Pour la troisième fois en un mois, la zone de Taï a été attaquée par des mercenaires et miliciens venus du Libéria. Cette attaque qui a fait environ un vingtaine de morts n’est, hélas, pas un acte isolé. Selon des indiscrétions, c’est un maillon d’une chaîne d’actes de violence savamment préparés par des radicaux du pouvoir déchu en Côte d’Ivoire. D’après nos sources, ce qui vient de se passer à Taï peut se répéter encore à l’Ouest, au Sud-ouest. Mieux, des actes similaires d’attaques contre des villes, des villages ou campements pourraient avoir lieu dans un très proche avenir dans la partie Est de la Côte d’Ivoire, tout au long de la frontière avec le Ghana. C’est dans la région d’Adiaké (chez l’actuel Ambassadeur ivoirien au Ghana), Bonoua et vers Alepé où des armes seraient planquées que de tels actes de violence pourraient être entamés. Les opérations, selon nos informateurs, seraient conçues et pilotées par un officier des Fds et un chef milicien de l’Ouest, tous deux en cavale au Liberia. Des mercenaires et miliciens toujours enclins à la vengeance du pouvoir déchu, auraient été contactés et instruits. L’objectif de telles opérations commando, selon nos informateurs, est de créer une ambiance d’insécurité totale, une psychose généralisée et une panique permanente qui démontreraient, à la face du monde, que Ouattara ne maîtrise rien. Au fil du temps, la confiance que l’Ooccident a en lui va s’effriter et les populations exposées aux attentats le bouderont. Les investisseurs perdront leur ardeur et le pouvoir ne vaudra plus rien. Telle serait la lecture de ceux qui encouragent les attaques.
Ouattara Chérif
Ouattara Chérif
