Pour répondre au souhait de la France de réviser son accord de défense avec la Côte d’Ivoire, les autorités ivoiriennes ont mis sur pied un groupe de travail dont les propositions seront présentées, la semaine prochaine, aux Français.
La France a souhaité une révision de l’accord de défense qui la lie à la Côte d’Ivoire. A cet effet, le ministre français de la Défense, Gérard Longuet, a échangé, le 27 juin dernier, avec Alassane Ouattara. Estimant que lesdits accords, signés au lendemain de l’indépendance en 1961 « ont besoin naturellement d’être revus », il avait transmis au président ivoirien « un projet pour commencer à réfléchir » dans ce sens. Les autorités ivoiriennes ont répondu favorablement à la requête. A l’initiative du Premier ministre, Guillaume Soro, ministre de la défense, un groupe de travail a été mis sur pied en vue de faire des propositions au « partenaire » qu’est la France. Hier, ledit groupe a présenté les conclusions de ses travaux à Guillaume Soro qui préside le comité de pilotage. « Il apparaît, à travers cette réunion, que le projet qui a été soumis par nos amis français a fait l’objet d’un examen approfondi mais surtout de recommandations », a confié le ministre-délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, au terme de la rencontre qui s’est déroulée loin du regard et des oreilles des journalistes. Selon lui, ces recommandations visent essentiellement à garantir les intérêts des deux parties. Et, aussi à ouvrir la possibilité sur des champs nouveaux notamment la formation, les appuis logistiques, etc. Il a confié que le Premier ministre présentera les résultats des travaux au président de la République. Afin que, « dès la semaine prochaine », une délégation ivoirienne se rende en France pour présenter les recommandations. L’accord devrait être adopté jusqu’à la fin de l’année, a-t-il projeté.
Le gal Mathias Doué est le président du comité scientifique du groupe de travail et le colonel-major Lamoussa Koné, directeur de la défense, en est le secrétaire.
Gérard Longuet a confié, à la faveur de la rencontre sus-mentionnée avec Alassane Ouattara, que son pays a « rénové ces accords dans huit autres pays africains ». Il avait argué que la France devrait intervenir « à la demande » de la Côte d’Ivoire, dans les domaines de « la formation » et de « la coopération » avec l’armée ivoirienne. Avec notamment l’accueil d’élèves dans les écoles d’officiers et de sous-officiers françaises. Au nombre des propositions, Paris gardera en Côte d’Ivoire un contingent de 200 à 250 militaires contre environ 900 actuellement.
Bamba K. Inza
La France a souhaité une révision de l’accord de défense qui la lie à la Côte d’Ivoire. A cet effet, le ministre français de la Défense, Gérard Longuet, a échangé, le 27 juin dernier, avec Alassane Ouattara. Estimant que lesdits accords, signés au lendemain de l’indépendance en 1961 « ont besoin naturellement d’être revus », il avait transmis au président ivoirien « un projet pour commencer à réfléchir » dans ce sens. Les autorités ivoiriennes ont répondu favorablement à la requête. A l’initiative du Premier ministre, Guillaume Soro, ministre de la défense, un groupe de travail a été mis sur pied en vue de faire des propositions au « partenaire » qu’est la France. Hier, ledit groupe a présenté les conclusions de ses travaux à Guillaume Soro qui préside le comité de pilotage. « Il apparaît, à travers cette réunion, que le projet qui a été soumis par nos amis français a fait l’objet d’un examen approfondi mais surtout de recommandations », a confié le ministre-délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, au terme de la rencontre qui s’est déroulée loin du regard et des oreilles des journalistes. Selon lui, ces recommandations visent essentiellement à garantir les intérêts des deux parties. Et, aussi à ouvrir la possibilité sur des champs nouveaux notamment la formation, les appuis logistiques, etc. Il a confié que le Premier ministre présentera les résultats des travaux au président de la République. Afin que, « dès la semaine prochaine », une délégation ivoirienne se rende en France pour présenter les recommandations. L’accord devrait être adopté jusqu’à la fin de l’année, a-t-il projeté.
Le gal Mathias Doué est le président du comité scientifique du groupe de travail et le colonel-major Lamoussa Koné, directeur de la défense, en est le secrétaire.
Gérard Longuet a confié, à la faveur de la rencontre sus-mentionnée avec Alassane Ouattara, que son pays a « rénové ces accords dans huit autres pays africains ». Il avait argué que la France devrait intervenir « à la demande » de la Côte d’Ivoire, dans les domaines de « la formation » et de « la coopération » avec l’armée ivoirienne. Avec notamment l’accueil d’élèves dans les écoles d’officiers et de sous-officiers françaises. Au nombre des propositions, Paris gardera en Côte d’Ivoire un contingent de 200 à 250 militaires contre environ 900 actuellement.
Bamba K. Inza