La coordination Fpi en exil a apporté une contribution importante au comité central qui s’est tenu le samedi dernier à Cocody au siège du Cnrd.
Au camarade Miaka Ouretto, président par intérim du Front populaire ivoirien.
A l’attention du comité central du 3 septembre 2011
Camarades membres du Comité central
Introduction
La coordination FPI en exil tient d’abord à saluer les camarades membres du comité central de notre grand parti le FPI et demande une minute de silence pour tous les Ivoiriens qui sont morts et qui continuent de mourir sous les balles des rebelles qui sèment la désolation et le chaos depuis le 19 septembre 2002
Chers camarades, ayons une pensée profonde pour les camarades qui sont emprisonnés dans les camps de déportation de M. Ouattara dont le Président Laurent Gbagbo, le camarade Pascal Affi N’Guessan Président de notre grand parti, les vices présidents, Abou Drahamane Sangaré, Simonne Ehivet Gbagbo, le premier Ministre Gilbert Aké N’Gbo, les membres du gouvernement, tous les responsables du FPI, et les vaillants militaires, gendarmes et policiers sans oublier tous les militants et sympathisants de notre grand parti.
Chers camarades une fois de plus, et avec le même bourreau, Laurent Gbagbo se retrouve en prison avec sa femme, son fils Michel Gbagbo et ses camarades comme en 1992.
Nous voudrions féliciter les camarades du comité central et au-delà tous les militants du FPI pour leur résistance courageuse et leur lucidité face la répression barbare. C’est grâce à eux que le parti a pu garder une ligne de combat malgré cet environnement fascisant.
Il est utile, avant de nous prononcer sur les points d’ordre du jour de rappeler que Laurent Gbagbo a gagné les élections de 2010 ; il est le Président légitime et légal de la République de Côte d’Ivoire ; il a été arrêté et séquestré après un coup d’Etat dirigé par le gouvernement français, assisté de l’ONUCI au profit de Ouattara. Les conséquences immédiates de ce coup d’Etat historique sont la dislocation des forces de défense et de sécurité, de l’Etat et de la nation.
C’est dans ce contexte de règne de l’insécurité et d’arbitraire, de non droit et d’absence de démocratie que nous sommes appelés à nous prononcer sur les questions de sécurité, des élections législatives et de la réconciliation
Sur le plan sécuritaire
La guerre s’est soldée par la destruction de tout l’armement de l’armée régulière et la mise à l’écart ou l’arrestation des agents des forces de défense et de sécurité du pays restés fidèles à la république incarnée par le Président Gbagbo, remplacées par les forces rebelles rebaptisées FRCI (Forces Républicaines de Côte d’Ivoire), créées par une ordonnance d’Alassane Ouattara prise le 17 mars 2010. Les commissariats, les brigades de gendarmerie, ainsi que les camps militaires restent pour l’essentiel encore occupés par les FRCI. Il est à noter que les FRCI intègrent en leur sein des éléments disparates enrôlés à travers le pays et à Abidjan ; généralement des personnes désœuvrées, des délinquants et des criminels libérés des prisons au cours de l’offensive des forces pro-Ouattara (composées de rebelles, de mercenaires, principalement libériens, sierra léonais, sénégalais, burkinabé, nigérians, appuyées par les forces françaises et onusiennes).
La dislocation de l’Etat ivoirien observée depuis la rébellion s’est accélérée. L’organisation en zones de la partie centre-nord-ouest (CNO) de la Côte d’Ivoire depuis la rébellion ayant permis la fraude massive lors des élections présidentielles par le RDR pour éjecter le FPI et le PDCI de ces zones, s’est généralisée à toute l’étendue du territoire. On assiste à l’irruption d’hommes en armes, sans aucune formation, dans la vie quotidienne des ivoiriens. Cela se traduit par des exactions, des pillages et tueries ciblées, qui continuent encore aujourd’hui. C’est le règne de l’arbitraire et de la force brutale des armes.
La question sécuritaire ne peut donc être réglée que par la libération de Laurent Gbagbo, le vrai désarmement et la mise en place d’une armée professionnelle et non tribale.
