nouvelles organisent un conclave ici, à Bouaké. Le conclave va décider non seulement de l’avenir des Forces nouvelles mais aussi des orientations à suivre dans le milieu et l’environnement politique ivoirien. Je vous exhorte à la patience en attendant les conclusions de cette rencontre. Qui décidera de la ligne de conduite des cadres des Forces nouvelles et de façon générale des Forces nouvelles.
La police et la gendarmerie ne se sont pas encore redéployées dans les ex-zones centre, nord et ouest (Cno). Les Forces nouvelles souhaiteraient, dit-on, de continuer à percevoir des taxes pour s’occuper des éléments en attendant que l’Etat se redéploye. Qu’en est-il en réalité ?
Les sujets que vous abordez sont des questions militaires et économiques. Pour nous, l’Etat et le gouvernement font tout pour que l’administration soit redéployée dans tous les domaines. De sorte qu’on ne parle plus de zone Cno. Franchement, je vous avoue que je ne veux même plus qu’on parle de zone centre, nord et ouest. Parce que la Côte d’Ivoire est une et indivisible. Il y a un président de la République de Côte d’Ivoire et de tous les Ivoiriens. Il y a un gouvernement qui conduit les affaires du pays. Et donc, il s’agit de la Côte d’Ivoire et de la Côte d’Ivoire uniquement. Maintenant, dire que les Forces nouvelles souhaitent continuer à prélever des taxes, je pense que le disant, il ne faut pas que les gens prennent des morceaux choisis. Il s’agit pour les Forces nouvelles de continuer de gérer un certain nombre de choses, de continuer à fonctionner de telle sorte à pallier le vide du non-redéploiement de l’administration. Sinon, loin des Forces nouvelles l’intention de continuer de prélever des taxes ou de jouer le rôle de l’Etat dans quelque zone que ce soit. La Côte d’Ivoire est gérée, la Côte d’Ivoire est dirigée. Il y a un gouvernement qui a de l’influence partout sur l’ensemble du territoire national. Il n’y a donc pas une partie du pays qui est une chasse gardée de quelque formation ou de quelque structure donnée. Il s’agit de la Côte d’Ivoire entière, régentée par le président de la République et par le gouvernement qu’il a mis en place.
Entretien réalisé à Bouaké par Denis Koné et Allah Kouamé
de l’ex-rébellion. Il réagit également aux supputations sur la participation ou non aux législatives prochaines dudit mouvement.
Les Forces nouvelles se sont longtemps battues pour l’avènement d’élections libres, ouvertes, transparentes et démocratiques en Côte d’Ivoire. Est-ce qu’aujourd’hui avec les élections présidentielles que nous venons d’avoir vous pouvez dire que ce combat a abouti ?
Oui, si on considère que l’objectif des Forces nouvelles c’était de faire en sorte que la Côte d’Ivoire redevienne un Etat démocratique et que toutes les élections se déroulent normalement. C’est malheureux, il y a eu une crise post-électorale. Mais s’il y a eu des élections, c’est l’aboutissement du combat des Forces nouvelles, de l’ensemble des Ivoiriens et des amis de la Côte d’Ivoire. Ceux qui ont, bien évidemment, voulu que le pays renoue avec la démocratie.
Après cette victoire, qu’elle est, aujourd’hui, l’avenir des Forces nouvelles, leurs défis. Vont-elles disparaître ou continuer d’exister?
Le secrétaire général des Forces nouvelles, Guillaume Soro, est aujourd’hui le Premier ministre de la République de Côte d’Ivoire. Il conduit un gouvernement qui a pour souci, non seulement de réconcilier les Ivoiriens mais de réconcilier ceux-ci dans la perspective de reconstruire le pays. Les Forces nouvelles sont donc avec le Premier ministre dans sa bataille de reconstruction de la Côte d’Ivoire, parce qu’un échec de sa part serait perçu comme un échec pour les Forces nouvelles. Et, un échec pour la génération dont il est le porte-flambeau. Avec lui, nous menons cette bataille et avons en idée d’accomplir un certain nombre de missions ensemble. Et chacun, à quelque niveau, apporte sa modeste contribution au succès de sa mission. C’est ce qui est important et urgent. C’est donc dans le cadre de cette alliance avec le Rhdp que le travail est en train de se faire. Et pour nous, il n’y a pas autre chose que cela.
Les Forces nouvelles comptent-elles prendre part aux législatives?
Je voudrais simplement vous dire que du 10 au 11 août prochain, les Forces nouvelles organisent un conclave ici, à Bouaké. Le conclave va décider non seulement de l’avenir des Forces nouvelles mais aussi des orientations à suivre dans le milieu et l’environnement politique ivoirien. Je vous exhorte à la patience en attendant les conclusions de cette rencontre. Qui décidera de la ligne de conduite des cadres des Forces nouvelles et de façon générale des Forces nouvelles.
La police et la gendarmerie ne se sont pas encore redéployées dans les ex-zones centre, nord et ouest (Cno). Les Forces nouvelles souhaiteraient, dit-on, de continuer à percevoir des taxes pour s’occuper des éléments en attendant que l’Etat se redéploye. Qu’en est-il en réalité ?
Les sujets que vous abordez sont des questions militaires et économiques. Pour nous, l’Etat et le gouvernement font tout pour que l’administration soit redéployée dans tous les domaines. De sorte qu’on ne parle plus de zone Cno. Franchement, je vous avoue que je ne veux même plus qu’on parle de zone centre, nord et ouest. Parce que la Côte d’Ivoire est une et indivisible. Il y a un président de la République de Côte d’Ivoire et de tous les Ivoiriens. Il y a un gouvernement qui conduit les affaires du pays. Et donc, il s’agit de la Côte d’Ivoire et de la Côte d’Ivoire uniquement. Maintenant, dire que les Forces nouvelles souhaitent continuer à prélever des taxes, je pense que le disant, il ne faut pas que les gens prennent des morceaux choisis. Il s’agit pour les Forces nouvelles de continuer de gérer un certain nombre de choses, de continuer à fonctionner de telle sorte à pallier le vide du non-redéploiement de l’administration. Sinon, loin des Forces nouvelles l’intention de continuer de prélever des taxes ou de jouer le rôle de l’Etat dans quelque zone que ce soit. La Côte d’Ivoire est gérée, la Côte d’Ivoire est dirigée. Il y a un gouvernement qui a de l’influence partout sur l’ensemble du territoire national. Il n’y a donc pas une partie du pays qui est une chasse gardée de quelque formation ou de quelque structure donnée. Il s’agit de la Côte d’Ivoire entière, régentée par le président de la République et par le gouvernement qu’il a mis en place.
Entretien réalisé à Bouaké par Denis Koné et Allah Kouamé
