La santé est l’un de piliers de la politique sociale du Président de la République, Alassane Ouattara. Au lendemain de l’arrestation du machiavel de la lagune Ebrié, Laurent Gbagbo, le chef de l’Etat a décrété la gratuité des soins sur toute l’étendu du territoire national. La mesure est prise pour soulager la population durement éprouvée par la longue et grave crise post électorale. Elle va connaitre un succès franc auprès de la population. De l’aveu même du ministre de la santé et de la lutte contre le SIDA, Pr N’Dri Yoman Thérèse, les taux de fréquentation des centres de santé ont tripé grâce à cette politique. Sensible à la souffrance de ses concitoyens, Alassane Ouattara décide de proroger l’opération de gratuité dont la durée était d’un mois. Cela, malgré le l’opposition de certains collaborateurs qui souhaitent que l’opération ne se limite qu’à la seule consultation. Aujourd’hui, l’opération se poursuit tant bien que mal. Pour pallier à la rupture de stock de médicaments, engendrée par l’engouement des populations, le gouvernement a passé de nouvelles commandes. Le ministre de la santé qui s’est rendue récemment à la pharmacie de la santé publique a donné des instructions, afin que la livraison des médicaments se fasse le plus rapidement possible. A cet effet, le gouvernement ivoirien a-t-elle indiqué, a sollicité l’aide de l’ONUCI pour le transport des médicaments à l’intérieur du pays. Par la même occasion, elle a promis que les fraudeurs seront sanctionnés. « Avec la gratuité des soins, aucun médecin ne doit vendre des médicaments à l’intérieur des hôpitaux publics. Lorsque le médicament prescrit ne se trouve pas à la pharmacie de l’hôpital, le patient doit se rendre dans une pharmacie privée pour se le procurer », a-t-elle précisé. Aujourd’hui, les ivoiriens dans leur majorité saluent cette politique sociale du nouveau chef de l’Etat. Leur souhait est que les pharmacies des hôpitaux soient approvisionnées le plus rapidement en médicaments.
Dao Maïmouna
Dao Maïmouna
