ABIDJAN, Les partisans de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo ont organisé dimanche à Abidjan un meeting, pour "briser la peur" et réclamer sa libération, une première depuis la sanglante crise
post-électorale qui a conduit à son arrestation le 11 avril.
Quelques centaines de militants du Front populaire ivoirien (FPI), le parti créé par M. Gbagbo se sont rassemblés dans le calme à Koumassi, un quartier populaire de la capitale économique ivoirienne.
"Il faut briser la peur en nous" a lancé Jules Yao Yao, député FPI de Koumassi, initiateur de cette manifestation, habillé d`un pagne à l`effigie de M. Gbagbo.
"Nous demandons au chef de l`Etat (ivoirien) Alassane Ouattara de libérer Gbagbo, parce que sans Gbagbo il n`y a point de réconciliation en Côte d`Ivoire" a affirmé à l`AFP M. Yao, membre des instances dirigeantes du FPI.
Interrogé sur des rumeurs de déstabilisation du régime actuel, il a répondu: le "FPI est pour une prise du pouvoir d`Etat par les urnes".
"Nous préférons la force des arguments à l`argument de la force"; a souligné l`opposant.
Gbagbo a été arrêté par les forces pro-Ouattara, appuyées par la France et l`ONU, après quatre mois de crise, dont deux semaines de guerre, née de son refus de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010. La crise a fait au moins 3.000 morts.
M. Gbagbo et plusieurs dizaines de personnalités de l`ancien régime sont inculpés et en détention préventive.
La démission inattendue le 11 juillet de Mamadou Koulibaly, l`ex-numéro deux assurant l`intérim de la présidence du parti, a porté un coup sévère au FPI, qui a dominé la vie politique et économique pendant une décennie.
post-électorale qui a conduit à son arrestation le 11 avril.
Quelques centaines de militants du Front populaire ivoirien (FPI), le parti créé par M. Gbagbo se sont rassemblés dans le calme à Koumassi, un quartier populaire de la capitale économique ivoirienne.
"Il faut briser la peur en nous" a lancé Jules Yao Yao, député FPI de Koumassi, initiateur de cette manifestation, habillé d`un pagne à l`effigie de M. Gbagbo.
"Nous demandons au chef de l`Etat (ivoirien) Alassane Ouattara de libérer Gbagbo, parce que sans Gbagbo il n`y a point de réconciliation en Côte d`Ivoire" a affirmé à l`AFP M. Yao, membre des instances dirigeantes du FPI.
Interrogé sur des rumeurs de déstabilisation du régime actuel, il a répondu: le "FPI est pour une prise du pouvoir d`Etat par les urnes".
"Nous préférons la force des arguments à l`argument de la force"; a souligné l`opposant.
Gbagbo a été arrêté par les forces pro-Ouattara, appuyées par la France et l`ONU, après quatre mois de crise, dont deux semaines de guerre, née de son refus de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010. La crise a fait au moins 3.000 morts.
M. Gbagbo et plusieurs dizaines de personnalités de l`ancien régime sont inculpés et en détention préventive.
La démission inattendue le 11 juillet de Mamadou Koulibaly, l`ex-numéro deux assurant l`intérim de la présidence du parti, a porté un coup sévère au FPI, qui a dominé la vie politique et économique pendant une décennie.