Les services de Kandia Camara, ministre de l’Education Nationale, ont mis aux arrêts, jeudi dernier, un faussaire du nom d’Aboubacar Coulibaly, conseiller pédagogique en poste au service contentieux dudit ministère sis à la Tour A. C’est le Chef de cabinet, M. Kouyaté Abdoulaye, qui a, au cours d’une conférence de presse à la salle de conférence du ministère de l’Education Nationale, à la Tour D au 28ème étage, présenté les faits et le faussaire. En effet, Aboubacar Coulibaly a fabriqué un arrêté ministériel daté du 12 juillet 2011 recrutant 15 personnes en tant qu’instituteur adjoint. Selon le lieutenant Berté Mamadou, chargé de sécurité du ministre Kandia, présent au côté du Chef de cabinet (c’est lui qui aurait, grâce à ses enquêtes, mis la main sur l’escroc), Aboubacar Coulibaly avait déjà reçu la somme de 432.000 FCFA de quatre de ses victimes. « Il leur à faire croire que de sa position, il pouvait leur permettre d’être des instituteurs », a soutenu le lieutenant. Toute chose que l’accusé a reconnue. En fait, ce qui a piégé le malfrat, c’est qu’il a écrit sur l’entête de son arrêté : « Ministère de l’Education Nationale et de la Formation de base.» or, cette appellation du ministère de l’Education Nationale n’existe plus depuis le temps du Pr. Pierre Kipré, ex-ministre de l’Education nationale. En outre, il a fabriqué un cachet et signé son arrêté du nom de Mme Kandia Kamissoko Camara. M. Kabran Assoumou, directeur de cabinet du ministre, qui a rejoint son chef de cabinet après, a souhaité que les autorités policières prennent le relai pour donner une suite à cette affaire. Il a, par ailleurs, soutenu que c’est le ministère de la Fonction publique qui recrute les instituteurs et les met à la disposition du ministère de l’Education nationale. Et que le seul concours organisé par son ministère est celui du Cafop.
Coulibaly Zié Oumar
Coulibaly Zié Oumar
