Bertine Déli n'est plus la présidente des femmes de l'Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire (Udpci) de Gagnoa. Elle vient d’être destituée et remplacée à ce poste par dame Déko, née Prisca Gonto, la 2e vice-présidente de cette structure féminine du parti arc-en-ciel. La décision a été prise à l'issue d'une importante rencontre organisée par la coordination locale de l'Udpci, la semaine dernière. Selon Patrice Gouan, 3e vice-président, chargé des relations avec les partis politiques, la mise à l'écart de Bertine Déli est liée à son insubordination et à de graves manquements à l'autorité de l'organe dirigeant du parti.
D'après lui, elle a officiellement annoncé ne pas être en odeur de sainteté avec Cissé Mamadou dit Seybane, le coordonnateur. Par conséquent, elle aurait refusé de travailler avec celui-ci. M. Gouan prévient que tous ceux qui se comporteront de la sorte subiront les rigueurs de la discipline du parti. « L'Udpci est un parti sérieux qui a de l'avenir à Gagnoa. Il ne peut accepter de renégat en son sein », a-t-il fustigé l'attitude de la présidente sortante avant de poursuivre. « Nous irons bientôt aux législatives et Salif N'Diaye reste le seul mentor en qui nous jurons. Ce n'est pas le moment de garder dans nos rangs des trouble-fêtes. Depuis 2000, Cissé Mamadou et nous avons implanté le parti sous le Fromager.
Qu'on lui accorde un minimum de respect et de considération », a-t-il insisté. La nouvelle présidente assure cette charge par intérim, le temps d'achever le mandat de celle dont elle hérite. Quand cette décision a été portée à sa connaissance, Bertine Déli a presque fait l’indifférente. « Je ne suis concernée ni de près ni de loin par cette décision. Je demeure et je reste à mon poste de présidente des femmes de l’Udpci. C'est par vote que j'ai accédé à ce fauteuil, il y a 5 ans. Si je dois le quitter c'est à l'issue d'un scrutin », martèle Bertine.
Refusant ainsi d'admettre la décision arrêtée par la coordination. Elle croit savoir que sa destitution est partie du fait qu'elle a dénoncé la gestion opaque des finances à laquelle se seraient livrés le coordinateur et certains de ses collaborateurs. Elle regrette que son patron se soit entouré que de personnes qui tirent le parti vers le bas. « Puisque je les interpellais sur la survie du parti, ils ont trouvé que je devenais gênante. Donc, il fallait m'écarter. Je ne voulais pas cautionner leur acte, raison pour laquelle j'ai rejoint Patrice Veh au sein de la 2e coordination où j'assume ma fonction de présidente des femmes », a-t-elle expliqué sa position. Elle dit être venue dans la coordination naissante avec l'ensemble des femmes qu'elle dirige.
Alain Kpapo à Gagnoa
D'après lui, elle a officiellement annoncé ne pas être en odeur de sainteté avec Cissé Mamadou dit Seybane, le coordonnateur. Par conséquent, elle aurait refusé de travailler avec celui-ci. M. Gouan prévient que tous ceux qui se comporteront de la sorte subiront les rigueurs de la discipline du parti. « L'Udpci est un parti sérieux qui a de l'avenir à Gagnoa. Il ne peut accepter de renégat en son sein », a-t-il fustigé l'attitude de la présidente sortante avant de poursuivre. « Nous irons bientôt aux législatives et Salif N'Diaye reste le seul mentor en qui nous jurons. Ce n'est pas le moment de garder dans nos rangs des trouble-fêtes. Depuis 2000, Cissé Mamadou et nous avons implanté le parti sous le Fromager.
Qu'on lui accorde un minimum de respect et de considération », a-t-il insisté. La nouvelle présidente assure cette charge par intérim, le temps d'achever le mandat de celle dont elle hérite. Quand cette décision a été portée à sa connaissance, Bertine Déli a presque fait l’indifférente. « Je ne suis concernée ni de près ni de loin par cette décision. Je demeure et je reste à mon poste de présidente des femmes de l’Udpci. C'est par vote que j'ai accédé à ce fauteuil, il y a 5 ans. Si je dois le quitter c'est à l'issue d'un scrutin », martèle Bertine.
Refusant ainsi d'admettre la décision arrêtée par la coordination. Elle croit savoir que sa destitution est partie du fait qu'elle a dénoncé la gestion opaque des finances à laquelle se seraient livrés le coordinateur et certains de ses collaborateurs. Elle regrette que son patron se soit entouré que de personnes qui tirent le parti vers le bas. « Puisque je les interpellais sur la survie du parti, ils ont trouvé que je devenais gênante. Donc, il fallait m'écarter. Je ne voulais pas cautionner leur acte, raison pour laquelle j'ai rejoint Patrice Veh au sein de la 2e coordination où j'assume ma fonction de présidente des femmes », a-t-elle expliqué sa position. Elle dit être venue dans la coordination naissante avec l'ensemble des femmes qu'elle dirige.
Alain Kpapo à Gagnoa
