La bataille pour les candidatures aux législatives fait rage au Pdci. Deux mois après la création de la commission électorale du parti, rien n’est encore décidé.
Les jeux sont loin d’être faits au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda), dans le choix de ses candidats aux législatives. Hier, à la faveur d’une conférence de presse qu’il a animée au siège du parti, Maurice Kacou Guikahué, le secrétaire général de la commission électorale du Pdci, a rejeté les votes organisés dans certaines circonscriptions pour départager les militants désireux de briguer la députation. « Partout où il y a eu des votes pour désigner des candidats, ces votes sont annulés», a-t-il fait savoir. Selon lui, seule la direction du parti est habilitée à organiser des élections primaires pour départager les différentes parties en cas de besoin. De plus, a précisé Maurice Kacou Guikahué, la décision d’aller aux primaires revient au président du parti, Aimé Henri Konan Bédié. Qui d’ailleurs arrête, en dernier ressort, le choix de tous les candidats pour le compte du parti. Mais, avant d’en arriver-là, il faut d’abord que les dossiers de candidature soient analysés par cette commission électorale, même si des choix ont déjà été faits dans les délégations départementales et communales. «Vous savez que la commission électorale a divisé la Côte d’Ivoire en 10 zones confiées à des groupes de travail. A partir de demain (aujourd’hui, ndlr), tous les dossiers, avec avis motivés, seront transmis au secrétariat général qui les remettra aux présidents des 10 groupes de travail en fonction de la zone qu’ils dirigent», a-t-il précisé. En cas donc d’échec, le dossier est acheminé vers le président du parti qui tente une dernière médiation avant de décider s’il faille organiser des élections primaires. « Il faut que 99% des candidats soient choisis au consensus. Les primaires ne règlent pas les problèmes. Seuls ceux qui sont inscrits sur la liste que nous avons et qui sont en règle vis-à-vis du parti pourront voter. Alors, le candidat qui a plus d’argent risque d’être élu à la place du plus méritant. Voilà pourquoi on veut aller au consensus », a justifié M. Guikahué. Sur la question de la coalition du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix, il dit que les candidats qui seraient désignés pour représenter la coalition garderaient leur identité politique : « Chaque parti est autonome et indépendant ». L’ancien ministre de la Santé et de l’Hygiène publique sous Henri Konan Bédié a aussi émis le souhait que le Front populaire ivoirien participe à ces législatives pour éviter un retour au parti unique. « S’ils ont dix députés, ce n’est pas mauvais », a-t-il ajouté dans un soupçon d’humour.
Anne-Marie Eba act
Les jeux sont loin d’être faits au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda), dans le choix de ses candidats aux législatives. Hier, à la faveur d’une conférence de presse qu’il a animée au siège du parti, Maurice Kacou Guikahué, le secrétaire général de la commission électorale du Pdci, a rejeté les votes organisés dans certaines circonscriptions pour départager les militants désireux de briguer la députation. « Partout où il y a eu des votes pour désigner des candidats, ces votes sont annulés», a-t-il fait savoir. Selon lui, seule la direction du parti est habilitée à organiser des élections primaires pour départager les différentes parties en cas de besoin. De plus, a précisé Maurice Kacou Guikahué, la décision d’aller aux primaires revient au président du parti, Aimé Henri Konan Bédié. Qui d’ailleurs arrête, en dernier ressort, le choix de tous les candidats pour le compte du parti. Mais, avant d’en arriver-là, il faut d’abord que les dossiers de candidature soient analysés par cette commission électorale, même si des choix ont déjà été faits dans les délégations départementales et communales. «Vous savez que la commission électorale a divisé la Côte d’Ivoire en 10 zones confiées à des groupes de travail. A partir de demain (aujourd’hui, ndlr), tous les dossiers, avec avis motivés, seront transmis au secrétariat général qui les remettra aux présidents des 10 groupes de travail en fonction de la zone qu’ils dirigent», a-t-il précisé. En cas donc d’échec, le dossier est acheminé vers le président du parti qui tente une dernière médiation avant de décider s’il faille organiser des élections primaires. « Il faut que 99% des candidats soient choisis au consensus. Les primaires ne règlent pas les problèmes. Seuls ceux qui sont inscrits sur la liste que nous avons et qui sont en règle vis-à-vis du parti pourront voter. Alors, le candidat qui a plus d’argent risque d’être élu à la place du plus méritant. Voilà pourquoi on veut aller au consensus », a justifié M. Guikahué. Sur la question de la coalition du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix, il dit que les candidats qui seraient désignés pour représenter la coalition garderaient leur identité politique : « Chaque parti est autonome et indépendant ». L’ancien ministre de la Santé et de l’Hygiène publique sous Henri Konan Bédié a aussi émis le souhait que le Front populaire ivoirien participe à ces législatives pour éviter un retour au parti unique. « S’ils ont dix députés, ce n’est pas mauvais », a-t-il ajouté dans un soupçon d’humour.
Anne-Marie Eba act