Le centre de transfusion sanguine d’Aboisso, ouvert depuis octobre 2010, peine à démarrer correctement et effectivement ses activités.
Dr Antoine N’Guessan, chef de l’antenne d’Aboisso que nous avons rencontré, a lancé un véritable Sos aux populations et aux autorités locales pour un meilleur fonctionnement du centre. Le premier responsable du centre est confronté à deux grands problèmes. L’anonymat dans lequel se trouve le centre au sein du Centre hospitalier rural (Chr) et le manque de culture du don de sang chez les populations. En effet, il n’y a aucune démarcation du centre de transfusion sanguine (Cts) et des autres services du Chr. « Il est même confondu à l’ancien cabinet dentaire. Depuis son existence, c’est maintenant qu’il existe une pancarte d’indication », a-t-il expliqué tout en souhaitant une relocalisation du centre si possible. Les populations d’Aboisso n’aiment pas donner leur sang. Selon le chef d’antenne, elles pensent à tort que le Cts est un centre de dépistage. Et pour rassurer les éventuels donneurs de sang Dr N’Guessan envisage d’expliquer à la population, le bien-fondé de ce don à travers des campagnes de sensibilisation. « Nous ferons des tournées de sensibilisation auprès des communautés villageoises et religieuses, mais aussi à travers les radios locales. Donner son sang, c’est faire un bilan de santé. Et, le don du sang n’a aucune conséquence sur la santé du donneur, au contraire ce dernier sauve des vies et pose là, des actes de solidarité. C’est une médecine préventive et curative », a-t-il confié. Pour lui, un centre de transfusion sanguine n’est viable qu’en fonction d’un taux de fréquentation acceptable en collecte fixe. Il faut qu’il ait en moyenne 30 donneurs par jour. Alors qu’à ce jour, il n’y a que 10 donneurs. Cela est un frein à la survie du centre. Il faut noter aussi que le centre initie parfois des collectes mobiles dans les villages et aux abords des lieux de culte et des établissements scolaires. Malgré tout cela, le centre de transfusion sanguine d’Aboisso est souvent anémié.
Camara Madjer à Aboisso
Dr Antoine N’Guessan, chef de l’antenne d’Aboisso que nous avons rencontré, a lancé un véritable Sos aux populations et aux autorités locales pour un meilleur fonctionnement du centre. Le premier responsable du centre est confronté à deux grands problèmes. L’anonymat dans lequel se trouve le centre au sein du Centre hospitalier rural (Chr) et le manque de culture du don de sang chez les populations. En effet, il n’y a aucune démarcation du centre de transfusion sanguine (Cts) et des autres services du Chr. « Il est même confondu à l’ancien cabinet dentaire. Depuis son existence, c’est maintenant qu’il existe une pancarte d’indication », a-t-il expliqué tout en souhaitant une relocalisation du centre si possible. Les populations d’Aboisso n’aiment pas donner leur sang. Selon le chef d’antenne, elles pensent à tort que le Cts est un centre de dépistage. Et pour rassurer les éventuels donneurs de sang Dr N’Guessan envisage d’expliquer à la population, le bien-fondé de ce don à travers des campagnes de sensibilisation. « Nous ferons des tournées de sensibilisation auprès des communautés villageoises et religieuses, mais aussi à travers les radios locales. Donner son sang, c’est faire un bilan de santé. Et, le don du sang n’a aucune conséquence sur la santé du donneur, au contraire ce dernier sauve des vies et pose là, des actes de solidarité. C’est une médecine préventive et curative », a-t-il confié. Pour lui, un centre de transfusion sanguine n’est viable qu’en fonction d’un taux de fréquentation acceptable en collecte fixe. Il faut qu’il ait en moyenne 30 donneurs par jour. Alors qu’à ce jour, il n’y a que 10 donneurs. Cela est un frein à la survie du centre. Il faut noter aussi que le centre initie parfois des collectes mobiles dans les villages et aux abords des lieux de culte et des établissements scolaires. Malgré tout cela, le centre de transfusion sanguine d’Aboisso est souvent anémié.
Camara Madjer à Aboisso
