C’est au son de la chanson des Galliets Il n`y a rien en face que le député Yao Yao Jules et sa suite ont fait leur entrée, le dimanche 4 septembre 2011, au stade de la Sogephia de Koumassi. Il était 15 h 08. A cette heure, le public était clairsemé. Seulement deux bâches avaient été dressées. Ceux qui n’avaient pas pu avoir de place sous ces bâches, étaient arrêtés de part et d’autre. Quelques uns arboraient des pagnes, tee-shirts et autres vêtements à l’effigie de l’ancien président de la République, Laurent Gbagbo. Mais, au fur et à mesure que le temps avançait, le monde grossissait pour assister à ce premier meeting public du Front populaire ivoirien (Fpi) depuis la chute de son régime, le 11 avril 2011. Comme si on attendait de voir ce qui allait se passer avant d’effectuer un quelconque déplacement. Quand l’ex-ministre de la Défense a fait son entrée, le meeting avait débuté avec notamment le discours du Président du comité d’organisation (Pco), Blé Sery. Comme les autres, Amani N’Guessan Michel a été accueilli par le morceau phare des pro-Gbagbo, « Il y a rien en face . Visiblement heureux de son accueil triomphal, le baron du Fpi n’a pas usé de la langue de bois. « Gbagbo a envoyé la démocratie en Côte d’Ivoire. Gbagbo a été renversé le 11 avril (2011). Beaucoup d’entre nous ont été envoyés en prison. Je voudrais saluer tous les militants du Fpi dont la seule existence effraie », a souligné M. Amani N’Guessan. « Nous pensons que les meetings et les marches sont les moyens d’expression. M. Ouattara n’a pas dissous les partis politiques, cela veut dire qu’officiellement, on peut faire des meetings et des marches », a fait savoir l’ancien ministre de l’Education nationale. C’était en présence des députés Kouakou Kra, Mobio Samuel, Mady Bouabré et d’autres responsables du Fpi comme Bléhidé Pierrette, Augustin Guéhoun, Kambou Défilé, Eugène Djué…Et Amani N’Guessan Michel de marteler : « Il ne se passera rien. Nous sommes chez nous en Côte d’Ivoire et on ne pourra pas nous effrayer ou bien qu’on élargisse les prisons ». Selon lui, on ne peut pas cacher le soleil avec la main. « Je suis venu voir où nous en sommes avec la Côte d’Ivoire. C’est un message que Yao Yao Jules et tous les militants de Koumassi adressent à tous les militants de gauche… », a affirmé le membre de la Direction du Fpi. « Sous Houphouët-Boigny qui crachait du feu, Gbagbo a fait des marches et il n’y a rien eu (…). Il n’y aura rien sous Ouattara. Nous allons nous opposer. Nous jouerons notre rôle d’opposant et il n’y aura rien. Nous irons doucement parce que nous allons prendre le pouvoir », a-t-il signifié.
Yao Yao Jules a, pour sa part, expliqué qu’il ira la prochaine fois, en meeting, au grand campement de Koumassi, avant de mettre le cap sur la place In’challah toujours dans la même commune. « Voulez-vous que Laurent Gbagbo soit libéré ? », a-t-il demandé à la foule. Qui a répondu « oui » comme dans un élan concerté. « Nous ne pouvons pas faire de réconciliation pendant que notre capitaine (Gbagbo, Ndlr) est en prison, pendant que notre sous capitaine (Affi, Ndlr) est en prison », a-t-il craché. Pour le député de Koumassi, il faut que l’ex-chef de l’Etat soit libéré pour occuper sa place dans le Cadre permanent de concertation (Cpc) créé par l’Accord politique de Ouagadougou (Apo). Au moment où il parlait, Koné Katinan Justin a appelé au téléphone pour s’adresser au public. Depuis son lieu d’exil, le porte-parole de Laurent Gbagbo a informé l’assistance que la semaine prochaine, son leader livrera « un important message » à la Côte d’Ivoire.
A suivre Koua Justin, le Secrétaire national par intérim de la jeunesse du Fpi, « ce qui arrive à Laurent Gbagbo, c’est ce qui arrive aux grands hommes ». L’intérimaire de Konaté Navigué a promis que « la jeunesse du Fpi et la jeunesse de Côte d’Ivoire » vont rester mobilisées derrière Laurent Gbagbo.
SYLLA A.
Yao Yao Jules a, pour sa part, expliqué qu’il ira la prochaine fois, en meeting, au grand campement de Koumassi, avant de mettre le cap sur la place In’challah toujours dans la même commune. « Voulez-vous que Laurent Gbagbo soit libéré ? », a-t-il demandé à la foule. Qui a répondu « oui » comme dans un élan concerté. « Nous ne pouvons pas faire de réconciliation pendant que notre capitaine (Gbagbo, Ndlr) est en prison, pendant que notre sous capitaine (Affi, Ndlr) est en prison », a-t-il craché. Pour le député de Koumassi, il faut que l’ex-chef de l’Etat soit libéré pour occuper sa place dans le Cadre permanent de concertation (Cpc) créé par l’Accord politique de Ouagadougou (Apo). Au moment où il parlait, Koné Katinan Justin a appelé au téléphone pour s’adresser au public. Depuis son lieu d’exil, le porte-parole de Laurent Gbagbo a informé l’assistance que la semaine prochaine, son leader livrera « un important message » à la Côte d’Ivoire.
A suivre Koua Justin, le Secrétaire national par intérim de la jeunesse du Fpi, « ce qui arrive à Laurent Gbagbo, c’est ce qui arrive aux grands hommes ». L’intérimaire de Konaté Navigué a promis que « la jeunesse du Fpi et la jeunesse de Côte d’Ivoire » vont rester mobilisées derrière Laurent Gbagbo.
SYLLA A.