Nommé récemment par le Président de la République comme médiateur de la République, N’Golo Fotogoma Coulibaly a prêté serment le jeudi 1er septembre 2011 devant le Conseil constitutionnel au palais présidentiel et ce, en présence du chef de l’Etat.
«Je m’engage à bien et fidèlement remplir ma fonction, à l’exercer en toute indépendance et en toute impartialité dans le respect de la Constitution ». C’est le serment formulé par N’Golo Coulibaly devant le Conseil constitutionnel. Le président de cette institution, Francis Wodié, qui était entouré de ses plus proches collaborateurs, dont les conseillers Ouraga Obou et Hyacinthe Sarassoro, a dit qu’il n’a aucun doute que le serment fait par le médiateur de la République ‘‘sera tenu et assuré’’. Il a saisi l’occasion pour faire les précisions suivantes : « Au terme du titre 11 de la Constitution, en ses articles 115 à 118, il est institué l’organe de médiation dénommé le Médiateur de la République, défini comme une autorité administrative indépendante. L’obligation de serment qui pèse sur le Médiateur de la République n’est pas prévue par la Constitution. C’est ainsi que l’a annoncé la loi organique n°2007-540 du 1 août 2007 fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement de l’organe de médiation. Cette loi prescrit en son article 6, l’obligation pour le Médiateur de la République de prêter serment avant son entrée en fonction devant le Conseil constitutionnel en en définissant les termes ainsi qu’il nous a été donné de l’entendre ». Poursuivant, le président du Conseil constitutionnel a signifié que le Médiateur est une autorité publique investie d’une fonction de salut public. Il a pour mission de régler par médiation les différends de toute nature entre les différentes communautés. Il a également en charge de mener des actions de conciliation entre l’administration publique et les organisations sociales et professionnelles. Bref, le Médiateur de la République œuvre au renforcement de la cohésion sociale. A cette prestation de serment qui a eu lieu à la salle des pas perdus du palais présidentiel, on notait la présence de plusieurs membres du gouvernement ainsi que des amis et parents du médiateur de la République.
Touré Abdoulaye
«Je m’engage à bien et fidèlement remplir ma fonction, à l’exercer en toute indépendance et en toute impartialité dans le respect de la Constitution ». C’est le serment formulé par N’Golo Coulibaly devant le Conseil constitutionnel. Le président de cette institution, Francis Wodié, qui était entouré de ses plus proches collaborateurs, dont les conseillers Ouraga Obou et Hyacinthe Sarassoro, a dit qu’il n’a aucun doute que le serment fait par le médiateur de la République ‘‘sera tenu et assuré’’. Il a saisi l’occasion pour faire les précisions suivantes : « Au terme du titre 11 de la Constitution, en ses articles 115 à 118, il est institué l’organe de médiation dénommé le Médiateur de la République, défini comme une autorité administrative indépendante. L’obligation de serment qui pèse sur le Médiateur de la République n’est pas prévue par la Constitution. C’est ainsi que l’a annoncé la loi organique n°2007-540 du 1 août 2007 fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement de l’organe de médiation. Cette loi prescrit en son article 6, l’obligation pour le Médiateur de la République de prêter serment avant son entrée en fonction devant le Conseil constitutionnel en en définissant les termes ainsi qu’il nous a été donné de l’entendre ». Poursuivant, le président du Conseil constitutionnel a signifié que le Médiateur est une autorité publique investie d’une fonction de salut public. Il a pour mission de régler par médiation les différends de toute nature entre les différentes communautés. Il a également en charge de mener des actions de conciliation entre l’administration publique et les organisations sociales et professionnelles. Bref, le Médiateur de la République œuvre au renforcement de la cohésion sociale. A cette prestation de serment qui a eu lieu à la salle des pas perdus du palais présidentiel, on notait la présence de plusieurs membres du gouvernement ainsi que des amis et parents du médiateur de la République.
Touré Abdoulaye