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Politique Publié le lundi 19 septembre 2011 | L’Inter

19 septembre 2002 – 19 septembre 2011 : 9 ans après à quand la fin du mauvais rêve?

La journée de ce lundi 19 septembre 2011 marque le 9ème anniversaire de l'ex-rébellion, qui a éclaté au petit matin du 19 septembre 2002 à Abidjan. Presqu'une décennie après l'attaque contre le régime de la ''Refondation'' alors au pouvoir, Guillaume Soro et ses hommes ont plus ou moins atteint leur objectif. A savoir le départ du pouvoir de Laurent Gbagbo et de ses camarades. S'ils ne l'ont pas obtenu pendant les hostilités qu'ils avaient ouvertes à cet effet, l'actuel Premier ministre du régime Ouattara et son armée ont su garder leur patience pour avoir, avec l'usure du temps, leur adversaire à l'issue de la crise post-électorale qui l'a opposé militairement au nouveau locataire du Palais, soutenu par les Forces nouvelles (l'ex-rébellion) appuyées elles-mêmes par les forces impartiales. Neuf (09) ans après, de la rébellion, Guillaume Soro le secrétaire général des forces nouvelles prolonge son séjour à la tête de la Primature, qu'il avait obtenue sous Laurent Gbagbo ; les chefs de guerre et officiers de l'ex-rébellion se trouvent tous à des postes de commandement dans la nouvelles armée. A commencer par leur chef d'état-major, le général Soumaïla Bakayoko, promu général de division, et nommé chef d'état-major général des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (l'armée réunifiée). Autour de lui, les commandants de zone ont eu la juste récompense du combat de haut de lutte qu'ils ont mené. Chérif Ousmane, Issiaka Ouattara allias ''Wattao'', Koné Zackaria, Martin Fofié Kouakou et leurs camarades ne sont plus considérés comme des rebelles. Ils occupent de hauts rangs dans l'armée nouvelle et font valoir leur grade de commandant désormais bien reconnu dans la République. Dans la famille des ex-rebelles, le fait marquant aura été le décès de celui considéré comme le père du mouvement du 19 septembre 2002, le sergent-chef Ibrahim Coulibaly, alias ''IB'', abattu au terme de la crise post-électorale en avril dernier. Dans l'autre camp, à défaut d'avoir été tués, Laurent Gbagbo, capturé le 11 avril 2011, et bien de dignitaires de son régime croupissent dans des geôles de prisons diverses. D'autres proches de l'ex-président déchu s'interrogent sur leur avenir loin des frontières ivoiriennes, où ils sont tenus en exil. Quant à la Côte d'Ivoire, elle tente toujours de se remettre des bruits de bottes à répétition, hélas dans un équilibre encore précaire. En témoignent la quantité d'armes dans la circulation, les actes ignobles au quotidien d'hommes en armes et même non identifiés, dont une illustration est l'assaut perpétré le vendredi dernier, qui a fait une vingtaine de morts à l'Ouest. A quand donc la fin du mauvais rêve?

F.D.BONY
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