Sur les élections législatives
Il est bon de rappeler que l’organisation de toute élection en Côte d’Ivoire aujourd’hui suppose que les conditions minimales suivantes soient réalisées.
Les conditions sécuritaires : par la force des rebelles concentrés au centre et au nord, M. Ouattara s’est assuré un monopole politique dans cette zone en excluant le FPI et le PDCI. Par la force de la licorne et de l’onuci, le contentieux électoral des élections présidentielles de novembre 2010 a été réglé par un coup de force suivi d’arrestations et de séquestrations. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, la présence des rebelles sur toute l’étendue du territoire provoquera les mêmes résultats au profit du RDR comme cela s’est produit dans le nord lors des élections présidentielles; et en cas de contentieux électoral, les forces licornes et onusiennes seront actionnées pour imposer les candidats de leur préférence après certification. Dans ces conditions, il est exclu d’aller aux élections sans le désarmement des rebelles, le départ de l’onuci et des forces licornes et sans le retour des professionnels de la défense et de la sécurité sur toute l’étendue du territoire.
Les conditions liées à l’organisation des élections : dans presque toutes les régions du pays les populations ont été dispersées ou contraintes à l’exil (intérieur comme extérieur). Le cas de l’ouest du pays avec plus de 300 000 refugiés au Libéria est bien connu. Celles qui sont restées en place ne peuvent revenir dans leurs villages ou localités de résidence par crainte des exactions des FRCI. Ainsi, les élections ne peuvent se tenir sans le retour de toutes ces populations. Au niveau des organes chargés des élections, la commission électorale supposée être indépendante ne l’est pas au vue de sa composition actuelle (sur 31 membres seulement 2 seraient du FPI et tous les autres membres étant du RHDP et de ses alliés y compris des structures fantômes telles que le MPCI, le MJP et le MPIGO). Sans compter que le fait que le RDR occupe la Présidence de la république et donc nomme indirectement les représentants des ministères membres de la commission, accentue le déséquilibre de la commission. La commission électorale doit devenir véritablement indépendante et consensuelle.
Au surplus la non résolution du contentieux électoral au niveau de la présidentielle constitue une question préjudicielle dont la réponse conditionne l’organisation de toute autre élection. De surcroit rien ne nous met à l’abri d’un traitement similaire pour d’éventuels contentieux aux élections législatives.
En tout état de cause, Le FPI ne devra pas participer à des élections législatives organisées sans la réalisation des conditions présentées ci-dessus. Des législatives qui se tiendraient dans les conditions actuelles seront considérées par le FPI comme illégitimes.
Sur la réconciliation
Après l’arrestation et la séquestration du Président Laurent Gbagbo, un pouvoir ethno-génocidaire est mis en place sous la direction de M. Alassane Dramane Ouattara. Tous les partisans du Président Laurent GBAGBO sont ainsi contraints à l’allégeance, au silence, à l’exil ou à la prison.
La question essentielle à ce niveau est de savoir entre quelles parties se fait la réconciliation. Qui se réconcilie avec qui ? La crise et la guerre ont opposé deux camps et le contentieux électoral a opposé Gbagbo et Ouattara. La réconciliation doit intervenir avant tout entre ces deux camps avec les deux principaux protagonistes.
Ce processus ne peut se dérouler qu’entre les grands sachant des deux camps, qui détiennent l’essentiel de la vérité. Du côté de La Majorité Présidentielle (LMP), le plus grand sachant est Laurent Gbagbo. Sa vérité ne peut être exprimée qu’en étant libre. Et toute la vérité du côté LMP ne peut être exprimée que par tous les collaborateurs du Président Gbagbo, qui pour certains, sont en prison ou en exil.
La libération du Président Laurent Gbagbo et de tous les prisonniers politiques, la restauration de la sécurité et des libertés démocratiques sont les conditions pour une véritable réconciliation, qui devra trancher les questions essentielles de la vérité électorale, des raisons profondes des différents coups d’Etat, dont celui de septembre 2002 et l’attaque d’avril 2011.
