Accra a tenu ses promesses. Et si l’on en croit des sources sur place, des décisions importantes ont été arrêtées par les dirigeants du Front populaire ivoirien. Le vendredi 18 septembre 2011, le président intérimaire Sylvain Miaka Oureto, à la tête d’une délégation forte de cinq (5) membres, s’est rendu dans la capitale ghanéenne pour des séances de travail. Trois réunions se sont tenues à East Legon : une première réunion, samedi de 11 h à 20 h, entre la direction intérimaire et la coordination d’Accra, une deuxième réunion, dimanche, de 11h à 15 h entre la direction intérimaire et l’ensemble des militants Fpi et enfin, une réunion entre la direction venue d’Abidjan et les militants Lmp, dimanche dans la soirée.
Les débats ont été, à chaque fois, intenses.Sur la question de la réconciliation, le Fpi a estimé qu’il ne saurait y avoir de réconciliation alors que son dirigeant historique se trouve en résidence surveillée à Korhogo. Le parti a décidé de ne pas aller à la réconciliation sans son président fondateur. Le Fpi se souvient qu’en 2000, pour le forum sur la réconciliation, Alassane Ouattara, alors opposant, était venu de France pour participer au forum. Guéi Robert était venu de Gouessesso. Le Fpi ne se sentira pas concerné par une quelconque réconciliation, tant que Laurent Gbagbo n’est pas libéré, nous a rapporté une source proche des débats.
Concernant les législatives à venir, le Fpi a décidé qu’il n’y prendrait pas part et ne prendra part à aucune élection, tant que Gbagbo sera en prison, tant que la Cei sera « caporalisée », tant que plusieurs de ses cadres resteront en exil. Le parti ne comprend pas que depuis trois (3) mois qu’il en a fait la demande, le chef de l’Etat « refuse » de les recevoir. L’ancien parti au pouvoir ne souhaite pas servir de « faire valoir » dans le cadre des élections locales.
Relativement à la mobilisation des militants, le Fpi a choisi d’y aller à fond. Les cadres reprendront la mobilisation, a assuré notre source, et ne laisseront pas « s’installer une dictature dans le pays ».
A Accra, Miaka Oureto et ses camarades venus d’Abidjan, se sont expliqués sur le ton de leurs déclarations successives. Il est apparu, en effet, aux yeux de certains militants que la direction intérimaire avait des positions peu énergiques. Miaka et les autres auraient signifié à Accra qu’il fallait tenir compte des réalités du terrain.
Le président intérimaire avait dans sa délégation, Laurent Akoun, Marie-Odette Lorougnon, Abouo N’Dori Raymond et Tchéidé Jean Gervais. La coordination Fpi d’Accra est conduite par Assoa Adou.
Kisselminan COULIBALY
(Infos : SYLLA Arouna)
Les débats ont été, à chaque fois, intenses.Sur la question de la réconciliation, le Fpi a estimé qu’il ne saurait y avoir de réconciliation alors que son dirigeant historique se trouve en résidence surveillée à Korhogo. Le parti a décidé de ne pas aller à la réconciliation sans son président fondateur. Le Fpi se souvient qu’en 2000, pour le forum sur la réconciliation, Alassane Ouattara, alors opposant, était venu de France pour participer au forum. Guéi Robert était venu de Gouessesso. Le Fpi ne se sentira pas concerné par une quelconque réconciliation, tant que Laurent Gbagbo n’est pas libéré, nous a rapporté une source proche des débats.
Concernant les législatives à venir, le Fpi a décidé qu’il n’y prendrait pas part et ne prendra part à aucune élection, tant que Gbagbo sera en prison, tant que la Cei sera « caporalisée », tant que plusieurs de ses cadres resteront en exil. Le parti ne comprend pas que depuis trois (3) mois qu’il en a fait la demande, le chef de l’Etat « refuse » de les recevoir. L’ancien parti au pouvoir ne souhaite pas servir de « faire valoir » dans le cadre des élections locales.
Relativement à la mobilisation des militants, le Fpi a choisi d’y aller à fond. Les cadres reprendront la mobilisation, a assuré notre source, et ne laisseront pas « s’installer une dictature dans le pays ».
A Accra, Miaka Oureto et ses camarades venus d’Abidjan, se sont expliqués sur le ton de leurs déclarations successives. Il est apparu, en effet, aux yeux de certains militants que la direction intérimaire avait des positions peu énergiques. Miaka et les autres auraient signifié à Accra qu’il fallait tenir compte des réalités du terrain.
Le président intérimaire avait dans sa délégation, Laurent Akoun, Marie-Odette Lorougnon, Abouo N’Dori Raymond et Tchéidé Jean Gervais. La coordination Fpi d’Accra est conduite par Assoa Adou.
Kisselminan COULIBALY
(Infos : SYLLA Arouna)