MONROVIA, Des chefs de l`armée et de la police de six pays d`Afrique de l`Ouest ont entamé mardi à Monrovia une réunion à huis clos consacrée à la sécurité au Liberia, qui doit organiser en octobre des élections générales, a constaté un journaliste de l`AFP.
La rencontre a été décidée par les présidents du Liberia, de la Côte d`Ivoire, du Burkina Faso, du Ghana, du Nigeria et du Sénégal le 10 septembre à Abuja, au siège de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (Cédéao, 15 pays).
Lors de leur "mini-sommet", ces six dirigeants ouest-africains "ont exprimé leur profonde préoccupation face à la situation sécuritaire" à la frontière libéro-ivoirienne et à l`intérieur du Liberia, "caractérisée non seulement par les activités criminelles menées par des groupes armés non étatiques mais aussi par la présence et la circulation d`armes légères et de petit calibre et
par la détérioration des conditions de vie des réfugiés, des rapatriés et des personnes déplacées internes", selon un communiqué de la Cédéao.
Ils ont alors chargé leurs chefs d`état-major et de la police de se retrouver à Monrovia "afin d`évaluer les menaces sécuritaires dans la zone, en particulier en rapport avec le processus électoral au Liberia et d`en formuler des recommandations appropriées", qui seront soumises ensuite aux 15 pays de la Cédéao.
Des élections présidentielle, sénatoriales et législatives (premier tour) sont prévues le 11 octobre au Liberia, qui est sorti il y a huit ans d`une guerre civile (1989-2003). Le pays avait organisé le 23 août un référendum constitutionnel qui s`est déroulé sans violences.
Mais des saisies d`importantes quantités d`armes et de munitions au Liberia, dans des régions frontalières de la Côte d`Ivoire, ont suscité des craintes pour la stabilité du pays.
Selon la police libérienne, ces armes ont été envoyées au Liberia après la crise postélectorale en Côte d`Ivoire (de novembre 2010 à avril 2011) marquée par des violences dans lesquelles des Libériens sont accusés d`avoir participé comme mercenaires.
La rencontre a été décidée par les présidents du Liberia, de la Côte d`Ivoire, du Burkina Faso, du Ghana, du Nigeria et du Sénégal le 10 septembre à Abuja, au siège de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (Cédéao, 15 pays).
Lors de leur "mini-sommet", ces six dirigeants ouest-africains "ont exprimé leur profonde préoccupation face à la situation sécuritaire" à la frontière libéro-ivoirienne et à l`intérieur du Liberia, "caractérisée non seulement par les activités criminelles menées par des groupes armés non étatiques mais aussi par la présence et la circulation d`armes légères et de petit calibre et
par la détérioration des conditions de vie des réfugiés, des rapatriés et des personnes déplacées internes", selon un communiqué de la Cédéao.
Ils ont alors chargé leurs chefs d`état-major et de la police de se retrouver à Monrovia "afin d`évaluer les menaces sécuritaires dans la zone, en particulier en rapport avec le processus électoral au Liberia et d`en formuler des recommandations appropriées", qui seront soumises ensuite aux 15 pays de la Cédéao.
Des élections présidentielle, sénatoriales et législatives (premier tour) sont prévues le 11 octobre au Liberia, qui est sorti il y a huit ans d`une guerre civile (1989-2003). Le pays avait organisé le 23 août un référendum constitutionnel qui s`est déroulé sans violences.
Mais des saisies d`importantes quantités d`armes et de munitions au Liberia, dans des régions frontalières de la Côte d`Ivoire, ont suscité des craintes pour la stabilité du pays.
Selon la police libérienne, ces armes ont été envoyées au Liberia après la crise postélectorale en Côte d`Ivoire (de novembre 2010 à avril 2011) marquée par des violences dans lesquelles des Libériens sont accusés d`avoir participé comme mercenaires.
