ABIDJAN - Un adolescent de 13 ans a été tué mercredi et 10 autres personnes blessées dont deux grièvement suite à l'explosion d'une grenade égarée dans un quartier précaire de la commune de Koumassi à Abidjan.
Le défunt adolescent, Abdoulaye Ouattara, qui a ramassé la grenade, jouait le matin avec l'engin en compagnie de ses amis sans se douter de tenir une bombe égarée négligemment dans la nuit de mardi par un élément se réclamant des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI, nouvelle armée), selon des témoins.
Le soldat, Soumaïla Koné, a été arrêté par les forces de l'ordre et conduit au commissariat de police le plus proche avant d'être transféré à la police criminelle où il est détenu, a confié le lieutenant Michel Koffi.
Selon des agents de la Croix-Rouge sur les lieux, il s'agit d’une "grenade à fragmentation" capable de faire des dégâts sur des dizaines de mètres, d'où les vitres brisés de véhicules stationnés à quelques mètres de l'explosion.
Le corps de l'enfant a été déchiqueté, laissant des traces au mur et sur le toit devant la cour qu'il habitait avec son père Abdoul Karim Ouattara, sa mère et son petit frère.
Certains des 10 blessés se trouvaient au moment de l'explosion, devant leurs cours communes respectives de Kankankoura, quartier précaire de Koumassi.
Le défunt adolescent, Abdoulaye Ouattara, qui a ramassé la grenade, jouait le matin avec l'engin en compagnie de ses amis sans se douter de tenir une bombe égarée négligemment dans la nuit de mardi par un élément se réclamant des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI, nouvelle armée), selon des témoins.
Le soldat, Soumaïla Koné, a été arrêté par les forces de l'ordre et conduit au commissariat de police le plus proche avant d'être transféré à la police criminelle où il est détenu, a confié le lieutenant Michel Koffi.
Selon des agents de la Croix-Rouge sur les lieux, il s'agit d’une "grenade à fragmentation" capable de faire des dégâts sur des dizaines de mètres, d'où les vitres brisés de véhicules stationnés à quelques mètres de l'explosion.
Le corps de l'enfant a été déchiqueté, laissant des traces au mur et sur le toit devant la cour qu'il habitait avec son père Abdoul Karim Ouattara, sa mère et son petit frère.
Certains des 10 blessés se trouvaient au moment de l'explosion, devant leurs cours communes respectives de Kankankoura, quartier précaire de Koumassi.