Conclusion
Le FPI doit rester toujours fidèle à sa ligne de lutte pacifique. Il doit demeurer ferme sur sa conviction de l’accession au pouvoir par les élections. Nous devons condamner par conséquent la prise du pouvoir par la force armée ;
Nous devons continuer de dire qu’Alassane Ouattara n’est pas le vainqueur des élections de novembre 2010. Un recomptage des voix, comme préconisé par le Président Gbagbo, aurait vidé le contentieux électoral et établi définitivement la vérité électorale en Côte d’Ivoire. Au lieu de cela, Alassane Ouattara a été imposé à la tête de la Côte d’Ivoire par un coup de force orchestré par la France. Le Président Gbagbo n’a pas perdu les élections, il a été évincé du pouvoir par la guerre ;
Pour assurer la sécurité, organiser la réconciliation et les élections législatives, la coordination FPI en exil recommande au comité central de :
-demander la libération sans condition du Président Laurent Gbagbo, de la camarade Simone Ehivet-Gbagbo, député, présidente du groupe parlementaire FPI, du camarade Pascal Affi N’Guessan, président du FPI, du camarade Abou Drahamane Sangaré, vice-président, du premier ministre Gilbert Aké N’Gbo et des membres du gouvernement, de tous les camarades du FPI, des camarades et sympathisants LMP, ainsi que de tous les éléments des forces de défense et de sécurité détenus arbitrairement ;
-exiger que la sécurité de chacune et de chacun en Côte d’Ivoire, ainsi que de leurs biens, soit assurée par des forces de défense et de sécurité véritablement républicaines, non partisanes et non ethniques ;
-demander la reprise des activités de l’Assemblée Nationale, le fonctionnement normal des tribunaux, l’égalité de tous les citoyens devant la loi, le fonctionnement normal et inclusif de l’administration. Il faut mettre immédiatement un terme à la chasse aux sorcières et au tribalisme affligeant pour revenir à des pratiques à même de consolider l’unité de la Nation. Pour nous, tous ces éléments permettront de rétablir les acquis démocratiques tels que projetés et mis en œuvre par Laurent Gbagbo durant sa longue carrière politique et auxquels les Ivoiriens sont attachés.
Fait à Accra le 31 août 2011
Pour la Coordination FPI en exil
Le Coordinateur Porte parole Dr. Assoa Adou
Au camarade Miaka Ouretto, président par intérim du Front populaire ivoirien.
A l’attention du comité central du 3 septembre 2011
Camarades membres du Comité central
Introduction
La coordination FPI en exil tient d’abord à saluer les camarades membres du comité central de notre grand parti le FPI et demande une minute de silence pour tous les Ivoiriens qui sont morts et qui continuent de mourir sous les balles des rebelles qui sèment la désolation et le chaos depuis le 19 septembre 2002
Chers camarades, ayons une pensée profonde pour les camarades qui sont emprisonnés dans les camps de déportation de M. Ouattara dont le Président Laurent Gbagbo, le camarade Pascal Affi N’Guessan Président de notre grand parti, les vices présidents, Abou Drahamane Sangaré, Simonne Ehivet Gbagbo, le premier Ministre Gilbert Aké N’Gbo, les membres du gouvernement, tous les responsables du FPI, et les vaillants militaires, gendarmes et policiers sans oublier tous les militants et sympathisants de notre grand parti.
Chers camarades une fois de plus, et avec le même bourreau, Laurent Gbagbo se retrouve en prison avec sa femme, son fils Michel Gbagbo et ses camarades comme en 1992.
Nous voudrions féliciter les camarades du comité central et au-delà tous les militants du FPI pour leur résistance courageuse et leur lucidité face la répression barbare. C’est grâce à eux que le parti a pu garder une ligne de combat malgré cet environnement fascisant.
Il est utile, avant de nous prononcer sur les points d’ordre du jour de rappeler que Laurent Gbagbo a gagné les élections de 2010 ; il est le Président légitime et légal de la République de Côte d’Ivoire ; il a été arrêté et séquestré après un coup d’Etat dirigé par le gouvernement français, assisté de l’ONUCI au profit de Ouattara. Les conséquences immédiates de ce coup d’Etat historique sont la dislocation des forces de défense et de sécurité, de l’Etat et de la nation.
