Les dirigeants du Front Populaire Ivoirien sont-ils frappés par une amnésie collective ?
L’interrogation revêt toute sa signification, au regard de la frénésie qui s’empare quotidiennement des partisans de Laurent Gbagbo. A les voir se plaindre de l’arrestation de leur grand chef et à faire de sa libération, la condition de la réconciliation et de leur participation aux prochaines élections législatives, beaucoup de nos compatriotes deviennent fous de rage et de colère. Ceux qui ont perdu des parents durant la décennie Gbagbo et surtout pendant la crise post-électorale, pensent à une plaisanterie de mauvais goût. Comment peut-on demander l’élargissement d’un homme qui a assassiné son peuple, qui a créé la désolation dans les familles, qui a ouvert la grande prédation des biens publics ? Qui plus est, qui a trahi les Ivoiriens et leur Loi Fondamentale, brandie autrefois comme une vérité d’Evangile, en refusant de se soumettre au verdict des urnes ? Comment peut-on exiger, sans craindre d’heurter la morale, la libération d’un dirigeant ayant les mains trempées dans le sang de ses compatriotes. Un homme qui a envoyé la guerre et qui s’est préparé à conduire tout un peuple dans le crépuscule. Heureusement que la justice ne se laisse nullement distraire par ces cris d’orfraie et continue son travail, pour sanctionner tous ceux qui ont voulu brûler la Côte d’Ivoire. On aurait bien voulu, dans le cadre de la réconciliation, voir nos camarades socialistes donner dans la repentance et exprimer du remords devant le drame causé aux populations ivoiriennes. Cela aurait été sans nul doute un déclic sur la voie du pardon. Malheureusement, cela n’est pas leur tasse de thé. Ils donnent chaque jour un peu plus dans l’arrogance, le mépris voire la morgue hautaine. Comme si cela ne suffisait pas, ils osent encore se présenter comme des innocents qui n’ont rien à se reprocher et à qui des gens cherchent noise. Que ces hommes arrêtent de rêver. Aucune condition ne saurait prospérer dans la Côte d’Ivoire post- crise électorale. Encore moins une quelconque impunité. Les Ivoiriens attendent des sanctions exemplaires pour pardonner et pour revivre à nouveau dans la paix et la fraternité
Bakary Nimaga
L’interrogation revêt toute sa signification, au regard de la frénésie qui s’empare quotidiennement des partisans de Laurent Gbagbo. A les voir se plaindre de l’arrestation de leur grand chef et à faire de sa libération, la condition de la réconciliation et de leur participation aux prochaines élections législatives, beaucoup de nos compatriotes deviennent fous de rage et de colère. Ceux qui ont perdu des parents durant la décennie Gbagbo et surtout pendant la crise post-électorale, pensent à une plaisanterie de mauvais goût. Comment peut-on demander l’élargissement d’un homme qui a assassiné son peuple, qui a créé la désolation dans les familles, qui a ouvert la grande prédation des biens publics ? Qui plus est, qui a trahi les Ivoiriens et leur Loi Fondamentale, brandie autrefois comme une vérité d’Evangile, en refusant de se soumettre au verdict des urnes ? Comment peut-on exiger, sans craindre d’heurter la morale, la libération d’un dirigeant ayant les mains trempées dans le sang de ses compatriotes. Un homme qui a envoyé la guerre et qui s’est préparé à conduire tout un peuple dans le crépuscule. Heureusement que la justice ne se laisse nullement distraire par ces cris d’orfraie et continue son travail, pour sanctionner tous ceux qui ont voulu brûler la Côte d’Ivoire. On aurait bien voulu, dans le cadre de la réconciliation, voir nos camarades socialistes donner dans la repentance et exprimer du remords devant le drame causé aux populations ivoiriennes. Cela aurait été sans nul doute un déclic sur la voie du pardon. Malheureusement, cela n’est pas leur tasse de thé. Ils donnent chaque jour un peu plus dans l’arrogance, le mépris voire la morgue hautaine. Comme si cela ne suffisait pas, ils osent encore se présenter comme des innocents qui n’ont rien à se reprocher et à qui des gens cherchent noise. Que ces hommes arrêtent de rêver. Aucune condition ne saurait prospérer dans la Côte d’Ivoire post- crise électorale. Encore moins une quelconque impunité. Les Ivoiriens attendent des sanctions exemplaires pour pardonner et pour revivre à nouveau dans la paix et la fraternité
Bakary Nimaga
