Réactions de .../Augustin Guéhoun : «La violence n’est pas du côté du Fpi»

« Le Fpi est là et il jouera sa mission de parti d’opposition dans le respect des lois de ce pays. En 90, nous n’avons pas utilisé la force ! Ce sont les Ivoiriens qui sont sortis pour crier “Houphouet voleur !’’. En 92, c’est nous qui avons été emprisonnés pour une manifestation appelée suite aux viols d’étudiantes et aux assassinats à la cité universitaire de Yopougon. Donc, la violence n’est pas du côté du Fpi. Le fondement de notre politique sera la non-violence. En respectant les lois, on a le temps de s’organiser, de développer un pays. Donc, nous continuerons notre respect des lois. Par ce cardinal, nous continuerons de lutter pour ce que nous avons déjà fait en 2000, c’est-à-dire, l’alternance au pouvoir par les urnes. C’est fondamental ! Le reste dépend de notre programme d’activité, de notre programme de gouvernement, notre politique et qui n’ont pas eu le temps d’être réellement lancés ».

Akoï Innocent : «Les militants n’ont rien à craindre»
« Je pense que nous sommes dans un Etat démocratique où les partis politiques continuent d’exister et donc peuvent exercer leurs activités. Et nous ne voyons pas pourquoi ils ne mèneront pas leurs activités ? Ils peuvent le faire tout en préservant la paix, en n’apportant pas les sujets qui peuvent nous entraîner dans des dérives et entraver la paix qui pointe justement à l’horizon. Au niveau du Fpi, nous continuons de travailler comme on l’a toujours fait en restant dans le cadre restreint de la loi. On est tous unanimes pour faire la politique, pour que chacun retrouve sa liberté d’expression dans un pays démocratique. Et donc c’est la même tendance. C’est vrai que certains parmi nous ont eu très peur. Ils ne voulaient pas parler de politique, ils ne voulaient pas sortir. Mais dès l’instant que la situation est devenue normale, les militants n’ont rien à craindre ».

Propos recueillis par MAE, Coll. STC (stagiaire)