C’est dans ce contexte de règne de l’insécurité et d’arbitraire, de non droit et d’absence de démocratie que nous sommes appelés à nous prononcer sur les questions de sécurité, des élections législatives et de la réconciliation
Sur le plan sécuritaire
La guerre s’est soldée par la destruction de tout l’armement de l’armée régulière et la mise à l’écart ou l’arrestation des agents des forces de défense et de sécurité du pays restés fidèles à la république incarnée par le Président Gbagbo, remplacées par les forces rebelles rebaptisées FRCI (Forces Républicaines de Côte d’Ivoire), créées par une ordonnance d’Alassane Ouattara prise le 17 mars 2010. Les commissariats, les brigades de gendarmerie, ainsi que les camps militaires restent pour l’essentiel encore occupés par les FRCI. Il est à noter que les FRCI intègrent en leur sein des éléments disparates enrôlés à travers le pays et à Abidjan ; généralement des personnes désœuvrées, des délinquants et des criminels libérés des prisons au cours de l’offensive des forces pro-Ouattara (composées de rebelles, de mercenaires, principalement libériens, sierra léonais, sénégalais, burkinabé, nigérians, appuyées par les forces françaises et onusiennes).
La dislocation de l’Etat ivoirien observée depuis la rébellion s’est accélérée. L’organisation en zones de la partie centre-nord-ouest (CNO) de la Côte d’Ivoire depuis la rébellion ayant permis la fraude massive lors des élections présidentielles par le RDR pour éjecter le FPI et le PDCI de ces zones, s’est généralisée à toute l’étendue du territoire. On assiste à l’irruption d’hommes en armes, sans aucune formation, dans la vie quotidienne des ivoiriens. Cela se traduit par des exactions, des pillages et tueries ciblées, qui continuent encore aujourd’hui. C’est le règne de l’arbitraire et de la force brutale des armes.
La question sécuritaire ne peut donc être réglée que par la libération de Laurent Gbagbo, le vrai désarmement et la mise en place d’une armée professionnelle et non tribale.
Sur les élections législatives
Il est bon de rappeler que l’organisation de toute élection en Côte d’Ivoire aujourd’hui suppose que les conditions minimales suivantes soient réalisées.
Les conditions sécuritaires : par la force des rebelles concentrés au centre et au nord, M. Ouattara s’est assuré un monopole politique dans cette zone en excluant le FPI et le PDCI. Par la force de la licorne et de l’onuci, le contentieux électoral des élections présidentielles de novembre 2010 a été réglé par un coup de force suivi d’arrestations et de séquestrations. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, la présence des rebelles sur toute l’étendue du territoire provoquera les mêmes résultats au profit du RDR comme cela s’est produit dans le nord lors des élections présidentielles; et en cas de contentieux électoral, les forces licornes et onusiennes seront actionnées pour imposer les candidats de leur préférence après certification. Dans ces conditions, il est exclu d’aller aux élections sans le désarmement des rebelles, le départ de l’onuci et des forces licornes et sans le retour des professionnels de la défense et de la sécurité sur toute l’étendue du territoire.
Les conditions liées à l’organisation des élections : dans presque toutes les régions du pays les populations ont été dispersées ou contraintes à l’exil (intérieur comme extérieur). Le cas de l’ouest du pays avec plus de 300 000 refugiés au Libéria est bien connu. Celles qui sont restées en place ne peuvent revenir dans leurs villages ou localités de résidence par crainte des exactions des FRCI. Ainsi, les élections ne peuvent se tenir sans le retour de toutes ces populations. Au niveau des organes chargés des élections, la commission électorale supposée être indépendante ne l’est pas au vue de sa composition actuelle (sur 31 membres seulement 2 seraient du FPI et tous les autres membres étant du RHDP et de ses alliés y compris des structures fantômes telles que le MPCI, le MJP et le MPIGO). Sans compter que le fait que le RDR occupe la Présidence de la république et donc nomme indirectement les représentants des ministères membres de la commission, accentue le déséquilibre de la commission. La commission électorale doit devenir véritablement indépendante et consensuelle.
Au surplus la non résolution du contentieux électoral au niveau de la présidentielle constitue une question préjudicielle dont la réponse conditionne l’organisation de toute autre élection. De surcroit rien ne nous met à l’abri d’un traitement similaire pour d’éventuels contentieux aux élections législatives.
