Le secrétaire national par intérim de la Jfpi, Koua Justin, était face à la presse le samedi 17 septembre 2011 au siège du Cnrd à Cocody, cité des arts. L’objectif était de faire le bilan et dégager les perspectives de la remobilisation de la jeunesse de son camp. Une occasion qu’il a saisie pour évoquer des sujets comme la réconciliation, les législatives ou encore le procès de Laurent Gbagbo devant la Cpi.
Koua Justin pense que le contentieux électoral qui a débouché sur une ‘’épreuve de bombe’’ avant l’éviction de Laurent Gbagbo a laissé une tache indélébile sur le tissu social ivoirien. Alors pour lui, point n’est besoin de faire du spectacle. ‘’Ce n’est pas le fait de mettre Bété et Dioula ensemble pour chanter qui nous amènera la réconciliation’’, relève le conférencier pour qui il faut bien plus que cela. ‘’Il faut que Gbagbo, libéré, s’asseye avec Alassane Ouattara pour conclure la partie civile de la crise’’, suggère l’actuel leader de la Jfpi. Cette discussion des deux principaux protagonistes de la crise postélectorale, permettra, selon Koua Justin, de vider le contentieux électoral. A en croire le porte-voix de la Jfpi, des différents résultats du scrutin présidentiel fournis, il n’y a que celui du Conseil constitutionnel qui reste à ses yeux valable. Un autre chapitre de la conférence de presse a concerné le procès du régime Ouattara. Koua a fustigé la violence qui continue de s’abattre sur les membres de son camp dans toutes les régions de Côte d’Ivoire. Une violence menée par les Frci et faite d’exactions, de viols et d’assassinats. Il évoque en cela la récente bastonnade publique du secrétaire de section de la Jfpi de Irobo dans le département de Grand Lahou. ‘’Nous sommes inscrits dans la dynamique de la paix, nous sommes formatés dans la paix mais il faut que la Côte d’Ivoire se normalise. Il faut que Ouattara accepte la démocratie et l’état de droit’’, a dit Koua Justin. Qui affirme que la participation aux législatives ne relève pas de la Jfpi, se bornant à présenter la situation sécuritaire qui n’est pas propice à une campagne sereine. Evoquant le procès de Laurent Gbagbo devant la Cour pénale internationale tel que l’ont affirmé Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, Koua Justin s’est dit opposé à cette initiative qui ne ferait que raviver les tensions. Pour lui, tout ceci n’est que la manifestation de la peur du régime Ouattara. Un régime que Koua Justin accuse de destruction de biens privés dans une atmosphère de ‘’sécheresse de milliards à la place des pluies de milliards annoncées’’. Il a terminé en annonçant un grand meeting pour le 15 octobre à Yopougon.
S.Débailly
Koua Justin pense que le contentieux électoral qui a débouché sur une ‘’épreuve de bombe’’ avant l’éviction de Laurent Gbagbo a laissé une tache indélébile sur le tissu social ivoirien. Alors pour lui, point n’est besoin de faire du spectacle. ‘’Ce n’est pas le fait de mettre Bété et Dioula ensemble pour chanter qui nous amènera la réconciliation’’, relève le conférencier pour qui il faut bien plus que cela. ‘’Il faut que Gbagbo, libéré, s’asseye avec Alassane Ouattara pour conclure la partie civile de la crise’’, suggère l’actuel leader de la Jfpi. Cette discussion des deux principaux protagonistes de la crise postélectorale, permettra, selon Koua Justin, de vider le contentieux électoral. A en croire le porte-voix de la Jfpi, des différents résultats du scrutin présidentiel fournis, il n’y a que celui du Conseil constitutionnel qui reste à ses yeux valable. Un autre chapitre de la conférence de presse a concerné le procès du régime Ouattara. Koua a fustigé la violence qui continue de s’abattre sur les membres de son camp dans toutes les régions de Côte d’Ivoire. Une violence menée par les Frci et faite d’exactions, de viols et d’assassinats. Il évoque en cela la récente bastonnade publique du secrétaire de section de la Jfpi de Irobo dans le département de Grand Lahou. ‘’Nous sommes inscrits dans la dynamique de la paix, nous sommes formatés dans la paix mais il faut que la Côte d’Ivoire se normalise. Il faut que Ouattara accepte la démocratie et l’état de droit’’, a dit Koua Justin. Qui affirme que la participation aux législatives ne relève pas de la Jfpi, se bornant à présenter la situation sécuritaire qui n’est pas propice à une campagne sereine. Evoquant le procès de Laurent Gbagbo devant la Cour pénale internationale tel que l’ont affirmé Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, Koua Justin s’est dit opposé à cette initiative qui ne ferait que raviver les tensions. Pour lui, tout ceci n’est que la manifestation de la peur du régime Ouattara. Un régime que Koua Justin accuse de destruction de biens privés dans une atmosphère de ‘’sécheresse de milliards à la place des pluies de milliards annoncées’’. Il a terminé en annonçant un grand meeting pour le 15 octobre à Yopougon.
S.Débailly