En tout état de cause, Le FPI ne devra pas participer à des élections législatives organisées sans la réalisation des conditions présentées ci-dessus. Des législatives qui se tiendraient dans les conditions actuelles seront considérées par le FPI comme illégitimes.
Sur la réconciliation
Après l’arrestation et la séquestration du Président Laurent Gbagbo, un pouvoir ethno-génocidaire est mis en place sous la direction de M. Alassane Dramane Ouattara. Tous les partisans du Président Laurent GBAGBO sont ainsi contraints à l’allégeance, au silence, à l’exil ou à la prison.
La question essentielle à ce niveau est de savoir entre quelles parties se fait la réconciliation. Qui se réconcilie avec qui ? La crise et la guerre ont opposé deux camps et le contentieux électoral a opposé Gbagbo et Ouattara. La réconciliation doit intervenir avant tout entre ces deux camps avec les deux principaux protagonistes.
Ce processus ne peut se dérouler qu’entre les grands sachant des deux camps, qui détiennent l’essentiel de la vérité. Du côté de La Majorité Présidentielle (LMP), le plus grand sachant est Laurent Gbagbo. Sa vérité ne peut être exprimée qu’en étant libre. Et toute la vérité du côté LMP ne peut être exprimée que par tous les collaborateurs du Président Gbagbo, qui pour certains, sont en prison ou en exil.
La libération du Président Laurent Gbagbo et de tous les prisonniers politiques, la restauration de la sécurité et des libertés démocratiques sont les conditions pour une véritable réconciliation, qui devra trancher les questions essentielles de la vérité électorale, des raisons profondes des différents coups d’Etat, dont celui de septembre 2002 et l’attaque d’avril 2011.
Conclusion
Le FPI doit rester toujours fidèle à sa ligne de lutte pacifique. Il doit demeurer ferme sur sa conviction de l’accession au pouvoir par les élections. Nous devons condamner par conséquent la prise du pouvoir par la force armée ;
Nous devons continuer de dire qu’Alassane Ouattara n’est pas le vainqueur des élections de novembre 2010. Un recomptage des voix, comme préconisé par le Président Gbagbo, aurait vidé le contentieux électoral et établi définitivement la vérité électorale en Côte d’Ivoire. Au lieu de cela, Alassane Ouattara a été imposé à la tête de la Côte d’Ivoire par un coup de force orchestré par la France. Le Président Gbagbo n’a pas perdu les élections, il a été évincé du pouvoir par la guerre ;
Pour assurer la sécurité, organiser la réconciliation et les élections législatives, la coordination FPI en exil recommande au comité central de :
-demander la libération sans condition du Président Laurent Gbagbo, de la camarade Simone Ehivet-Gbagbo, député, présidente du groupe parlementaire FPI, du camarade Pascal Affi N’Guessan, président du FPI, du camarade Abou Drahamane Sangaré, vice-président, du premier ministre Gilbert Aké N’Gbo et des membres du gouvernement, de tous les camarades du FPI, des camarades et sympathisants LMP, ainsi que de tous les éléments des forces de défense et de sécurité détenus arbitrairement ;
-exiger que la sécurité de chacune et de chacun en Côte d’Ivoire, ainsi que de leurs biens, soit assurée par des forces de défense et de sécurité véritablement républicaines, non partisanes et non ethniques ;
-demander la reprise des activités de l’Assemblée Nationale, le fonctionnement normal des tribunaux, l’égalité de tous les citoyens devant la loi, le fonctionnement normal et inclusif de l’administration. Il faut mettre immédiatement un terme à la chasse aux sorcières et au tribalisme affligeant pour revenir à des pratiques à même de consolider l’unité de la Nation. Pour nous, tous ces éléments permettront de rétablir les acquis démocratiques tels que projetés et mis en œuvre par Laurent Gbagbo durant sa longue carrière politique et auxquels les Ivoiriens sont attachés.
Fait à Accra le 31 août 2011
Pour la Coordination FPI en exil
Le Coordinateur Porte parole Dr. Assoa Adou